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Où va l’Etat algérien ?
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- Message n°1
Où va l’Etat algérien ?
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- Message n°2
Re: Où va l’Etat algérien ?
ya des gens qui rient derrière !!pff pauvre algerie, en tout les cas la corruption est pratiquer dans tout les échelles de la société maintenant elle a été banalisé c'est devenu monnaie courante alah yendj3al el kheir ou bark
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- Message n°3
Re: Où va l’Etat algérien ?
Merci pour la video federer, ça fait plaisir de voir qu'il ya des gens qui manifestent leurs ras le bol et n'hesite pas a mal mener ce gouvernement mafieux/dictateur/corrumpu/reprimeur/oppresseur/voyou...mais le problême est que tout les Algeriens sont au courant de toute cette debacle!, j'espere que dans les jours qui viennent nous n'entendrons pas dans les medias que ce deputé a été victime de ceux dont ses mots n'ont pas plut.
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- Message n°4
Re: Où va l’Etat algérien ?
Bonjour
Un riche industriel s'adresse à un ami ministre (les riches industriels en Algérie ont tous au moins un ami ministre ) en ces termes:
- Mon fils me désespère. Il n'a pas terminé ses études, ne cherche même pas de travail, passe tout son temps à boire et à rigoler avec ses copains. Ne pourrais-tu pas lui trouver un petit boulot dans ton ministère ?
- Aucun problème, répond le ministre. Je le nommerai adjoint de mon chef de cabinet, avec un traitement de 50.000 DA par mois.
- Non, non. Ce n'est pas cela que je veux. Il faut qu'il comprenne qu'il faut travailler dans la vie et lui inculquer la valeur de l'argent.
- Ah ? Bon. Je le ferai fonctionnaire en chef, à 42.000 DA par mois.
- Non, c'est encore trop. Il doit se rendre compte qu'il faut mériter son salaire.
- Euh... chef de service alors ? 35.000 DA par mois ?
- Toujours trop. Ce qu'il lui faudrait, c'est une place de petit fonctionnaire, tout en bas de la hiérarchie.
- Alors là hélas, je ne peux rien faire pour toi, répond l'ami Ministre.
- Mais pourquoi ?
- Pour ce genre de poste, il faut réussir un concours et avoir un diplôme .
PS: J'ai pas voulu la poster dans le topic des blagues par ce que c'est la réalité amère de l'Algérie
Un riche industriel s'adresse à un ami ministre (les riches industriels en Algérie ont tous au moins un ami ministre ) en ces termes:
- Mon fils me désespère. Il n'a pas terminé ses études, ne cherche même pas de travail, passe tout son temps à boire et à rigoler avec ses copains. Ne pourrais-tu pas lui trouver un petit boulot dans ton ministère ?
- Aucun problème, répond le ministre. Je le nommerai adjoint de mon chef de cabinet, avec un traitement de 50.000 DA par mois.
- Non, non. Ce n'est pas cela que je veux. Il faut qu'il comprenne qu'il faut travailler dans la vie et lui inculquer la valeur de l'argent.
- Ah ? Bon. Je le ferai fonctionnaire en chef, à 42.000 DA par mois.
- Non, c'est encore trop. Il doit se rendre compte qu'il faut mériter son salaire.
- Euh... chef de service alors ? 35.000 DA par mois ?
- Toujours trop. Ce qu'il lui faudrait, c'est une place de petit fonctionnaire, tout en bas de la hiérarchie.
- Alors là hélas, je ne peux rien faire pour toi, répond l'ami Ministre.
- Mais pourquoi ?
- Pour ce genre de poste, il faut réussir un concours et avoir un diplôme .
PS: J'ai pas voulu la poster dans le topic des blagues par ce que c'est la réalité amère de l'Algérie
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- Message n°5
Re: Où va l’Etat algérien ?
PS: J'ai pas voulu la poster dans le topic des blagues par ce que c'est la réalité amère de l'Algérie
T'as bien raison Federer, Bled mickey, Bled Blague, la ou personne n'est a sa place et la ou les places sont bien résèrvées, pauvre bled.
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- Message n°6
Re: Où va l’Etat algérien ?
salut
Nouveau rebondissement dans l’affaire de l’ex-homme d’affaires Achour Abderrahmane qui a été condamné à 18 ans de prison pour avoir détourné 32 milliards de dinars de la BNA.
Quinze officiers de police soupçonnés d’avoir bénéficié d’avantages de la part de Achour Abderrahmane sont actuellement interrogés par les services de sécurité, suite aux déclarations de l’ex-commissaire principal de la police criminelle d’Alger, Yacine Oussadit, arrêté à Hussein Dey.
Ce dernier est considéré comme l’un des proches de l’ancien chef de la police d’Alger, Messaoud Zayane, incarcéré à la prison de Tizi Ouzou et qui aurait bénéficié d’avantages de la part de Achour Abderrahmane.
L’officier Oussadit aurait bénéficié de biens appartenant à Achour Abderrahmane dont un logement, un restaurant à Débussy au centre d’Alger et des voitures de luxe. Achour Abderrahmane aurait aussi aidé Messaoud Ziane à acquérir une villa, un salon de coiffure et des voitures.
Les services de sécurité enquêtent actuellement sur toutes les personnes soupçonnées d’avoir entretenu des relations avec Achour Abderrahmane.
rania slimane/TSA
Nouveau rebondissement dans l’affaire de l’ex-homme d’affaires Achour Abderrahmane qui a été condamné à 18 ans de prison pour avoir détourné 32 milliards de dinars de la BNA.
Quinze officiers de police soupçonnés d’avoir bénéficié d’avantages de la part de Achour Abderrahmane sont actuellement interrogés par les services de sécurité, suite aux déclarations de l’ex-commissaire principal de la police criminelle d’Alger, Yacine Oussadit, arrêté à Hussein Dey.
Ce dernier est considéré comme l’un des proches de l’ancien chef de la police d’Alger, Messaoud Zayane, incarcéré à la prison de Tizi Ouzou et qui aurait bénéficié d’avantages de la part de Achour Abderrahmane.
L’officier Oussadit aurait bénéficié de biens appartenant à Achour Abderrahmane dont un logement, un restaurant à Débussy au centre d’Alger et des voitures de luxe. Achour Abderrahmane aurait aussi aidé Messaoud Ziane à acquérir une villa, un salon de coiffure et des voitures.
Les services de sécurité enquêtent actuellement sur toutes les personnes soupçonnées d’avoir entretenu des relations avec Achour Abderrahmane.
rania slimane/TSA
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- Message n°7
Re: Où va l’Etat algérien ?
Bonjour
Un contrebandier, recherché par Interpol, a réussi à s’enfuir d’un commissariat de police à Oran. Le fugitif est recherché pour blanchiment d’argent.
Le juge d’instruction près le tribunal d’Es-Sania a ordonné tard dans la nuit de lundi à mardi, la mise en détention provisoire d’un policier alors que trois autres agents de police ont été convoqué pour négligence qui a permis la fuite d’une personne arrêtée du commissariat de police de la daïra d’Es-Sania dans la wilaya d’Oran.
Les faits remontent à la journée d’avant-hier lorsque le procureur de la république près le tribunal d’Es-Sania a été prévenu de la fuite d’une personne recherchée par la police internationale (Interpol), arrêtée dès son entrée au pays au niveau de l’aéroport d’Es-Sania.
Le fugitif dont l’identité n’a pas été divulguée, a été condamné par contumace et des mandats d’arrêts ont été délivrés contre lui localement et sur le plan international, pour contrebande, faux et usage de faux.
Ce dernier est considéré comme l’un des plus importants barrons recherché pour blanchiment d’argent, contrebande de véhicules volés et autres affaires pour lesquelles il est poursuivi dans plusieurs pays dont l’Algérie, après sa fuite en Europe à l’aide de faux passeports.
Les services de la police des frontières au niveau de l’aéroport d’Es-Sania, avaient réussi à l’identifier et l’arrêter à l’aéroport alors qu’il rentrait dans le pays avec une fausse identité. Il sera présenté au centre de sûreté de la daïra d’Es-Sania mais il a disparu dans la nuit sans laisser de traces. Les quatre agents de police de permanence ont alors été arrêtés.
Selon les déclarations de ces derniers devant le procureur de la république et le juge d’instruction, l’accusé leurs aurait demandé d’aller aux toilettes pour faire ses ablutions quand il a disparu. Mais après vérification et constat des lieux, il s’est avéré qu’il était impossible à quiconque de s’enfuir par les toilettes, ce qui laisse croire que l’affaire a été montée avec une complicité à l’intérieur du commissariat.
L’accusé a beaucoup de relations, ce qui lui, semble-t-il, permis de bénéficier d’une complicité et de prendre la fuite.
Ennahar/ Omar El Farouk
Un contrebandier, recherché par Interpol, a réussi à s’enfuir d’un commissariat de police à Oran. Le fugitif est recherché pour blanchiment d’argent.
Le juge d’instruction près le tribunal d’Es-Sania a ordonné tard dans la nuit de lundi à mardi, la mise en détention provisoire d’un policier alors que trois autres agents de police ont été convoqué pour négligence qui a permis la fuite d’une personne arrêtée du commissariat de police de la daïra d’Es-Sania dans la wilaya d’Oran.
Les faits remontent à la journée d’avant-hier lorsque le procureur de la république près le tribunal d’Es-Sania a été prévenu de la fuite d’une personne recherchée par la police internationale (Interpol), arrêtée dès son entrée au pays au niveau de l’aéroport d’Es-Sania.
Le fugitif dont l’identité n’a pas été divulguée, a été condamné par contumace et des mandats d’arrêts ont été délivrés contre lui localement et sur le plan international, pour contrebande, faux et usage de faux.
Ce dernier est considéré comme l’un des plus importants barrons recherché pour blanchiment d’argent, contrebande de véhicules volés et autres affaires pour lesquelles il est poursuivi dans plusieurs pays dont l’Algérie, après sa fuite en Europe à l’aide de faux passeports.
Les services de la police des frontières au niveau de l’aéroport d’Es-Sania, avaient réussi à l’identifier et l’arrêter à l’aéroport alors qu’il rentrait dans le pays avec une fausse identité. Il sera présenté au centre de sûreté de la daïra d’Es-Sania mais il a disparu dans la nuit sans laisser de traces. Les quatre agents de police de permanence ont alors été arrêtés.
Selon les déclarations de ces derniers devant le procureur de la république et le juge d’instruction, l’accusé leurs aurait demandé d’aller aux toilettes pour faire ses ablutions quand il a disparu. Mais après vérification et constat des lieux, il s’est avéré qu’il était impossible à quiconque de s’enfuir par les toilettes, ce qui laisse croire que l’affaire a été montée avec une complicité à l’intérieur du commissariat.
L’accusé a beaucoup de relations, ce qui lui, semble-t-il, permis de bénéficier d’une complicité et de prendre la fuite.
Ennahar/ Omar El Farouk
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- Message n°8
Re: Où va l’Etat algérien ?
Il faut dire que les personnes qui l'avaient aidés a fuguer avaient grand intérêt a le faire....
Dernière édition par PHOENIX le Mer 16 Mar - 11:30, édité 1 fois
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Où est donc passé Chakib Khelil? Depuis son éviction du gouvernement le 28 mai 2010, l'ex-ministre de l'Energie et des Mines fait l'objet de diverses spéculations. On le dit en résidence surveillée en Algérie, ou bien parti aux Etats-Unis où il possède des biens immobiliers, notamment dans le l'Etat du Maryland.
On dit encore qu'il est privé de son passeport. Chakib Khelil se trouve toujours en Algérie, libre de ses mouvements. L’ex-ministre s’est rendu récemment à Oran par route (probablement pour éviter de croiser des gens à l'aéroport ) pour rendre visite à des proches.Sa mère y réside. Par ailleurs, Khelil a mis en vente son appartement de 400 m2, avec ascenseur privé, propriété qu’il a acquise auprès de Sonatrach à la résidence Chaabani, non loin du siège du ministère de l’Energie. Des informations déjà parues - jamais démenties par l'intéressé - dés juillet 2008 indiquaient que cet appartement avait été acquis pour la somme de 1,8 millions de dinars. Soit une bouchée de pain.
L'ex-ministre de l'Energie possède également plusieurs propriétés aux Etats-Unis, mais se s'est jamais expliqué sur la manière et avec quel argent il les avait acquises. D'autant plus que ces acquisitions ne sont pas antérieures à sa nomination comme ministre en décembre 1999, mais elles ont intervenues huit ans plus tard.
En effet, le 24 juillet 2007, Chakib Khelil, son épouse, Najat Arafat Khelil et un entrepreneur privé, Omar Habour (cité dans le scandale de BCIA) ont acquis une propriété dans le Maryland, aux Etats-Unis, pour un montant de 1,56 millions de dollars (http://dc.blockshopper.com/property/4-040-01883002/10201_grosvenor_place). Le couple a également acquis moins d'une année plus tard, le 30 juin 2008, une maison mitoyenne pour 302 000 dollars http://dc.blockshopper.com/property/4-050-01936453/10500_rockville_unit_p-377/) ainsi que d’une autre propriété sise en face pour cette fois-ci un montant de 300 000 dollars ( 10401 Grosvenor Place, Unit: 1109, North Bethesda, Washington, D.C. 20852 | BlockShopper Washington D.C.).
En somme, l'ex-ministre et son épouse auront acquis en une année trois propriétés pour un montant total de 2,1 millions de dollars.
La législation algérienne, loi n° 06-01 du 20 février 2006 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption, fait obligation aux responsables de déclarer leur patrimoine un mois après leur prise de fonction ainsi qu'à la fin du mandat ou à la cessation d'activité. Le texte stipule que « toute personne qui détient un mandat législatif, exécutif, administratif, judiciaire, ou au niveau d’une assemblée populaire locale élue, qu’elle soit nommée ou élue, à titre permanent ou temporaire, qu’elle soit rémunérée ou non, et quel que soit son niveau hiérarchique ou son ancienneté (...) toute autre personne investie d’une fonction ou d’un mandat, même temporaires, rémunérée ou non et concourt, à ce titre, au service d’un organisme public ou d’une entreprise publique, ou de toute autre entreprise dans laquelle l’Etat détient tout ou partie de son capital, ou tout autre entreprise qui assure un service public» (...) « toute autre personne définie comme agent public ou qui y est assimilée conformément à la législation et à la réglementation en vigueur» est dans l'obligation de faire une déclaration de patrimoine.
Or, Chakib Khelil, débarqué du gouvernement en mai 2010, ne s'est pas astreint à cette obligation. L'a-t-il faite en catimini? S'est-il abstenu de se conformer à la législation en vigueur?
Document : le texte de loi du 20 février 2006 relatif à la déclaration de patrimoine : http://www.droit.mjustice.dz/loi_prev_lut_corrupt.pdf
dna-algerie.com
Où est donc passé Chakib Khelil? Depuis son éviction du gouvernement le 28 mai 2010, l'ex-ministre de l'Energie et des Mines fait l'objet de diverses spéculations. On le dit en résidence surveillée en Algérie, ou bien parti aux Etats-Unis où il possède des biens immobiliers, notamment dans le l'Etat du Maryland.
On dit encore qu'il est privé de son passeport. Chakib Khelil se trouve toujours en Algérie, libre de ses mouvements. L’ex-ministre s’est rendu récemment à Oran par route (probablement pour éviter de croiser des gens à l'aéroport ) pour rendre visite à des proches.Sa mère y réside. Par ailleurs, Khelil a mis en vente son appartement de 400 m2, avec ascenseur privé, propriété qu’il a acquise auprès de Sonatrach à la résidence Chaabani, non loin du siège du ministère de l’Energie. Des informations déjà parues - jamais démenties par l'intéressé - dés juillet 2008 indiquaient que cet appartement avait été acquis pour la somme de 1,8 millions de dinars. Soit une bouchée de pain.
L'ex-ministre de l'Energie possède également plusieurs propriétés aux Etats-Unis, mais se s'est jamais expliqué sur la manière et avec quel argent il les avait acquises. D'autant plus que ces acquisitions ne sont pas antérieures à sa nomination comme ministre en décembre 1999, mais elles ont intervenues huit ans plus tard.
En effet, le 24 juillet 2007, Chakib Khelil, son épouse, Najat Arafat Khelil et un entrepreneur privé, Omar Habour (cité dans le scandale de BCIA) ont acquis une propriété dans le Maryland, aux Etats-Unis, pour un montant de 1,56 millions de dollars (http://dc.blockshopper.com/property/4-040-01883002/10201_grosvenor_place). Le couple a également acquis moins d'une année plus tard, le 30 juin 2008, une maison mitoyenne pour 302 000 dollars http://dc.blockshopper.com/property/4-050-01936453/10500_rockville_unit_p-377/) ainsi que d’une autre propriété sise en face pour cette fois-ci un montant de 300 000 dollars ( 10401 Grosvenor Place, Unit: 1109, North Bethesda, Washington, D.C. 20852 | BlockShopper Washington D.C.).
En somme, l'ex-ministre et son épouse auront acquis en une année trois propriétés pour un montant total de 2,1 millions de dollars.
La législation algérienne, loi n° 06-01 du 20 février 2006 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption, fait obligation aux responsables de déclarer leur patrimoine un mois après leur prise de fonction ainsi qu'à la fin du mandat ou à la cessation d'activité. Le texte stipule que « toute personne qui détient un mandat législatif, exécutif, administratif, judiciaire, ou au niveau d’une assemblée populaire locale élue, qu’elle soit nommée ou élue, à titre permanent ou temporaire, qu’elle soit rémunérée ou non, et quel que soit son niveau hiérarchique ou son ancienneté (...) toute autre personne investie d’une fonction ou d’un mandat, même temporaires, rémunérée ou non et concourt, à ce titre, au service d’un organisme public ou d’une entreprise publique, ou de toute autre entreprise dans laquelle l’Etat détient tout ou partie de son capital, ou tout autre entreprise qui assure un service public» (...) « toute autre personne définie comme agent public ou qui y est assimilée conformément à la législation et à la réglementation en vigueur» est dans l'obligation de faire une déclaration de patrimoine.
Or, Chakib Khelil, débarqué du gouvernement en mai 2010, ne s'est pas astreint à cette obligation. L'a-t-il faite en catimini? S'est-il abstenu de se conformer à la législation en vigueur?
Document : le texte de loi du 20 février 2006 relatif à la déclaration de patrimoine : http://www.droit.mjustice.dz/loi_prev_lut_corrupt.pdf
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- Message n°10
Re: Où va l’Etat algérien ?
Et voila ou va l'argent de l'Algerie et des Algeriens et combiens de ces mafieux profitent de la caisse du peuple, des centaines? des miliers?, le jour ou ça va se savoir, nous seront tous choqués par l'ampleur du phénoméne: les biens immobiliers nationaux mal acquis et internationaux, les véhicules, les comptes bancaires, les terrains, les bovins et moutons, les comptes bancaires...etc, et en plus ils ont encore de beaux jours devant eux vu l'acalmie...
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Une quinzaine de jeunes chômeurs ont été grièvement blessés jeudi à Hassi Messaoud, à 800 km au sud-est d’Alger, selon le quotidien «El-Watan». Ils manifestaient contre un bureau officiel d’embauche accusé de corruption. La police a réprimé cette manifestation.
Les incidents ont eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi dans la cité pétrolière de Hassi Messaoud, a indiqué jeudi au quotidien «El-Watan» le porte-parole du Comité national de défense des droits des chômeurs, Tahar Belabes. Outre la quinzaine de blessés, deux autres manifestants auraient été arrêtés, a-t-il encore indiqué.
Un autre représentant des chômeurs a affirmé que les heurts ont débuté lorsque le barrage des manifestants a été levé à la suite de discussions entre les chômeurs et le chef de la sous-préfecture concernée. C’est à ce moment-là, a-t-il dit, qu’une cinquantaine de manifestants ont été violemment pris à partie par les gendarmes.
Environ cinq cents manifestants avaient auparavant érigé des barricades sur la route. «Ils nous ont battus de tous les côtés», a décrit le chômeur. «Beaucoup d’entre nous se sont retrouvés avec une jambe ou un bras cassés, d’autres blessés à la tête».
Le chômage touche officiellement un peu plus de 10% des Algériens, mais il est actuellement supérieur à 21% chez les moins de 30 ans.
Manifestation aussi à Alger
A Alger, des centaines d’agents de la Protection civile ont aussi organisé jeudi un rassemblement devant le siège de l’Union générale des travailleurs algériens pour revendiquer «la pratique de l’action syndicale en toute liberté sur le lieu de travail».
Ils ont encore demandé la réintégration d’agents victimes «de licenciements abusifs» ainsi qu’une amélioration de leur statut.
L’Algérie est secouée depuis plusieurs semaines par des mouvements sociaux touchant tous les secteurs de la société. Le gouvernement a répondu par des promesses de financement de projets sans pouvoir mettre un terme aux revendications politiques et aux grèves.
tribune de geneve
Les incidents ont eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi dans la cité pétrolière de Hassi Messaoud, a indiqué jeudi au quotidien «El-Watan» le porte-parole du Comité national de défense des droits des chômeurs, Tahar Belabes. Outre la quinzaine de blessés, deux autres manifestants auraient été arrêtés, a-t-il encore indiqué.
Un autre représentant des chômeurs a affirmé que les heurts ont débuté lorsque le barrage des manifestants a été levé à la suite de discussions entre les chômeurs et le chef de la sous-préfecture concernée. C’est à ce moment-là, a-t-il dit, qu’une cinquantaine de manifestants ont été violemment pris à partie par les gendarmes.
Environ cinq cents manifestants avaient auparavant érigé des barricades sur la route. «Ils nous ont battus de tous les côtés», a décrit le chômeur. «Beaucoup d’entre nous se sont retrouvés avec une jambe ou un bras cassés, d’autres blessés à la tête».
Le chômage touche officiellement un peu plus de 10% des Algériens, mais il est actuellement supérieur à 21% chez les moins de 30 ans.
Manifestation aussi à Alger
A Alger, des centaines d’agents de la Protection civile ont aussi organisé jeudi un rassemblement devant le siège de l’Union générale des travailleurs algériens pour revendiquer «la pratique de l’action syndicale en toute liberté sur le lieu de travail».
Ils ont encore demandé la réintégration d’agents victimes «de licenciements abusifs» ainsi qu’une amélioration de leur statut.
L’Algérie est secouée depuis plusieurs semaines par des mouvements sociaux touchant tous les secteurs de la société. Le gouvernement a répondu par des promesses de financement de projets sans pouvoir mettre un terme aux revendications politiques et aux grèves.
tribune de geneve
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Re: Où va l’Etat algérien ?
salut
Près d’un millier d’étudiants des grandes écoles ont été tabassés par la police, hier, à quelques mètres de la présidence de la République à El Mouradia.
Le bilan final fait état d’une vingtaine de blessés parmi les manifestants dont cinq dans un état grave. Plusieurs étudiants ont été arrêtés pendant plusieurs heures avant d’être relâchés. Les scènes de confrontation entre les étudiants surchauffés et les brigades antiémeute ont duré toute une journée. Répondant à l’appel de la coordination des grandes écoles, les étudiants en ingéniorat de différentes spécialités se sont rassemblés, à partir de 10 h, à quelques pas du palais présidentiel pour tenir leur sit-in. Cela a fait réagir les policiers, présents en force. Les instructions étaient claires : empêcher les étudiants de se rapprocher de la Présidence.
Encerclés au niveau de la ruelle Alem Abderazak par un important cordon de sécurité, les jeunes révoltés ont scandé, haut et fort, des slogans hostiles au ministre de l’Enseignement supérieur : «Harraoubia dégage», «Nous sommes des étudiants, pas des voyous», «On en a marre de la hogra» ou encore le fameux : «Ulach smah ulach (pas de pardon)». Ils ont interprété plusieurs chants patriotiques, adaptés à leur cause. Les pancartes et les banderoles brandies n’étaient pas moins expressives. On lisait : «Pour une Algérie meilleure, rendez le droit aux ingénieurs», «Où va l’université ?» et «Calcul à la con : 5=3», résumant le point qui les exaspère le plus. C’est-à-dire la classification à la même catégorie d’une licence du système LMD et d’un ingéniorat du système classique. «Notre revendication principale est simple. Puisque la tutelle a abrogé le décret, qu’on nous donne alors un écrit. La seule chose qu’on demande c’est d’annuler le texte égalant entre une licence et un ingéniorat.
Le ministère nous a promis de régler ce problème durant les conférences régionales et lors de la conférence nationale, mais il refuse de nous donner des assurances», a précisé Abed Mahfoudh, délégué de l’Ecole supérieure d’informatique (ESI). «Ils ont annulé le décret et pas les décisions qu’il comportait», a rétorqué Samir, étudiant à l’Ecole nationale supérieure des statistiques et de l’économie appliquée (ENSSEA). «Nous sommes ici pour répondre au ministre qui prétend que 99% de nos revendications ont été satisfaites», a ajouté un autre étudiant. Impatients et agacés par ce qu’ils ont qualifié de «provocations». A l’arrivée d’un renfort des forces de l’ordre, les étudiants ont tenté de forcer le cordon de sécurité.
Vers midi, les manifestants réussissent leur coup. Ils ont bloqué l’avenue de Pékin, menant à la Présidence, pendant près de deux heures. Devant la persistance des étudiants à atteindre leur destination prévue, en l’occurrence la Présidence, les policiers ont dispersé la foule. Plusieurs étudiants ont été malmenés, d’autres ont été tabassés. T-shirt jaune, cartable au dos et carte d’étudiant à la main, Boualem, conduit dans un véhicule de police, n’avait que sa gorge pour crier sa douleur en encaissant une correction honteuse de la part des policiers. Affaiblis et dispersés, les étudiants ne pouvaient même pas quitter les lieux. Des bus de l’Etusa ont été réquisitionnés par la police, en plus des bus universitaires pour déloger les protestataires qui ont osé dénoncer une décision ministérielle.
Source : El watan
Près d’un millier d’étudiants des grandes écoles ont été tabassés par la police, hier, à quelques mètres de la présidence de la République à El Mouradia.
Le bilan final fait état d’une vingtaine de blessés parmi les manifestants dont cinq dans un état grave. Plusieurs étudiants ont été arrêtés pendant plusieurs heures avant d’être relâchés. Les scènes de confrontation entre les étudiants surchauffés et les brigades antiémeute ont duré toute une journée. Répondant à l’appel de la coordination des grandes écoles, les étudiants en ingéniorat de différentes spécialités se sont rassemblés, à partir de 10 h, à quelques pas du palais présidentiel pour tenir leur sit-in. Cela a fait réagir les policiers, présents en force. Les instructions étaient claires : empêcher les étudiants de se rapprocher de la Présidence.
Encerclés au niveau de la ruelle Alem Abderazak par un important cordon de sécurité, les jeunes révoltés ont scandé, haut et fort, des slogans hostiles au ministre de l’Enseignement supérieur : «Harraoubia dégage», «Nous sommes des étudiants, pas des voyous», «On en a marre de la hogra» ou encore le fameux : «Ulach smah ulach (pas de pardon)». Ils ont interprété plusieurs chants patriotiques, adaptés à leur cause. Les pancartes et les banderoles brandies n’étaient pas moins expressives. On lisait : «Pour une Algérie meilleure, rendez le droit aux ingénieurs», «Où va l’université ?» et «Calcul à la con : 5=3», résumant le point qui les exaspère le plus. C’est-à-dire la classification à la même catégorie d’une licence du système LMD et d’un ingéniorat du système classique. «Notre revendication principale est simple. Puisque la tutelle a abrogé le décret, qu’on nous donne alors un écrit. La seule chose qu’on demande c’est d’annuler le texte égalant entre une licence et un ingéniorat.
Le ministère nous a promis de régler ce problème durant les conférences régionales et lors de la conférence nationale, mais il refuse de nous donner des assurances», a précisé Abed Mahfoudh, délégué de l’Ecole supérieure d’informatique (ESI). «Ils ont annulé le décret et pas les décisions qu’il comportait», a rétorqué Samir, étudiant à l’Ecole nationale supérieure des statistiques et de l’économie appliquée (ENSSEA). «Nous sommes ici pour répondre au ministre qui prétend que 99% de nos revendications ont été satisfaites», a ajouté un autre étudiant. Impatients et agacés par ce qu’ils ont qualifié de «provocations». A l’arrivée d’un renfort des forces de l’ordre, les étudiants ont tenté de forcer le cordon de sécurité.
Vers midi, les manifestants réussissent leur coup. Ils ont bloqué l’avenue de Pékin, menant à la Présidence, pendant près de deux heures. Devant la persistance des étudiants à atteindre leur destination prévue, en l’occurrence la Présidence, les policiers ont dispersé la foule. Plusieurs étudiants ont été malmenés, d’autres ont été tabassés. T-shirt jaune, cartable au dos et carte d’étudiant à la main, Boualem, conduit dans un véhicule de police, n’avait que sa gorge pour crier sa douleur en encaissant une correction honteuse de la part des policiers. Affaiblis et dispersés, les étudiants ne pouvaient même pas quitter les lieux. Des bus de l’Etusa ont été réquisitionnés par la police, en plus des bus universitaires pour déloger les protestataires qui ont osé dénoncer une décision ministérielle.
Source : El watan
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- Message n°13
Re: Où va l’Etat algérien ?
Bonjour, je ne sais pas quelle est la realité des conditions de vie d'un etudiant dans les résidences universitaires, mais a l'epoque et personnellement, je garde un trés mauvais souvenir de l'etat calamiteux des residences et des restos-U, hygiene catastrophique, des cas d'intoxications, des cafards, les rats...enfin, il est temps que l'etudiant Algerien se voit ameliorer ses conditions de vie universitaires par l'augmentation par quatre au minimum de la bourse de misére et de la qualité des prestations alimentaires, de la qualité de l'enseignement et des moyens pedagogiques et le plus important biensûre c'est de lui assuré un poste de travail a la hauteur de ses competences....on peut rêver...il est la le moment de demander gain de cause puisque les " HBI " (gardes communaux) ont obtenu l'ensemble de leurs revendications...normal, il s'agit d'un etat policier repressif pendant ce temps la, ces etudiants qui constituent l'avenir du pays sont reprimés sauvagement par des bourricots de policiers qui dans la plupart non pas posés "le cul" sur les chaises du collége....alors tenez-bon ETUDIANTS!!!.
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- Message n°14
Re: Où va l’Etat algérien ?
SALUT
le pouvoir ferait mieux de les laisser s'exprimer sinon la révolte ça va se généraliser.
le pouvoir ferait mieux de les laisser s'exprimer sinon la révolte ça va se généraliser.
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- Message n°15
Re: Où va l’Etat algérien ?
FEDERER a écrit:SALUT
le pouvoir ferait mieux de les laisser s'exprimer sinon la révolte ça va se généraliser.
Tant mieux Federer, le peuple est en ébulition, c'est maintenant qu'il faut que ça explose, si le fer refroidit, ça sera trop tard et il faudra attendre une autre ére pour que les choses change, le vent du changement est la, il faut savoir orienter sa voile et prendre le vent dans la bonne direction!.
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- Message n°16
Re: Où va l’Etat algérien ?
Les étudiants bravent l’interdit
Tous les cordons de sécurité déployés pour empêcher les marcheurs ont volé en éclats devant la détermination des étudiants.
Pari tenu. Les étudiants ont réussi leur défi. Ils étaient des dizaines de milliers (150.000 selon les organisateurs, entre 20.000 et 30.000 selon d’autres sources) à marcher, hier, sur Alger et ce, de la Grande-Poste à la présidence de la République.
Bastonnés, matraqués et agressés, puis divisés en trois groupes, les étudiants qui ont répondu à l’appel de la Coordination nationale autonome des étudiants (Cnae), n’ont reculé devant aucun obstacle, et ont sillonné les rues de la capitale. Tous les cordons de sécurité déployés pour empêcher les marcheurs ont volé en éclats devant la détermination des étudiants. Prévu initialement de la Grande-Poste au Palais du gouvernement, les organisateurs ont finalement changé d’itinéraire et décidé de «monter» à El Mouradia, en guise de protestation contre les brutalités policières.
Le long de l’itinéraire (Grande-Poste-El Mouradia), les étudiants ont franchi cinq barrières sécuritaires. Arrivés au Golfe, à quelque cent mètres du siège de la Présidence, ils ont été bloqués par un double cordon sécuritaire: le premier constitué par des milliers d’agents de l’ordre et le second par des dizaines de fourgons de police qui ont bouclé hermétiquement le passage.
Des bousculades et des affrontements ont éclaté, notamment au niveau de la Présidence, entre étudiants et agents de l’ordre faisant plus de 150 blessés. Selon un officier de police, il y a eu plus de 70 policiers blessés alors que du côté des organisateurs, on dénombre plus de 100 étudiants dont certains avec du sang sur le visage.
Le film de la marche
Aux environs de 10 heures du matin, la Grande-Poste était totalement bouclée par un impressionnant dispositif des forces de l’ordre. Les étudiants ont déjoué le piège en se rassemblant au niveau de la place Emir-Abdelkader. D’une seule voix, ils scandent: «Etudiants, étudiants!», «Khawa khawa, zekkara fi l wizara», «Algérie libre et démocratique!». A 10h30 minutes, la procession humaine a déferlé sur la Grande-Poste. Les cordons sécuritaires ont résisté quelques minutes, en bastonnant et en réprimant brutalement les étudiants.
Enragés par ce traitement policier, les universitaires ont répondu en criant «Marche pacifique». Les agents de l’ordre ne voulaient rien comprendre. La tension est montée d’un cran et comme un tsunami, les étudiants ont forcé tous les cordons de sécurité déployés autour de la Grande-Poste.Des slogans politiques commencent à fuser «Ulac smah ulac», «Nous sommes toujours des combattants», scandaient-ils, en jetant à terre les barrières dressées par la police.
Après ce passage forcé, les étudiants ont décidé de changer l’itinéraire de la marche et de rejoindre El Mouradia au lieu du Palais du gouvernement.
Une déferlante humaine
Il est 11 heures. A 11 heures 10 minutes, ils ont tenté de forcer le portail de la Fac centrale mais se sont vite ravisés. «One, twoo, tree où va l’Algérie?», scandent-ils encore à ce niveau.
La déferlante humaine a emprunté le boulevard Mohamed V pour rejoindre le Palais présidentiel. «Qui sont ceux-là, les étudiants», crient-ils à tue-tête le long de ce boulevard. Arrivés au niveau du Palais du peuple à 11h30 minutes, les marcheurs furent accueillis par un cordon sécuritaire qui n’a pas trop résisté devant la détermination estudiantine.A ce niveau, les étudiants ont radicalisé leur mouvement. «Le peuple veut faire tomber le système», «Ulc smah ulac», clament-ils d’une seule voix.
Au fur et à mesure que la procession humaine avance, les cordons de sécurité cèdent face à ce tsunami humain. Les manifestants ont atteint le Golfe vers 12h30 minutes dans une atmosphère de fête, recevant des bouteilles d’eau de la part des riverains.
A 14h05, les forces de l’ordre donnent l’assaut et attaquent violemment les étudiants, blessant des dizaines.
Les étudiants ont été repoussés et traqués jusqu’au boulevard Krim Belkacem où un autre dispositif impressionnant les attendait de pied ferme.A 15h 20, les manifestants ont rejoint la Grande-Poste et c’est la fiesta.
Vingt-cinq minutes plus tard, un étudiant membre de la Cnae a pris la parole pour promettre d’autres actions pour les jours prochains. «Nous reviendrons», a-t-il promis.
Karim AIMEUR(L'expression).
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- Message n°17
Re: Où va l’Etat algérien ?
En tout cas bravo l'avenir est entre vos mains !!
Pff..ff ....la sécurité, leurs descendances connaitront ca aussi. Pauvre jeunesse vos avez du chemin à faire !
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- Message n°18
Re: Où va l’Etat algérien ?
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- Message n°19
Re: Où va l’Etat algérien ?
salut
Les parlementaires algériens percevront une prime de fin de mandat de 270 millions de centimes chacun couvrant dix mois de salaire, selon le Budget 2012 de l’APN, actuellement en gestation.
Ce dernier marque une hausse considérable de près de 66% avec un surplus de plus de 200 milliards de centimes par rapport à l’exercice 2011. Les indemnités des députés algériens ont toujours étaient sujet à polémique.
Les salaires des «représentants» du peuple sont souvent considérés comme «indécents» et «injustifiés» au vu de l’activité morose des députés.
Source : Algerie-focus.com
Les parlementaires algériens percevront une prime de fin de mandat de 270 millions de centimes chacun couvrant dix mois de salaire, selon le Budget 2012 de l’APN, actuellement en gestation.
Ce dernier marque une hausse considérable de près de 66% avec un surplus de plus de 200 milliards de centimes par rapport à l’exercice 2011. Les indemnités des députés algériens ont toujours étaient sujet à polémique.
Les salaires des «représentants» du peuple sont souvent considérés comme «indécents» et «injustifiés» au vu de l’activité morose des députés.
Source : Algerie-focus.com
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- Message n°20
Corruption : l’Algérie dégringole de 7 places
salut
L’ONG de lutte contre la corruption Transparency International (TI) a rendu public aujourd’hui, le jeudi 1er décembre, son Indice de perception de la corruption (IPC) pour l’année 2011. 183 pays y figurent — dont l’Algérie —, contre 178 en 2010. L’Algérie obtient la très mauvaise note de 2,9 sur 10, la même que celle de l’année dernière, et la 112ème place, reculant de 7 places par rapport au classement de 2010 ! L’Algérie a fait l’objet de 7 enquêtes et études d’organisations internationales indépendantes, enquêtes qui convergent toutes vers les mêmes résultats. L’indice 2011 note 183 pays et territoires de 0 (extrêmement corrompu) à 10 (extrêmement intègre) selon les niveaux de corruption perçus dans le secteur public. Il utilise les données de 17 enquêtes portant sur des facteurs tels que l’application des lois anti-corruption, l’accès à l’information et les conflits d’intérêts.
Pour l’Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC), "ces très mauvais résultats de l’Algérie pour la 9ème année consécutive, ne sont pas une surprise, ces dernières années ayant été marqué non seulement par une explosion des affaires de grande corruption, mais aussi par une totale absence de volonté politique du pouvoir à lutter contre la corruption".
Haut niveau de corruption
Toujours pour l’AACC, "le très net recul de 7 places est révélateur de l’aggravation de la situation qui prévaut en Algérie en matière de gouvernance" ; l’évolution des scores de l’IPC et des classements par pays d’une année à l’autre permettant d’évaluer la vigueur et l’efficacité des efforts déployés par les pouvoirs publics en matière de lutte contre la corruption. L’AACC précise par ailleurs qu’une note inférieure à 3 sur 10 signifie l’existence d’un haut niveau de corruption au sein des institutions de l’Etat. Pour rappel, l’Algérie avait obtenu en 2010, et ce, pour la 8e année consécutive, une très mauvaise note — 2,9 sur 10, et un très mauvais classement, la 105e place sur 178 pays classés. Quels avaient été les scores de l’Algérie de 2003 à 2009 ? En 2009 : 2,8 sur 10 et 111e place ; 2008 : 3,2 sur 10 et 92e place sur 180 pays classés ; en 2007 : 3 sur 10, et la 99e place ; 2006 : 3,1 sur 10 et 84e place (sur 163 pays) ; 2005 : 2,8 et 97e place (sur 159 pays) ; en 2004 : 2,7 et 97e place (146 pays) ; et en 2003 : 2,6 et 88e place (sur 133 pays).
Avant le "Printemps arabe", un rapport de Transparency International portant sur la région Moyen-Orient-Maghreb soulignait que le népotisme, les pots-de-vin et le clientélisme étaient si profondément ancrés dans la vie quotidienne que même si des lois anti-corruption étaient en place, elles n’avaient que peu d’effet, surtout lorsqu’elles sont de très mauvaise qualité et ne sont pas du tout appliquées comme c’est le cas de l’Algérie.
Mais pour l’AACC, "le pouvoir algérien ne fait pas uniquement semblant de lutter contre la corruption – ce qui ne trompe plus personne -, il s’acharne surtout à combattre les organisations et les militants politiques et associatifs qui dénoncent la corruption et essaient de multiplier les initiatives pour la contrer". "Plus grave, ce pouvoir affiche de plus en plus ouvertement ses pratiques autoritaires, répressives et liberticides, osant appeler "Réformes" ce qui s’avère être des projets de loi remettant en cause les quelques acquis très chers aux Algériens, dont les libertés de la presse et d’association". Selon l’AACC, "le pouvoir algérien gangréné par la corruption est prêt à tout pour se maintenir en place – pouvoir absolu, corrompant absolument -, manipulant à souhait le Code des marchés publics, le vidant de toute sa substance ; instrumentalisant la justice, aujourd’hui plus que jamais, dont le traitement judiciaire à plusieurs vitesses des grands scandales de corruption est un des aspects les plus sombres ; réprimant, harcelant, emprisonnant, en toute illégalité, tout citoyen qui ose rendre publique des détournements et autre gabegie".
Pour Transparency International, les résultats de l’IPC 2011 confirment "une crise de la gouvernance, et les manifestations de l’année 2011, un peu partout dans le monde, témoignent de la colère ressentie contre la corruption dans le monde politique et le secteur public". Pour cette ONG, "la corruption continue d’affaiblir de trop nombreux pays à travers le monde". Selon elle, "l’Indice de perception de la corruption 2011montre que certains gouvernements échouent à protéger leurs citoyens de la corruption, qu’il s’agisse de détournements de ressources publiques, de pots-de-vin ou de prises de décisions tenues secrètes."
Transparency International considère que "les manifestations organisées à travers le monde, souvent alimentées par la corruption et l’instabilité économique, montraient clairement que les citoyens avaient le sentiment que leurs dirigeants et institutions publiques n’étaient ni assez transparents, ni assez responsables."
"Cette année nous avons vu la corruption dénoncée sur les banderoles des manifestants, riches ou pauvres. Que ce soit dans l’Europe touchée par la crise de la dette ou dans le monde arabe qui entrent dans une nouvelle ère politique, les dirigeants doivent entendre ces aspirations à de meilleurs gouvernements", a déclaré Huguette Labelle, la Présidente de Transparency International.
Les pays de la zone euro atteints par la crise des dettes, en partie en raison de l’échec des autorités à empêcher la pratique des pots-de-vin et l’évasion fiscale, facteurs clés de cette crise, font partie des pays de l’Union Européenne ayant reçu les scores les plus bas.
L’Association algérienne de lutte contre la corruption : Centre familial de Ben Aknoun, Alger
Source : Le Matin DZ
L’ONG de lutte contre la corruption Transparency International (TI) a rendu public aujourd’hui, le jeudi 1er décembre, son Indice de perception de la corruption (IPC) pour l’année 2011. 183 pays y figurent — dont l’Algérie —, contre 178 en 2010. L’Algérie obtient la très mauvaise note de 2,9 sur 10, la même que celle de l’année dernière, et la 112ème place, reculant de 7 places par rapport au classement de 2010 ! L’Algérie a fait l’objet de 7 enquêtes et études d’organisations internationales indépendantes, enquêtes qui convergent toutes vers les mêmes résultats. L’indice 2011 note 183 pays et territoires de 0 (extrêmement corrompu) à 10 (extrêmement intègre) selon les niveaux de corruption perçus dans le secteur public. Il utilise les données de 17 enquêtes portant sur des facteurs tels que l’application des lois anti-corruption, l’accès à l’information et les conflits d’intérêts.
Pour l’Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC), "ces très mauvais résultats de l’Algérie pour la 9ème année consécutive, ne sont pas une surprise, ces dernières années ayant été marqué non seulement par une explosion des affaires de grande corruption, mais aussi par une totale absence de volonté politique du pouvoir à lutter contre la corruption".
Haut niveau de corruption
Toujours pour l’AACC, "le très net recul de 7 places est révélateur de l’aggravation de la situation qui prévaut en Algérie en matière de gouvernance" ; l’évolution des scores de l’IPC et des classements par pays d’une année à l’autre permettant d’évaluer la vigueur et l’efficacité des efforts déployés par les pouvoirs publics en matière de lutte contre la corruption. L’AACC précise par ailleurs qu’une note inférieure à 3 sur 10 signifie l’existence d’un haut niveau de corruption au sein des institutions de l’Etat. Pour rappel, l’Algérie avait obtenu en 2010, et ce, pour la 8e année consécutive, une très mauvaise note — 2,9 sur 10, et un très mauvais classement, la 105e place sur 178 pays classés. Quels avaient été les scores de l’Algérie de 2003 à 2009 ? En 2009 : 2,8 sur 10 et 111e place ; 2008 : 3,2 sur 10 et 92e place sur 180 pays classés ; en 2007 : 3 sur 10, et la 99e place ; 2006 : 3,1 sur 10 et 84e place (sur 163 pays) ; 2005 : 2,8 et 97e place (sur 159 pays) ; en 2004 : 2,7 et 97e place (146 pays) ; et en 2003 : 2,6 et 88e place (sur 133 pays).
Avant le "Printemps arabe", un rapport de Transparency International portant sur la région Moyen-Orient-Maghreb soulignait que le népotisme, les pots-de-vin et le clientélisme étaient si profondément ancrés dans la vie quotidienne que même si des lois anti-corruption étaient en place, elles n’avaient que peu d’effet, surtout lorsqu’elles sont de très mauvaise qualité et ne sont pas du tout appliquées comme c’est le cas de l’Algérie.
Mais pour l’AACC, "le pouvoir algérien ne fait pas uniquement semblant de lutter contre la corruption – ce qui ne trompe plus personne -, il s’acharne surtout à combattre les organisations et les militants politiques et associatifs qui dénoncent la corruption et essaient de multiplier les initiatives pour la contrer". "Plus grave, ce pouvoir affiche de plus en plus ouvertement ses pratiques autoritaires, répressives et liberticides, osant appeler "Réformes" ce qui s’avère être des projets de loi remettant en cause les quelques acquis très chers aux Algériens, dont les libertés de la presse et d’association". Selon l’AACC, "le pouvoir algérien gangréné par la corruption est prêt à tout pour se maintenir en place – pouvoir absolu, corrompant absolument -, manipulant à souhait le Code des marchés publics, le vidant de toute sa substance ; instrumentalisant la justice, aujourd’hui plus que jamais, dont le traitement judiciaire à plusieurs vitesses des grands scandales de corruption est un des aspects les plus sombres ; réprimant, harcelant, emprisonnant, en toute illégalité, tout citoyen qui ose rendre publique des détournements et autre gabegie".
Pour Transparency International, les résultats de l’IPC 2011 confirment "une crise de la gouvernance, et les manifestations de l’année 2011, un peu partout dans le monde, témoignent de la colère ressentie contre la corruption dans le monde politique et le secteur public". Pour cette ONG, "la corruption continue d’affaiblir de trop nombreux pays à travers le monde". Selon elle, "l’Indice de perception de la corruption 2011montre que certains gouvernements échouent à protéger leurs citoyens de la corruption, qu’il s’agisse de détournements de ressources publiques, de pots-de-vin ou de prises de décisions tenues secrètes."
Transparency International considère que "les manifestations organisées à travers le monde, souvent alimentées par la corruption et l’instabilité économique, montraient clairement que les citoyens avaient le sentiment que leurs dirigeants et institutions publiques n’étaient ni assez transparents, ni assez responsables."
"Cette année nous avons vu la corruption dénoncée sur les banderoles des manifestants, riches ou pauvres. Que ce soit dans l’Europe touchée par la crise de la dette ou dans le monde arabe qui entrent dans une nouvelle ère politique, les dirigeants doivent entendre ces aspirations à de meilleurs gouvernements", a déclaré Huguette Labelle, la Présidente de Transparency International.
Les pays de la zone euro atteints par la crise des dettes, en partie en raison de l’échec des autorités à empêcher la pratique des pots-de-vin et l’évasion fiscale, facteurs clés de cette crise, font partie des pays de l’Union Européenne ayant reçu les scores les plus bas.
L’Association algérienne de lutte contre la corruption : Centre familial de Ben Aknoun, Alger
Source : Le Matin DZ
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- Message n°21
LOGEMENT SOCIAL
Salut
Violents affrontements à Alger...
De violents affrontements ont opposé ce mercredi 11 janvier les forces de l’ordre aux habitants de la cité Baraka à Baraki, dans le sud d’Alger. Les manifestants protestaient contre la suspension par les autorités de l’opération de relogement, selon des témoins oculaires. Des dizaines de personnes ont bloqué la route reliant la commune de Baraki à celle Larabâa avec des pierres et des pneus brûlés, selon la même source. Les affrontements ont commencé après l'intervention des forces de l'ordre pour débloquer la route. Alors que les manifestants utilisaient des pierres et des cocktails Molotov, les policiers ont usé de balles en caoutchouc pour disperser la foule. Les manifestants ont attaqué le siège de la sûreté de daïra, assurent des témoins sur place. Plusieurs arrestations auraient été effectuées, selon les habitants.
Échauffourées et sit‑in à Oran...
À Oran, dans le quartier populaire de Derb, des échauffourées ont éclaté en début d’après‑midi entre les policiers et des manifestants sortis réclamer leur droit au logement. Les protestataires, habitant dans des logements vétustes à Derb et Sidi El‑Houari, ont investi la rue, après avoir constaté que leurs noms ne figuraient pas sur les listes de pré‑affectation de logements sociaux distribuées mardi par les services de la wilaya. Les policiers, accueillis avec des jets de pierre, ont réussi à ramener le calme dans le quartier, mais la tension demeurait très vive en fin de journée.
Dans la matinée, des habitants de Medioni, un autre quartier populaire d’Oran, ont observé un sit‑in de protestation contre la liste de bénéficiaires de logements sociaux. Ils ont bloqué la circulation automobile sur un grand boulevard et réclamé la présence du chef de la commission qui a effectué les enquêtes sur le terrain pour sélectionner les bénéficiaires de logements sociaux. La police, fortement présente sur les lieux, a accepté la demande des habitants et a escorté sur les lieux le chef de cette commission qui a reconnu publiquement des omissions involontaires dans le choix des familles à visiter pour déterminer si elles répondent aux critères d’attribution de logement social. Le chef de la commission a promis de reprendre son enquête et le rassemblement s’est dispersé dans le calme.
TSA , 11 Janvier 2012.
Violents affrontements à Alger...
De violents affrontements ont opposé ce mercredi 11 janvier les forces de l’ordre aux habitants de la cité Baraka à Baraki, dans le sud d’Alger. Les manifestants protestaient contre la suspension par les autorités de l’opération de relogement, selon des témoins oculaires. Des dizaines de personnes ont bloqué la route reliant la commune de Baraki à celle Larabâa avec des pierres et des pneus brûlés, selon la même source. Les affrontements ont commencé après l'intervention des forces de l'ordre pour débloquer la route. Alors que les manifestants utilisaient des pierres et des cocktails Molotov, les policiers ont usé de balles en caoutchouc pour disperser la foule. Les manifestants ont attaqué le siège de la sûreté de daïra, assurent des témoins sur place. Plusieurs arrestations auraient été effectuées, selon les habitants.
Échauffourées et sit‑in à Oran...
À Oran, dans le quartier populaire de Derb, des échauffourées ont éclaté en début d’après‑midi entre les policiers et des manifestants sortis réclamer leur droit au logement. Les protestataires, habitant dans des logements vétustes à Derb et Sidi El‑Houari, ont investi la rue, après avoir constaté que leurs noms ne figuraient pas sur les listes de pré‑affectation de logements sociaux distribuées mardi par les services de la wilaya. Les policiers, accueillis avec des jets de pierre, ont réussi à ramener le calme dans le quartier, mais la tension demeurait très vive en fin de journée.
Dans la matinée, des habitants de Medioni, un autre quartier populaire d’Oran, ont observé un sit‑in de protestation contre la liste de bénéficiaires de logements sociaux. Ils ont bloqué la circulation automobile sur un grand boulevard et réclamé la présence du chef de la commission qui a effectué les enquêtes sur le terrain pour sélectionner les bénéficiaires de logements sociaux. La police, fortement présente sur les lieux, a accepté la demande des habitants et a escorté sur les lieux le chef de cette commission qui a reconnu publiquement des omissions involontaires dans le choix des familles à visiter pour déterminer si elles répondent aux critères d’attribution de logement social. Le chef de la commission a promis de reprendre son enquête et le rassemblement s’est dispersé dans le calme.
TSA , 11 Janvier 2012.
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- Message n°22
Re: Où va l’Etat algérien ?
ça va encore exploser, tout les signaux d'une nouvelle révolution virent aux rouge, est ce le printemps Algerien qui se prépare? Wait&see!.
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- Message n°23
Re: Où va l’Etat algérien ?
bonjour a tous
Dans notre cher pays l'algerie;ca a toujours etait comme ca, ca eclate par region et ca n abouti jamais a rien et le jour ou tout le monde se levera ca finira certainement comme pour l egypte ou la tunisie, j avais un grand espoir concernant la tunisie mais vu le resultat !!! franchement revolution ou pas les choses ne changeront pas pour les pays d afrique car y a une main externe qui fait que ...!!
Dans notre cher pays l'algerie;ca a toujours etait comme ca, ca eclate par region et ca n abouti jamais a rien et le jour ou tout le monde se levera ca finira certainement comme pour l egypte ou la tunisie, j avais un grand espoir concernant la tunisie mais vu le resultat !!! franchement revolution ou pas les choses ne changeront pas pour les pays d afrique car y a une main externe qui fait que ...!!
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- Message n°24
Re: Où va l’Etat algérien ?
salut
Pour services rendus, une sorte de prime à l’obéissance, les parlementaires s’en iront chacun avec une coquette somme avoisinant les 3 millions de dinars, représentant dix mensualités payées d’avance.
«Je n’ai jamais vu de Parlement aussi soumis, avec un niveau aussi médiocre», confie un cadre haut placé à l’administration de l’APN. De cette Assemblée, il parle avec dégoût : «Je ne veux pas jeter l’anathème sur tous les députés, mais la majorité ne fait montre d’aucune forme de conscience, indifférents aux enjeux de la nation.» L’assemblée de 1997, pourtant issue de la fraude massive, a plus de mérite à ses yeux : «A l’époque, nous n’avions pas atteint un tel degré de dégénérescence, nous n’avions pas une composante aussi prédatrice, copie conforme des milieux politico-maffieux. Aujourd’hui, nous sommes bien en présence d’une faune d’affairistes, accros aux privilèges, avec des réflexes de parvenus et de prédateurs. J’ai failli, plus d’une fois, m’étouffer de honte devant la conduite et l’insuffisance intellectuelle de nos députés, alors qu’on était reçus en délégation par des Parlements étrangers.» «En cinq ans, conclut-il, l’APN n’a institué qu’une seule commission d’enquête, celle sur la flambée des prix de l’huile et du sucre. Mais de qui se moque le Parlement ?»
Soure : EL WATAN
C'est de la dilapidation des richesses Nationale au profit des serviteurs du pouvoir corrompu,incompétent, pervers et criminel qui méprise les Algériens.
Pour services rendus, une sorte de prime à l’obéissance, les parlementaires s’en iront chacun avec une coquette somme avoisinant les 3 millions de dinars, représentant dix mensualités payées d’avance.
«Je n’ai jamais vu de Parlement aussi soumis, avec un niveau aussi médiocre», confie un cadre haut placé à l’administration de l’APN. De cette Assemblée, il parle avec dégoût : «Je ne veux pas jeter l’anathème sur tous les députés, mais la majorité ne fait montre d’aucune forme de conscience, indifférents aux enjeux de la nation.» L’assemblée de 1997, pourtant issue de la fraude massive, a plus de mérite à ses yeux : «A l’époque, nous n’avions pas atteint un tel degré de dégénérescence, nous n’avions pas une composante aussi prédatrice, copie conforme des milieux politico-maffieux. Aujourd’hui, nous sommes bien en présence d’une faune d’affairistes, accros aux privilèges, avec des réflexes de parvenus et de prédateurs. J’ai failli, plus d’une fois, m’étouffer de honte devant la conduite et l’insuffisance intellectuelle de nos députés, alors qu’on était reçus en délégation par des Parlements étrangers.» «En cinq ans, conclut-il, l’APN n’a institué qu’une seule commission d’enquête, celle sur la flambée des prix de l’huile et du sucre. Mais de qui se moque le Parlement ?»
Soure : EL WATAN
C'est de la dilapidation des richesses Nationale au profit des serviteurs du pouvoir corrompu,incompétent, pervers et criminel qui méprise les Algériens.
PHOENIX- Admin
- Nombre de messages : 2816
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Humeur : Cool
Date d'inscription : 22/02/2009
- Message n°25
Re: Où va l’Etat algérien ?
C'est vraiment révoltant, des députés stériles (...) qui ne servent à rien et qui font la sieste dans un grand poulaillet, qui ne pondent rien, ça va éclater, le peuple aura votre peaux!.
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