Une bavure policière provoque de violentes émeutes à Zemmouri près de Boumerdes

Au moins quatre policiers et plusieurs personnes ont été blessés au cours des émeutes qui ont éclaté ce weekend à Zemmouri, à l’est de Boumerdes à la suite de la mort, mercredi soir, d’un jeune de 22 ans tué par des policiers qu’il faisait du jogging dans une forêt avoisinante.
Des édifices publics comme l’Hôtel de ville ou l’agence de la SEEAL ont été brûlés et saccagés par les manifestants.
Selon des sources locales, la victime était en train de faire du sport dans une forêt à la périphérie de la ville lorsque des policiers engagés dans une opération antiterroriste lui ont intimé l’ordre de s’arrêter. N’ayant pas entendu les injonctions policières en raison des oreillettes de son baladeur MP3, le jeune homme a été tué sur le coup de trois balles, selon ces sources.
Vendredi après midi, la tension n’était toujours pas retombée malgré les renforts de brigades antiémeutes dépêchées sur les lieux. Les citoyens exigeaient la présence du premier responsable de la police, selon les mêmes sources.
Il y a près d’un mois un incident similaire a eu lieu à Naciria. En 2001, l’assassinat de Guermah Massinissa dans les locaux de la gendarmerie avait provoqué de violentes émeutes en Kabylie faisant 126 morts parmi les manifestants.

TSA.

La ville de Zemmouri, située à l’est de Boumerdes, a retrouvé samedi 24 avril un calme précaire après deux jours d’émeutes qui ont suivi la mort dans des conditions non encore élucidées d’un jeune de 22 ans tué par un policier. Les forces antiémeutes fortement déployées continuent de patrouiller dans la ville, et les principaux bâtiments publics sont sous haute surveillance. Les habitants exigent désormais des autorités locales la vérité sur la mort de Hamza Belarbi.

Selon la version officielle, des policiers en patrouille dans une forêt avoisinante ont demandé au jeune Hamza de s’arrêter, mais ce dernier qui faisait du sport, n’avait pas entendu en raison des oreillettes de son baladeur MP3. Cependant, des habitants ont une autre version des faits. Selon eux, le jeune a été abattu de sept balles par un policier en civil alors qu’il était attablé à un café en plein centre de Zemmouri. L’enquête lancée par les services de sécurité devrait déterminer les circonstances exactes de cette bavure policière.

Il ne s'agit pas de bavures mais d'accidents graves qui se produisent couramment sur tout le territoire algérien.
comprenez surtout que tout Algérien de n'importe quelle région qu'il soit devient automatiquement haggar dès lors qu'il en a le pouvoir.

Bavure policière à Zemmouri : plusieurs policiers entendus par la justice

Le policier, qui a blessé mortellement le jeune Hamza Larbi mercredi dernier à Zemmouri, a été entendu par le juge d’instruction chargé de l’affaire au Tribunal de Boumerdes, a appris, lundi 26 avril, TSA de source judiciaire. D’autres policiers qui étaient présents au moment des faits, ont également été entendus par le juge dans l’enquête sur la mort de Hamza Larbi. Cette enquête a été déclenchée après une plainte de la famille de la victime, selon la même source.

Le policier auteur des coups de feu mortels, dont l’identité n’a pas été révélée, a affirmé au juge avoir tiré par erreur et tué accidentellement le jeune Hamza au cours d’une opération policière. L’auteur de la bavure a été délesté de son arme et mis au repos par le chef de la sûreté de la wilaya de Boumerdes en attendant les résultats de l’enquête en cours.

La ville de Zemmouri près de Boumerdes a connu deux jours d’émeutes, jeudi et vendredi derniers, après la mort du jeune Hamza. Les manifestants en colère ont incendié des édifices publics et exigé des autorités locales la vérité totale sur cette bavure.

Le policier auteur du coup de feu sous mandat de dépôt

Rebondissement dans l’affaire de la mort du jeune Hamza de Zemmouri, puisque le policier auteur du coup de feu a été placé, avant-hier, dans la soirée, sous mandat de dépôt par le juge d’instruction près le tribunal de Boumerdès pour le chef d’accusation “coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner”, a-t-on appris de sources bien informées.

Le policier a été incarcéré hier à la prison de Tidjelabine, en attendant son jugement qui interviendra à la fin de l’instruction. Mais le chef d’accusation retenu pour le moment, à la faveur des témoignages des personnes présentes lors du jour de drame, risque de changer puisque c’est l’instruction qui va faire la lumière sur ce qui s’est réellement passé mercredi dernier à Zemmouri. Le juge va également exploiter l’enquête balistique et d’autres éléments du dossier pour établir définitivement les chefs d'accusation prévus par le code pénal. Par ailleurs, on a appris que le jugement des trois manifestants, prévu hier au niveau du tribunal de Boumerdès, a été reporté sur demande de leurs avocats. Pour rappel, ces trois manifestants, âgés entre 20 et 35 ans, natifs de Zemmouri, ont été placés sous mandat de dépôt avant-hier par le juge d’instruction près le tribunal de Boumerdès pour les chefs d’accusation “attroupement, dégradation des biens de l’État et agression contre les forces de l’ordre”. Dix autres personnes accusées également d’attroupement ont été présentées au juge en citation directe, alors que six et trois autres personnes majeures, accusées d’avoir pris part à ces manifestations, ont été libérées.

17 manifestants condamnés

Les dix sept jeunes manifestants arrêtés lors de la révolte populaire à Zemmouri après l’assassinat du jeune Hamza Belarbi suite à une bévue policière, ont été jugés hier par le tribunal pénal de Boumerdès. Les accusés devaient répondre des chefs d’inculpation retenus contre eux à savoir l’atteinte aux agents de l’ordre, la destruction de biens publics et l’attroupement non autorisé. Après leur arrestation, trois des 17 accusés en question ont été mis sous mandat de dépôts par le procureur de la République. Ces trois accusés ont été condamnés à 18 mois de prison alors que les quatorze autres, eux, ont été condamnés à un an de prison.
A. Massinissa- Courrier d'Algerie.com

Quand le pouvoir fait dans la repression contre des jeunes qui ont manifesté contre l'assassinat par des policiers d'un des leurs!, pouvoir assassin!!!.

salut
Le chef de la BMPG (Brigade mobile de la police judiciaire) a été tué, hier en fin de journée, suite à l’explosion d’une bombe artisanale. La victime a été tuée au moment où elle s’apprêtait à effectuer, avec d’autres éléments de ce corps de police, le désamorçage d’une bombe artisanale qui a été découverte par les ouvriers de la DTP sur la route reliant Zemmouri à Si Mustapha. Nos sources précisent que le chef de la BMPG a rendu l’âme peu de temps après son transfert vers l’hôpital de Aïn Naâdja.
La victime a succédé au défunt T. Tahar, tué lui aussi dans un attentat terroriste perpétré par un groupe terroriste à quelques encablures de la ville de Zemmouri en mai 2009.

ca ne finira donc jamais !!!

Oui, dellyssienne, maheureusement, c'est la réalité qu'on essaye à tout prix d'occulter. Mes salutations.