[b]Mr Fernand Georges Isidore WIDAL est né le 09 Mars 1862 à Dellys (Wilaya de Boumerdès - Algérie).
Il est décédé le 14 Janvier 1929 à Paris à l'âge de 67 ans.
Médecin et bactériologiste français, il est l'élève de Dieulafoy à Paris avant de devenir chef de service à l'hôpital Cochin.
Emule de Pasteur, il consacre ses travaux à trois grands types de pathologies : les fièvres infectieuses (typhoïde en particulier), la néphrologie et l'allergologie.
En 1887, avec son ami André Chantemesse (1851-1919), il établit une classification des germes typho-colibacillaires en fonction de leurs caractères de fermentation.
L'année suivante, il expérimente le premier vaccin contre la typhoïde sur des animaux de laboratoire. Il réitèrera l'expérience lors de la Première Guerre mondiale sur des soldats.
En 1889, il démontre l'origine streptococcique de la fièvre puerpérale et de l'érysipèle dans un ouvrage intitulé Etude sur l'infection puerpérale, la phlegmatia alba dolens et l'érysipèle.
En 1896, il constate qu'il est possible d'identifier des maladies infectieuses en agglutinant les bactéries reconnues par le sérum du malade et accède à la célébrité en posant le sérodiagnostic de la fièvre typhoïde par agglutination spécifique.
En 1900, il introduit le principe de l'étude cytologique du liquide de ponction pleurale et en 1902, celui de l'examen cytochimique du liquide céphalorachidien.
Il réalise d'autres travaux sur les phlébites et l'état de choc puis devient spécialiste des affections rénales. Il constate notamment l'importance du sel dans la pathogénie des oedèmes et propose un régime déchlorurant (ou désodé : sans sel).
Il établit les "règles de Widal" qui fixent le pronostic des néphrites et démontre en 1904 l'importance clinique de l'urée dans l'évaluation de la fonction rénale et dans l'appréciation du taux d'azotémie, reflet du catabolisme protidique.
Puis il s'intéresse aux maladies allergiques. Nommé Professeur de pathologie et de médecine interne à la faculté de Paris en 1911, il réalise en 1914, avec Etienne Brissaud (1882-1951) et Pierre Abrami (1878-1945), sa fameuse expérience sur un berger asthmatique :
Arrow les trois chercheurs provoquent une crise d'asthme chez ce berger soumis à son insu à la laine de mouton, évoquant pour la première fois la nature allergique de la maladie. Pierre Abrami démontrera ensuite l'exactitude de cette théorie avec les pollens des graminées.
Fernand Widal devient membre de l'Académie de médecine en 1906 et de l'Académie des sciences en 1919.
Dans son ouvrage "Orientations de la médecine", paru en 1911, Widal propose de repenser la médecine en ne classant plus les maladies par organes, mais avec le souci permanent de conjuguer l'examen clinique et les techniques de laboratoire, puisque l'organisme est un "tout".
Il est décédé le 14 Janvier 1929 à Paris à l'âge de 67 ans.
Médecin et bactériologiste français, il est l'élève de Dieulafoy à Paris avant de devenir chef de service à l'hôpital Cochin.
Emule de Pasteur, il consacre ses travaux à trois grands types de pathologies : les fièvres infectieuses (typhoïde en particulier), la néphrologie et l'allergologie.
En 1887, avec son ami André Chantemesse (1851-1919), il établit une classification des germes typho-colibacillaires en fonction de leurs caractères de fermentation.
L'année suivante, il expérimente le premier vaccin contre la typhoïde sur des animaux de laboratoire. Il réitèrera l'expérience lors de la Première Guerre mondiale sur des soldats.
En 1889, il démontre l'origine streptococcique de la fièvre puerpérale et de l'érysipèle dans un ouvrage intitulé Etude sur l'infection puerpérale, la phlegmatia alba dolens et l'érysipèle.
En 1896, il constate qu'il est possible d'identifier des maladies infectieuses en agglutinant les bactéries reconnues par le sérum du malade et accède à la célébrité en posant le sérodiagnostic de la fièvre typhoïde par agglutination spécifique.
En 1900, il introduit le principe de l'étude cytologique du liquide de ponction pleurale et en 1902, celui de l'examen cytochimique du liquide céphalorachidien.
Il réalise d'autres travaux sur les phlébites et l'état de choc puis devient spécialiste des affections rénales. Il constate notamment l'importance du sel dans la pathogénie des oedèmes et propose un régime déchlorurant (ou désodé : sans sel).
Il établit les "règles de Widal" qui fixent le pronostic des néphrites et démontre en 1904 l'importance clinique de l'urée dans l'évaluation de la fonction rénale et dans l'appréciation du taux d'azotémie, reflet du catabolisme protidique.
Puis il s'intéresse aux maladies allergiques. Nommé Professeur de pathologie et de médecine interne à la faculté de Paris en 1911, il réalise en 1914, avec Etienne Brissaud (1882-1951) et Pierre Abrami (1878-1945), sa fameuse expérience sur un berger asthmatique :
Arrow les trois chercheurs provoquent une crise d'asthme chez ce berger soumis à son insu à la laine de mouton, évoquant pour la première fois la nature allergique de la maladie. Pierre Abrami démontrera ensuite l'exactitude de cette théorie avec les pollens des graminées.
Fernand Widal devient membre de l'Académie de médecine en 1906 et de l'Académie des sciences en 1919.
Dans son ouvrage "Orientations de la médecine", paru en 1911, Widal propose de repenser la médecine en ne classant plus les maladies par organes, mais avec le souci permanent de conjuguer l'examen clinique et les techniques de laboratoire, puisque l'organisme est un "tout".