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cheikh el hasnaoui
dellyssienneNombre de messages : 443
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- Message n°1
cheikh el hasnaoui
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- Message n°2
Re: cheikh el hasnaoui
Salut Dellyssienne, belle chanson bien triste et trés nostalgique du regretté Cheikh El Hasnaoui mort loin de chez lui " fel ghorba ".
dellysNombre de messages : 297
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- Message n°3
Re: cheikh el hasnaoui
pourquoi il ne pouvait pas rentré chez lui??
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- Message n°4
Re: cheikh el hasnaoui
El Hasnaoui de son vrai nom : Mohamed Khelouat disait qu'il partirait comme une fourmi volante " El brik " et ils se poserait, il y vivrait, malheureusement, l'exil etait trés difficile pour lui puisqu'il n'a jamais pû se refaire, entre: l'Algerie, la France puis saint piérre de la reunion ou il décéde en 2002, il n'a jamais retrouvé la tranquilité...
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- Message n°5
Re: cheikh el hasnaoui
De son exil mouvant mais fondateur d'une éthique mélodique à nulle autre pareille, Cheikh El Hasnaoui s'est éteint dans sa longévité créatrice d'autres âges en perpétuelle quête d'une terre intérieure jamais fixée dans sa fécondité mélodique. Il s'est éteint samedi matin à une heure aurorale d'une île - l'île de la Réunion - d'une terre inachevée dans sa naissance, coincée par les flots, vécue par Brel et Matisse dans l'autre île - les Marquises - comme un paradis perdu.
Si Moh n'Amar U Muh, inscrit à l'état civil le 23 juillet 1910 sous le nom patronymique Khelouat Mohammed, a pris le pseudonyme artistique de Cheikh El Hasnaoui qui réfère à sa région natale, le âarch des Ihesnawen, sur les piémonts fertiles du sud de la ville de Tizi Ouzou, au hameau de Taâzibt, du village Tadart Tamuqrant. En 1912, il perdit sa mère à un âge où on n'en a qu'une prescience fondamentale pour l'âge adulte. A 14 ans, après le dur apprentissage des écoles coraniques appelées timaâmrin, il décide de quitter le village rongé, comme d'autres du pays, par le colon. Il confie, un jour d'été, sur les berges de l'oued, à Si Saïd U L'hadi, un de ses amis d'enfance : « Cette fois, si je quitte le village, je serai comme une fourmi ailée. Là où me poseront mes ailes, j'y resterai. » Premier itinéraire : le giron de Cheikh M'hamed El Anka où, après quelques rudiments de musique dans les cafés chantants de la ville de Tizi Ouzou, il perfectionne son art du mandole aux côtés de Cheikh Mustapha Nador. En 1936, il anime une fête de circoncision avec Cheikh M'hamed à Tahtaha, sur les hauteurs de la Casbah. Il retourne au village un jour d'été de 1936 et sa demi-sur, Fadhma, est toute réjouie de le revoir. Elle n'a gradé de lui, au moment où nous l'avions rencontrée en 1993, que l'image d'un être sensible et généreux : « Il avait insisté auprès de mon père qu'il me prît avec lui à la Casbah pour y faire mes études. Notre père refusa net. Il repartit déçu et, depuis, il ne revint plus jamais au village. » Depuis, les retours au pays natal sont autrement plus forts, dépassant la matérialité de « la valise » pour atteindre ceux de la reconstruction de la nostalgie pour une re-création perpétuelle d'une terre intérieure, « impressive », dans le monde de la sensibilité d'un exil dans lequel il s'éteint non sans l'avoir vaincu, non sans l'avoir forcé à épouser les sublimes Fadhma, Zahia, dans leur mûrissement adolescent et de toutes celles qui dansent le « hol la hop », une musique subliminale dont la mélodie naît aux aurores des amours évanescentes. Fadhma : mythe ou réalité ? Peu importe. Cet amour passionnel dans lequel son créateur, son amant, son prétendant artistique, s'est éteint pour mieux le rejoindre enfin hors des terres d'exil et de la vadrouille des temps et des lieux, est plus présent, charnel et beau qu'il ne le fut peut-être dans la réalité des souvenances. Amour ou amours d'exil ? C'est l'intarissable source mouvementée du répertoire de Cheikh El Hasnaoui qui a su irriguer ses mélodies de ce breuvage ressourçant. L'exil, versant émotionnel de l'émigration, n'est pas un thème, un sujet « sur » lequel on chante, mais, pour le maître de Ya noudjoum ellil ou Bnat essohba deuxième version, plus tranquille et plus onirique, une reconstruction de l'être de féminitude aimée, dans une perpétuelle quête des formes mélodiques. Face à cet exil de la passion, Cheikh El Hasnaoui a déconstruit le « modèle » chaâbi. Le corps de ses mélodies, bien que constituant une « macro-chanson » thématisée, est erratique comme l'absence du corps aimé. Télégraphiques, conçues comme des appels fulgurants au manque passionnel de l'amour tardif et à la carence maternelle, ses chansons sont brèves car elles ne peuvent se permettre, quand la voix a perdu sa référence fondatrice, la répétition, la redondance. Il faut s'assurer du maximum de la réception du message entre « la femme natale et l'homme vaquant », une vacance entendue remplie de celle qui, tour à tour, prend le fleuve tranquille de la mélodie Ya Zahia ou coléreux de Madjitinich. Cette déstructuration du corps mélodique est le génie de Cheikh El Hasnaoui. Et s'il faut interroger la psycho-critique, son exil est à chercher dans ces brièvetés mêmes des chansons qui reconstituent ce couple séparé par les océans, cet amour des « îles » qui, face aux colères océaniques, perdent, un peu plus chaque jour, de terre, pour mieux renaître. Cheikh El Hasnaoui est cette mouvance, est cette île en perpétuelle remise en forme de sa géographie. La fixité mélodique est, paradoxalement, le fruit de cette errance mélodique qui remplit l'âme meurtie de « tamurt ».
Rachid Mokhtari, Le Matin
Auteur de Cheikh El Hasnaoui La Voix de l'errance Editions Chihab 2002
dellysNombre de messages : 297
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- Message n°6
Re: cheikh el hasnaoui
La dernière fois que j'été en france je ne me suis pas senti étranger ya plein de tawa3na
!! et si ta le mal du pays ta qu'a faire un tour a barbes si comme tu été en algerie ! marseille n'en parlons pas on dirait rak fi Oran;) c'est vrais qu'a son époque y avait pas trop d’algériens et moins de moyens de communications,enfin on est jamais vraiment a l'aise que chez soit dans son pays d'origine :(
![Wink](https://2img.net/i/fa/i/smiles/icon_wink.gif)
dellyssienneNombre de messages : 443
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- Message n°7
Re: cheikh el hasnaoui
Bonjour a tous et merci pour toutes ces infos !
La France est un grand pays ; perso je n’habite pas paris ni Marseille, c'est bien vrai que Barbes et certains endroits de Marseille sont surpeuplés de maghrébins bien que paris et Marseille restent de très très belle villes.
Et c’est le cas dans tout les pays ou le taux d immigrations est élevés il y a qu’avoir les ghettos au USA ou au canada d ailleurs ou on peut trouver pleins de maghrébins et ne parler qu'arabe ou kabyle seulement a pleins d'endroits (c'étais mon cas a Montréal !)
Mais ca n'empêche pas qu’on puisse être nostalgique car on a à faire a toutes les populations du mondes (asiatique, anglais, espagnoles, italiens Europe de l est ....) c'est ce qui fait la richesse de ces pays, le mélange des cultures...
On est toujours attache a son pays d’origine surtout quand on y a grandit, c’est toujours difficiles de quitter ses parents, ses proches, ses amis et changer ses habitudes et cette nostalgie grandit d avantage avec les années car même en rentrant chez nous ce n'est plus la même chose, les gens évoluent et les temps changent et je sais que la nostalgie est plus grande quand on habite encore plus loin ! Heureusement qu’aujourd’hui grâce a l'évolution et la concurrence le téléphone coute moins cher et le net est a la portee de tous.
La France est un grand pays ; perso je n’habite pas paris ni Marseille, c'est bien vrai que Barbes et certains endroits de Marseille sont surpeuplés de maghrébins bien que paris et Marseille restent de très très belle villes.
Et c’est le cas dans tout les pays ou le taux d immigrations est élevés il y a qu’avoir les ghettos au USA ou au canada d ailleurs ou on peut trouver pleins de maghrébins et ne parler qu'arabe ou kabyle seulement a pleins d'endroits (c'étais mon cas a Montréal !)
Mais ca n'empêche pas qu’on puisse être nostalgique car on a à faire a toutes les populations du mondes (asiatique, anglais, espagnoles, italiens Europe de l est ....) c'est ce qui fait la richesse de ces pays, le mélange des cultures...
On est toujours attache a son pays d’origine surtout quand on y a grandit, c’est toujours difficiles de quitter ses parents, ses proches, ses amis et changer ses habitudes et cette nostalgie grandit d avantage avec les années car même en rentrant chez nous ce n'est plus la même chose, les gens évoluent et les temps changent et je sais que la nostalgie est plus grande quand on habite encore plus loin ! Heureusement qu’aujourd’hui grâce a l'évolution et la concurrence le téléphone coute moins cher et le net est a la portee de tous.
PHOENIX- Admin
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- Message n°8
Re: cheikh el hasnaoui
La nostalgie du pays et des siens grandit de plus en plus d'un jour à l'autre et l'appel de la terre qui nous a vue naitre devient de plus en plus fort...tout comme les saumons qui lorsque a leurs naissances en hauts des fleuves regagnent l'ocean pour y vivre et prosperer, une fois adulte reviennent exactement sur leurs lieux de naissance, perpetuent a leurs tour le cycle de la vie en assurant leurs descendance et ainsi perir par la même occasion...
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