par salut
Cheb Akil a succombé a ses blessures cette nuit à Tanger dans un accident de voiture. Le chanteur de raï était accompagné de sa femme, enceinte. Blessée grièvement, elle a été transférée à l’hôpital Arayech (Tanger). Cheb Akil devait se produire au Palais des étoiles ce 14 juin. Cheb Akil, est né en 1983, à
Khemis-Miliana, une ville moyenne, à mi-chemin entre Alger et Oran, double héritière d’un patrimoine Châabi algérois et d’un raï à accent rural.
Tout petit, Cheb Akil écoutait ses aînés Cheb Khaled et Cheb Mami avant de s’enticher du raï love de Cheb Hasni et passe le plus clair de son temps à chanter et à susciter l’admiration de ses copains. Il a à peine 13 ans quand il est sollicité par un producteur pour enregistrer une première cassette.
C’est par sa voix chaude et nuancée que Cheb Akil fera la différence, d’autant qu’il s’avère être un joueur de synthé frisant l’excellence par ses lignes mélodiques tranchant avec celles, trop tracées et trop convenues et sans imagination d’autres musiciens officiant derrière cet instrument clé du raï.
Cheb Akil, qui s’est produit partout en Algérie en jouant parfois les prolongations (il a chanté pendant quatre mois à Bejaia, capitale de la petite Kabylie) a enthousiasmé les spectateurs du Sfina, un endroit très côté de la corniche algéroise et a brisé le tabou qui consiste pour les producteurs oranais à n’enregistrer que les gens de leur région.
Puisse Dieu Tout-Puissant lui accorder toute Sa Miséricorde et l’accueillir en Son Vaste Paradis. A Dieu nous appartenons et à lui nous retournerons
Cheb Akil a succombé a ses blessures cette nuit à Tanger dans un accident de voiture. Le chanteur de raï était accompagné de sa femme, enceinte. Blessée grièvement, elle a été transférée à l’hôpital Arayech (Tanger). Cheb Akil devait se produire au Palais des étoiles ce 14 juin. Cheb Akil, est né en 1983, à
Khemis-Miliana, une ville moyenne, à mi-chemin entre Alger et Oran, double héritière d’un patrimoine Châabi algérois et d’un raï à accent rural.
Tout petit, Cheb Akil écoutait ses aînés Cheb Khaled et Cheb Mami avant de s’enticher du raï love de Cheb Hasni et passe le plus clair de son temps à chanter et à susciter l’admiration de ses copains. Il a à peine 13 ans quand il est sollicité par un producteur pour enregistrer une première cassette.
C’est par sa voix chaude et nuancée que Cheb Akil fera la différence, d’autant qu’il s’avère être un joueur de synthé frisant l’excellence par ses lignes mélodiques tranchant avec celles, trop tracées et trop convenues et sans imagination d’autres musiciens officiant derrière cet instrument clé du raï.
Cheb Akil, qui s’est produit partout en Algérie en jouant parfois les prolongations (il a chanté pendant quatre mois à Bejaia, capitale de la petite Kabylie) a enthousiasmé les spectateurs du Sfina, un endroit très côté de la corniche algéroise et a brisé le tabou qui consiste pour les producteurs oranais à n’enregistrer que les gens de leur région.
Puisse Dieu Tout-Puissant lui accorder toute Sa Miséricorde et l’accueillir en Son Vaste Paradis. A Dieu nous appartenons et à lui nous retournerons
