Le gouvernement algérien s'est constitué partie civile dans une vaste affaire de faux-monnayage, qui avait conduit au démantèlement en octobre d'un réseau de fabricants de faux dinars algériens à Lyon, affirme samedi le journal français Libération.
Selon le quotidien, les responsables algériens ont contacté le juge d'instruction chargé du dossier le 16 novembre dernier, "en qualité de victime(s)", les délinquants ayant imprimé 15 milliards de faux dinars presque parfaits grâce à du papier fiduciaire volé, soit 152 millions d'euros. "C'était prévu qu'ils le fassent, mais je ne peux pas vous confirmer qu'ils se sont effectivement constitués partie civile", a précisé à l'AFP une source judiciaire à Lyon. Le parquet n'était pas non plus en mesure de confirmer cette information.
Le réseau de douze fabricants de faux dinars avait été démantelé fin octobre à Lyon, après plusieurs mois d'enquête entre Naples (Italie), le Vaucluse et la capitale des Gaulles. Il s'agissait du premier démantèlement d'imprimerie clandestine en France depuis plus de dix ans. Le papier fiduciaire utilisé par les faux-monnayeurs provenait d'une cargaison d'une quarantaine de rouleaux volés lors d'une attaque à main armée commise à Marseille, en novembre 2006, et destinés à la banque centrale d'Algérie.
AFP.
Selon le quotidien, les responsables algériens ont contacté le juge d'instruction chargé du dossier le 16 novembre dernier, "en qualité de victime(s)", les délinquants ayant imprimé 15 milliards de faux dinars presque parfaits grâce à du papier fiduciaire volé, soit 152 millions d'euros. "C'était prévu qu'ils le fassent, mais je ne peux pas vous confirmer qu'ils se sont effectivement constitués partie civile", a précisé à l'AFP une source judiciaire à Lyon. Le parquet n'était pas non plus en mesure de confirmer cette information.
Le réseau de douze fabricants de faux dinars avait été démantelé fin octobre à Lyon, après plusieurs mois d'enquête entre Naples (Italie), le Vaucluse et la capitale des Gaulles. Il s'agissait du premier démantèlement d'imprimerie clandestine en France depuis plus de dix ans. Le papier fiduciaire utilisé par les faux-monnayeurs provenait d'une cargaison d'une quarantaine de rouleaux volés lors d'une attaque à main armée commise à Marseille, en novembre 2006, et destinés à la banque centrale d'Algérie.
AFP.