Samsung Blue Earth : plus verte la vie ?
Oyez, oyez, Terriens ! Pour que la planète reste bleue, dame technologie se met au vert. C'est en tout cas ce que nous assurent les fabricants d'équipements en tous genres. Sur le marché du mobile, Samsung prend ses marques sur le Green avec son téléphone Blue Earth.
Au moment du renouvellement de mobile, les critères sont multiples : ergonomie, fonctionnalités, réseau, multimédia… Le choix écologique arrive avec de nouveaux téléphones censés réduire l’empreinte carbone. Premiers sur ce marché, le GD510 Pop de LG et le Blue Earth de Samsung. Nous avons pu prendre en main ce dernier.
Recyclage
Sortons-le de sa boîte en carton recyclé transformable au choix en pot à crayon ou en cadre photo. Le bleu est de rigueur pour ce terminal « vert ». On aimera… ou pas. L’appareil se montre agréable à la prise en main. Peut-être la coque, conçue à partir de plastiques recyclés, est-elle un poil trop épaisse. La finition est plutôt correcte pour un téléphone de cette gamme, même si les designers auraient pu éviter la fine « gouttière » sur le côté, entre l’écran et la coque : les poussières risquent de s’y loger.
L’écran tactile AMOLED de 3 pouces et d’une résolution de 240×400 pixels se révèle de qualité tant en terme de lisibilité (luminosité, contraste) que de sensibilité (bonnes réactions au passage des doigts).
Lumière SVP
On remarque immédiatement la présence des capteurs solaires sur le dos de l’appareil. Le Blue Earth peut ainsi être rechargé partiellement sans solliciter son chargeur. Si vous travaillez près d’une fenêtre ou dans un environnement très lumineux (lumière naturelle exclusivement), cette fonction est la bienvenue. Sur le Blue Earth, une heure d’exposition à la lumière naturelle équivaut en moyenne à 10 minutes de conversation en 3G.
Toujours dans cette optique d’économie d’énergie, après un raccordement au chargeur (exempt de substances nocives, comme le phtalate), une alerte signale la charge complète du mobile que vous pouvez alors débrancher du secteur. En fonctionnement, un mode éco permet d’économiser la batterie en jouant sur le temps de veille et la luminosité de l’écran.
Trucs et ficelles
La navigation dans les menus est plutôt simple et intuitive. La gestion du répertoire est facile, et un widget permet dès la page d’accueil de rentrer ses dix contacts favoris pour les joindre plus rapidement par téléphone, SMS ou mail. Même si le tactile fonctionne bien, le Blue Earth ne propose hélas pas de clavier virtuel complet azerty. Les amateurs de longs textes sur le développement durable iront voir ailleurs. Quelques fonctions et astuces sont bienvenues comme la mise sous silence de la sonnerie qui s’opère juste en retournant le mobile écran contre table. La fonction écomètre vous permet de voir combien vous avez économisé de C02 en préférant la marche à votre véhicule personnel et le nombre d’arbres sauvés par votre attitude écologique. Un gadget vert pour faire plaisir à Idéfix ?
De tout, un peu !
En ce qui concerne l’accès au Net, la suite Google (Maps, Earth et gmail) est présente ; une trentaine d’applications sont proposées d’origine sans possibilité d’ajouts ultérieurs et un navigateur permet de consulter ses sites favoris à condition de ne pas être trop exigeant sur la rapidité et la fluidité du surf : bref, c’est un smartphone standard, qui ne joue pas dans la même cour (le même jardin ?) que l’iPhone ou le HTC Hero.
Côté multifonction, le Blue Earth permet de photographier, de filmer et d’écouter de la musique, le tout de façon moyenne.
En mode téléphonie classique, le son est correct, à condition de ne pas pousser le volume. Notons aussi que le Blue Earth a tendance à perdre le signal dans des environnements où d’autres mobiles tiennent bon : ascenseurs, parkings.
L’autonomie du mobile est plutôt satisfaisante. Deux voire trois jours si vous n’êtes pas un grand surfeur.
En résumé, l’écolo-phone de Samsung est une initiative limitée mais intéressante sur un marché qui ne fait pas figure de premier de la classe en matière d’environnement. Le Blue Earth conviendra à un grand public écosensibilisé qui recherche un téléphone prêt à l’emploi sans se montrer trop exigeant sur les fonctionnalités Web ou le multimédia.
Lisa Terzy


Oyez, oyez, Terriens ! Pour que la planète reste bleue, dame technologie se met au vert. C'est en tout cas ce que nous assurent les fabricants d'équipements en tous genres. Sur le marché du mobile, Samsung prend ses marques sur le Green avec son téléphone Blue Earth.
Au moment du renouvellement de mobile, les critères sont multiples : ergonomie, fonctionnalités, réseau, multimédia… Le choix écologique arrive avec de nouveaux téléphones censés réduire l’empreinte carbone. Premiers sur ce marché, le GD510 Pop de LG et le Blue Earth de Samsung. Nous avons pu prendre en main ce dernier.
Recyclage
Sortons-le de sa boîte en carton recyclé transformable au choix en pot à crayon ou en cadre photo. Le bleu est de rigueur pour ce terminal « vert ». On aimera… ou pas. L’appareil se montre agréable à la prise en main. Peut-être la coque, conçue à partir de plastiques recyclés, est-elle un poil trop épaisse. La finition est plutôt correcte pour un téléphone de cette gamme, même si les designers auraient pu éviter la fine « gouttière » sur le côté, entre l’écran et la coque : les poussières risquent de s’y loger.
L’écran tactile AMOLED de 3 pouces et d’une résolution de 240×400 pixels se révèle de qualité tant en terme de lisibilité (luminosité, contraste) que de sensibilité (bonnes réactions au passage des doigts).
Lumière SVP
On remarque immédiatement la présence des capteurs solaires sur le dos de l’appareil. Le Blue Earth peut ainsi être rechargé partiellement sans solliciter son chargeur. Si vous travaillez près d’une fenêtre ou dans un environnement très lumineux (lumière naturelle exclusivement), cette fonction est la bienvenue. Sur le Blue Earth, une heure d’exposition à la lumière naturelle équivaut en moyenne à 10 minutes de conversation en 3G.
Toujours dans cette optique d’économie d’énergie, après un raccordement au chargeur (exempt de substances nocives, comme le phtalate), une alerte signale la charge complète du mobile que vous pouvez alors débrancher du secteur. En fonctionnement, un mode éco permet d’économiser la batterie en jouant sur le temps de veille et la luminosité de l’écran.
Trucs et ficelles
La navigation dans les menus est plutôt simple et intuitive. La gestion du répertoire est facile, et un widget permet dès la page d’accueil de rentrer ses dix contacts favoris pour les joindre plus rapidement par téléphone, SMS ou mail. Même si le tactile fonctionne bien, le Blue Earth ne propose hélas pas de clavier virtuel complet azerty. Les amateurs de longs textes sur le développement durable iront voir ailleurs. Quelques fonctions et astuces sont bienvenues comme la mise sous silence de la sonnerie qui s’opère juste en retournant le mobile écran contre table. La fonction écomètre vous permet de voir combien vous avez économisé de C02 en préférant la marche à votre véhicule personnel et le nombre d’arbres sauvés par votre attitude écologique. Un gadget vert pour faire plaisir à Idéfix ?
De tout, un peu !
En ce qui concerne l’accès au Net, la suite Google (Maps, Earth et gmail) est présente ; une trentaine d’applications sont proposées d’origine sans possibilité d’ajouts ultérieurs et un navigateur permet de consulter ses sites favoris à condition de ne pas être trop exigeant sur la rapidité et la fluidité du surf : bref, c’est un smartphone standard, qui ne joue pas dans la même cour (le même jardin ?) que l’iPhone ou le HTC Hero.
Côté multifonction, le Blue Earth permet de photographier, de filmer et d’écouter de la musique, le tout de façon moyenne.
En mode téléphonie classique, le son est correct, à condition de ne pas pousser le volume. Notons aussi que le Blue Earth a tendance à perdre le signal dans des environnements où d’autres mobiles tiennent bon : ascenseurs, parkings.
L’autonomie du mobile est plutôt satisfaisante. Deux voire trois jours si vous n’êtes pas un grand surfeur.
En résumé, l’écolo-phone de Samsung est une initiative limitée mais intéressante sur un marché qui ne fait pas figure de premier de la classe en matière d’environnement. Le Blue Earth conviendra à un grand public écosensibilisé qui recherche un téléphone prêt à l’emploi sans se montrer trop exigeant sur les fonctionnalités Web ou le multimédia.
Lisa Terzy

