Vox populi : Cri de détresse d’un retraité
Dans sa contribution à cette rubrique, M. Sahraoui Tayeb a soulevé un épineux problème relatif à la vie des seniors, mais il doit savoir qu’il n’est pas le seul sexagénaire retraité, désabusé et dépouillé par l’inflation et dégoûté par l’absence d’équité envers cette catégorie de citoyens. Sachez Monsieur Sahraoui Tayeb que bon nombre de vos semblables et de cadres supérieurs qui ont pris leur retraite avant 1999 sont dans votre situation.
Leur pension de retraite, dite «confortable», n’équivaut même pas au salaire actuel d’un manutentionnaire d’une société mixte. Ceux qui ont eu la chance de rester au travail après eux et qui ont eu l’avantage de bénéficier des nouvelles pratiques salariales (vingt fois supérieures à celles pratiquées à l’époque) avec primes indexées sont partis en retraite avec des pensions bien confortables et des primes les mettant à l’abri du besoin pour quelque temps. De plus, par la volonté de ce ministre du Travail qui semble n’avoir aucune notion d’équité, ils ont le bénéfice du même taux de réajustement annuel de leur pension que les plus démunis. Au lieu d’apporter les correctifs à ces injustices notoires, le fossé se creuse en ajoutant l’inflation galopante à deux chiffres, ce qui place les anciens retraités dans une situation inextricable et de plus en plus précaire. Face au grand danger qui menace cette catégorie de retraités, le seul moyen de défense reste la création d’un syndicat autonome fort, loin de l’apathie connue de l’UGTA et de sa compromission flagrante avec la bureaucratie des décideurs. A ce titre, il est demandé à tous les anciens retraités de manifester leur souhait de constituer un ensemble homogène de défense de leur droit pour assurer la prise en charge effective de leurs intérêts, tout en restant loin des appareils politiciens. La création de cette force de revendication et de propositions pragmatiques et surtout de défense des retraités est le seul moyen de porter haut et fort la voix des personnes qui hier avaient pris à bras-le-corps l’édification du pays mais restent les oubliés de l’administration actuelle. Il faut passer du statut de victime et d’oublié à celui de force de contribution active.
Beyat.Le soir d'Algerie.
Dans sa contribution à cette rubrique, M. Sahraoui Tayeb a soulevé un épineux problème relatif à la vie des seniors, mais il doit savoir qu’il n’est pas le seul sexagénaire retraité, désabusé et dépouillé par l’inflation et dégoûté par l’absence d’équité envers cette catégorie de citoyens. Sachez Monsieur Sahraoui Tayeb que bon nombre de vos semblables et de cadres supérieurs qui ont pris leur retraite avant 1999 sont dans votre situation.
Leur pension de retraite, dite «confortable», n’équivaut même pas au salaire actuel d’un manutentionnaire d’une société mixte. Ceux qui ont eu la chance de rester au travail après eux et qui ont eu l’avantage de bénéficier des nouvelles pratiques salariales (vingt fois supérieures à celles pratiquées à l’époque) avec primes indexées sont partis en retraite avec des pensions bien confortables et des primes les mettant à l’abri du besoin pour quelque temps. De plus, par la volonté de ce ministre du Travail qui semble n’avoir aucune notion d’équité, ils ont le bénéfice du même taux de réajustement annuel de leur pension que les plus démunis. Au lieu d’apporter les correctifs à ces injustices notoires, le fossé se creuse en ajoutant l’inflation galopante à deux chiffres, ce qui place les anciens retraités dans une situation inextricable et de plus en plus précaire. Face au grand danger qui menace cette catégorie de retraités, le seul moyen de défense reste la création d’un syndicat autonome fort, loin de l’apathie connue de l’UGTA et de sa compromission flagrante avec la bureaucratie des décideurs. A ce titre, il est demandé à tous les anciens retraités de manifester leur souhait de constituer un ensemble homogène de défense de leur droit pour assurer la prise en charge effective de leurs intérêts, tout en restant loin des appareils politiciens. La création de cette force de revendication et de propositions pragmatiques et surtout de défense des retraités est le seul moyen de porter haut et fort la voix des personnes qui hier avaient pris à bras-le-corps l’édification du pays mais restent les oubliés de l’administration actuelle. Il faut passer du statut de victime et d’oublié à celui de force de contribution active.
Beyat.Le soir d'Algerie.