L’interpellation du Rassemblent pour la culture et la démocratie (RCD) adressée au Premier ministre Ahmed Ouyahia début mars pour un débat général sur la corruption n’a pas suscité l’adhésion des autres entités politiques représentées à l’APN. Aucune formation politique ni aucun député, même des indépendants, n’a daigné répondre à cette initiative du RCD dont l’aboutissement nécessitait une trentaine de signatures, a appris TSA dans l’entourage de ce parti.
Rendu public à l’ouverture de la session de printemps du parlement, cette interpellation du RCD était motivée par les scandales qui ont éclaboussé de nombreux départements ministériels dont ceux de l’Energie et des Travaux publics. « A plusieurs reprises des députés démocratiquement élus honorant leur mission ont fait des interpellations sur la plupart des dossiers abordés de façon plus moins partielle actuellement. Aucune réponse n’a été donnée à leurs questionnements. Il est du droit et du devoir de la représentation parlementaire algérienne de demander à entendre les responsables des départements touchés par un fléau qui gangrène le potentiel économique du pays, scandalise le citoyen et dégrade sur la scène internationale l’image d’un système politique déjà bien altérée », a écrit le RCD dans son interpellation.
Même si le parti ne se faisait pas trop d’illusion sur l’issue de l’initiative, il a tenu tout de même à « prendre ses responsabilités » par respect vis à vis des électeurs, avait précisé ce parti. « Nous connaissons le rôle d’instance alibi dévolu à l’Assemblée nationale et les traditions de soumission qu’on y a semées et qui s’y sont développées. Cette situation complique et amplifie la crise de confiance qui oppose l’Etat et la société et peut à nouveau engager le citoyen à accompagner voire à s’impliquer dans des alternatives où la violence lui apparaîtrait comme unique moyen de rétablissement d’un minimum de justice dans la gestion des affaires publiques. Outre cette éventualité que seuls l’autisme et la suffisance des dirigeants empêchent de percevoir, nous pensons, en âme et conscience, que le devoir patriotique et le respect de nos électeurs exigent de nous de vous demander d’ouvrir un débat général sur la corruption. Il y va de la dignité de notre pays et de la stabilité de notre nation. Nous avons pris nos responsabilités, il vous revient d’assumer les vôtres ».
Lors de sa conférence de presse tenue vendredi dernier à l’issue du conseil national du RND, Ahmed Ouyahia avait indiqué que « la lutte contre la corruption est une affaire d'institutions et de dossiers », expliquant que « le suivi se fait, d'abord, par les déclarations de patrimoine des hauts responsables de l'Etat puis par le suivi de l'évolution de la situation». Il a estimé qu’en « terme opérationnel, l'Etat n'a besoin du soutien de personne dans sa lutte contre la corruption ». Il avait assuré que « les services concernés (police judiciaire et justice) font leur travail et doivent le faire en toute indépendance ». Mais il n’a pas fait d’allusion à cette interpellation. Un silence similaire est observé chez les responsables du FLN, du MSP et du PT.
......NORMAL.....ILS....SONT.......TOUS.....CORRUMPUS...!!!!.
Rendu public à l’ouverture de la session de printemps du parlement, cette interpellation du RCD était motivée par les scandales qui ont éclaboussé de nombreux départements ministériels dont ceux de l’Energie et des Travaux publics. « A plusieurs reprises des députés démocratiquement élus honorant leur mission ont fait des interpellations sur la plupart des dossiers abordés de façon plus moins partielle actuellement. Aucune réponse n’a été donnée à leurs questionnements. Il est du droit et du devoir de la représentation parlementaire algérienne de demander à entendre les responsables des départements touchés par un fléau qui gangrène le potentiel économique du pays, scandalise le citoyen et dégrade sur la scène internationale l’image d’un système politique déjà bien altérée », a écrit le RCD dans son interpellation.
Même si le parti ne se faisait pas trop d’illusion sur l’issue de l’initiative, il a tenu tout de même à « prendre ses responsabilités » par respect vis à vis des électeurs, avait précisé ce parti. « Nous connaissons le rôle d’instance alibi dévolu à l’Assemblée nationale et les traditions de soumission qu’on y a semées et qui s’y sont développées. Cette situation complique et amplifie la crise de confiance qui oppose l’Etat et la société et peut à nouveau engager le citoyen à accompagner voire à s’impliquer dans des alternatives où la violence lui apparaîtrait comme unique moyen de rétablissement d’un minimum de justice dans la gestion des affaires publiques. Outre cette éventualité que seuls l’autisme et la suffisance des dirigeants empêchent de percevoir, nous pensons, en âme et conscience, que le devoir patriotique et le respect de nos électeurs exigent de nous de vous demander d’ouvrir un débat général sur la corruption. Il y va de la dignité de notre pays et de la stabilité de notre nation. Nous avons pris nos responsabilités, il vous revient d’assumer les vôtres ».
Lors de sa conférence de presse tenue vendredi dernier à l’issue du conseil national du RND, Ahmed Ouyahia avait indiqué que « la lutte contre la corruption est une affaire d'institutions et de dossiers », expliquant que « le suivi se fait, d'abord, par les déclarations de patrimoine des hauts responsables de l'Etat puis par le suivi de l'évolution de la situation». Il a estimé qu’en « terme opérationnel, l'Etat n'a besoin du soutien de personne dans sa lutte contre la corruption ». Il avait assuré que « les services concernés (police judiciaire et justice) font leur travail et doivent le faire en toute indépendance ». Mais il n’a pas fait d’allusion à cette interpellation. Un silence similaire est observé chez les responsables du FLN, du MSP et du PT.
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