par Le problème de l’environnement en Algérie a pris de telles proportions qu’il faudrait en parler à travers tous les médias, lui consacrer le maximum de reportages. Il faut montrer aux gens ! Les choquer ! Étaler des photos de rues sales dans des pages entières de journaux ! J’espère qu’il y aura la contribution de la télé, ils avaient déjà le fameux “Kouider el mouessekh”, ils peuvent très bien le sortir des archives pour commencer.
Malheureusement, les gens en majorité n’en sont pas conscients ! Il faut leur faire comprendre que ce n’est pas normal d’habiter dans une cité sale, une ville sale, marcher dans une rue sale, encore moins quand il s’agit de la capitale. Ce n’est pas normal de jeter sa canette, sa bouteille ou n’importe quoi par terre une fois inutilisable. Ce n’est pas normal de cracher par terre (étrange besoin… marquer son territoire ?) Ce n’est pas normal de poser son sachet d’ordures ménagères hors du bac à ordures !
Il faut dire ce qu’il en est ! Nous sommes devenus sales ! L’aspect de nos ville donne une idée sur nous-mêmes. Nous somme classé 3e pays le plus sale de la planète. La honte ! Nous assistons quotidiennement au paysage triste et hideux de la capitale (les autres villes, aussi j’imagine), la saleté fait partie de notre vie.
Il faut que les services d’entretien travaillent de façon plus ordonnée et régulière, qu’il soient irréprochables dans leurs taches, afin d’éviter de rejeter la balle à l’autre. Il nous restera la phase complexe : le citoyen !
Pour ce dernier, je pense que mis à part la sensibilisation, il faut passer aux sanctions. Il n’y a que comme ça qu’on peut arriver à des résultats. Un procès pour celui qui jette n’importe quoi, n’importe où, à n’importe quel moment. C’est à peu près le cas de la ceinture de sécurité, tout le monde la met.
Pour le cas des habitations collectives, immeubles ou cités, si il y a infraction sans coupable visible, il faut alors sanctionner tout le monde (procès inclus dans les factures, mises en demeures…) Suite à ça, chacun fera en sorte que son voisin respectera l’environnement de peur d’être sanctionné par sa faute. Il faut une police de l’environnement, munie d’un centre d’appel.
En gros, il faut sanctionner sévèrement. J’espère que l'opération “Quartier propre”, prévue pour septembre et annoncée par le ministère de l'Environnement, apportera une solution définitive à ce terrible fléau.
Mourad,
31 ans (Alger)
Liberte.
