Les Droits de l'Homme ne vont pas bien mais vont mieux. L'Algérie fait des efforts ». Farouk Ksentini, président de la Commission Nationale Consultative de Promotion et de Protection des Droits de l'Homme (CNCPPDH), s'est défendu mercredi matin sur la Chaîne III de la radio nationale, des accusations de complaisance apparues dans les derniers rapports de plusieurs ONG internationale sur la situation des droits de l'homme en Algérie.
« Ce ne sont pas des références absolues. Nous n'avons pas à nous imprégner d'un quelconque complexe », a déclaré M. Ksentini. En juin dernier, l'ONU a retiré à la CNCPPDH son accréditation en dénonçant sa dépendance envers le pouvoir politique. L'organisation internationale doit réétudier en mars cette question. Farouk Ksentini a affirmé que la commission était en train de travailler sur ce point.
Concernant la polémique sur les listes noires françaises et américaines, Farouk Ksentini a condamné ces mesures « injustes, discriminatoires, pas justifiées et inadmissibles ». Il a affirmé avoir saisi l'ambassadeur des Etats-Unis sur cette question. Il s'est dit « extrêmement favorable » sur d'éventuelles mesures de réciprocité évoquées hier par le ministre de l'Intérieur Yazid Zerhouni.
Le président de la CNCPPDH s'est également exprimé sur le débat sur l'identité nationale qui agite la France. « Il faut que cela s'arrête. Cela participe d'une haine contre l'islam ». Concernant la possible interdiction de la burqa, il a dénoncé une mesure « drastique ». « C'est vrai que la burqa peut poser problème mais on peut en discuter autrement », a-t-il ajouté.
Enfin, il a annoncé avoir reçu une représentation des familles des disparus de la décennie noire, qui refusent toujours les indemnisations proposées par l'Etat dans le cadre de la politique de réconciliation nationale. « Ce n'est pas une question d'indemnisation. Ces familles ont besoin d'autre chose. Toute la lumière doit être faite. Elles ont été gravement blessées et elles méritent toute mon attention. Je ne peux qu'enregistrer leurs doléances et les transmettre a qui de droit », a dit Farouk Ksentini.
TSA-Algerie
« Ce ne sont pas des références absolues. Nous n'avons pas à nous imprégner d'un quelconque complexe », a déclaré M. Ksentini. En juin dernier, l'ONU a retiré à la CNCPPDH son accréditation en dénonçant sa dépendance envers le pouvoir politique. L'organisation internationale doit réétudier en mars cette question. Farouk Ksentini a affirmé que la commission était en train de travailler sur ce point.
Concernant la polémique sur les listes noires françaises et américaines, Farouk Ksentini a condamné ces mesures « injustes, discriminatoires, pas justifiées et inadmissibles ». Il a affirmé avoir saisi l'ambassadeur des Etats-Unis sur cette question. Il s'est dit « extrêmement favorable » sur d'éventuelles mesures de réciprocité évoquées hier par le ministre de l'Intérieur Yazid Zerhouni.
Le président de la CNCPPDH s'est également exprimé sur le débat sur l'identité nationale qui agite la France. « Il faut que cela s'arrête. Cela participe d'une haine contre l'islam ». Concernant la possible interdiction de la burqa, il a dénoncé une mesure « drastique ». « C'est vrai que la burqa peut poser problème mais on peut en discuter autrement », a-t-il ajouté.
Enfin, il a annoncé avoir reçu une représentation des familles des disparus de la décennie noire, qui refusent toujours les indemnisations proposées par l'Etat dans le cadre de la politique de réconciliation nationale. « Ce n'est pas une question d'indemnisation. Ces familles ont besoin d'autre chose. Toute la lumière doit être faite. Elles ont été gravement blessées et elles méritent toute mon attention. Je ne peux qu'enregistrer leurs doléances et les transmettre a qui de droit », a dit Farouk Ksentini.
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