salut
Ue quinzaine de maisons construites en bord de mer à Cap Djinet (30 km à l’est de Boumerdès) ont été envahies, dans la soirée de samedi, par les eaux de la Méditerranée.
Les familles qui y habitent ont été contraintes de quitter leurs maisons durant la nuit, de crainte d’être emportées par les vagues en furie. Certains habitants du site affirment qu’ils vivent la peur au ventre depuis plusieurs années, notamment après la construction de deux digues au niveau du nouveau port dans le but de mettre un terme au phénomène d’ensablement survenu sur la rive ouest de la ville depuis 2010. Mais les autorités semblent attendre qu’il y ait mort d’homme pour intervenir.
Pourtant, ce ne sont pas les logements qui manquent. La daïra de Bordj Menaïel dispose de nombreux chalets inoccupés et de plus de 200 logements sociaux locatifs en attente d’être attribués depuis plusieurs années. Les bâtisses inondées ont été érigées anarchiquement à quelques mètres du rivage. «Les autorités ont recensé 30 constructions. Elles nous ont promis de nous attribuer des chalets, provisoirement, en attendant l’achèvement des logements lancés dans le cadre du programme de résorption de l’habitat précaire, mais en vain», déplore un trentenaire qui dit avoir passé la nuit à la belle étoile.
Le problème de l’avancée de la mer est signalé également au niveau de l’oued Sébaou en raison du pillage du sable. Les agriculteurs de la région indiquent que l’eau pompée dans ce cours d’eau pour irriguer leurs champs est salée...
Source Elwatan
Ue quinzaine de maisons construites en bord de mer à Cap Djinet (30 km à l’est de Boumerdès) ont été envahies, dans la soirée de samedi, par les eaux de la Méditerranée.
Les familles qui y habitent ont été contraintes de quitter leurs maisons durant la nuit, de crainte d’être emportées par les vagues en furie. Certains habitants du site affirment qu’ils vivent la peur au ventre depuis plusieurs années, notamment après la construction de deux digues au niveau du nouveau port dans le but de mettre un terme au phénomène d’ensablement survenu sur la rive ouest de la ville depuis 2010. Mais les autorités semblent attendre qu’il y ait mort d’homme pour intervenir.
Pourtant, ce ne sont pas les logements qui manquent. La daïra de Bordj Menaïel dispose de nombreux chalets inoccupés et de plus de 200 logements sociaux locatifs en attente d’être attribués depuis plusieurs années. Les bâtisses inondées ont été érigées anarchiquement à quelques mètres du rivage. «Les autorités ont recensé 30 constructions. Elles nous ont promis de nous attribuer des chalets, provisoirement, en attendant l’achèvement des logements lancés dans le cadre du programme de résorption de l’habitat précaire, mais en vain», déplore un trentenaire qui dit avoir passé la nuit à la belle étoile.
Le problème de l’avancée de la mer est signalé également au niveau de l’oued Sébaou en raison du pillage du sable. Les agriculteurs de la région indiquent que l’eau pompée dans ce cours d’eau pour irriguer leurs champs est salée...
Source Elwatan