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La petite Kainat Soomro, alors qu'elle n'était âgée que de treize ans, a été enlevée par quatre hommes en magasinant un cadeau pour sa nièce. Séquestrée pendant plusieurs jours, elle fut violée à répétition. Bien qu'elle ait réussi à s'enfuir quelques jours plus tard, elle était devenue une femme «impure» ayant eu des relations sexuelles hors mariage. Comme le veut la tradition locale, sa famille fut sommée de l'assassiner dans un rituel très répandu que l'on appelle «crime d'honneur», qui constitue d'ailleurs 46% de tous les meurtres perpétrés contre des femmes au Pakistan, selon la Commission des Droits de l'Homme. Le nombre réel serait encore plus grand, puisque plusieurs familles diraient que leur fille s'est enlevé la vie.
The Atlantic raconte l'histoire de la famille de la jeune Kainat, aujourd'hui âgée de 17 ans, qui a refusé de la tuer, et qui tente tant bien que mal de faire arrêter et condamner ses agresseurs. Les Soomro ont essayé d'intenter des poursuites mais ont perdu le procès à la Cour municipale, parce que les autorités refusaient de rechercher des preuves.
Le Daily Times rapporte que la famille a été victime de plusieurs attaques; le frère aîné de Kainat a été assassiné l'an dernier. Selon les Soomro, on l'aurait tué parce que la jeune fille a osé parler publiquement de son viol, devenant dès lors une célébrité locale. Régulièrement harcelés et battus par des hommes affiliés aux agresseurs de la jeune fille, ils sont aussi victimes de menaces de mort, mais désirent tout de même obtenir réparation.
Ils iront jusqu'en Cour Suprême, s'il le faut, dit Kainat: «Je veux la justice, et je n'arrêterai pas tant qu'elle n'aura pas été faite.»
La petite Kainat Soomro, alors qu'elle n'était âgée que de treize ans, a été enlevée par quatre hommes en magasinant un cadeau pour sa nièce. Séquestrée pendant plusieurs jours, elle fut violée à répétition. Bien qu'elle ait réussi à s'enfuir quelques jours plus tard, elle était devenue une femme «impure» ayant eu des relations sexuelles hors mariage. Comme le veut la tradition locale, sa famille fut sommée de l'assassiner dans un rituel très répandu que l'on appelle «crime d'honneur», qui constitue d'ailleurs 46% de tous les meurtres perpétrés contre des femmes au Pakistan, selon la Commission des Droits de l'Homme. Le nombre réel serait encore plus grand, puisque plusieurs familles diraient que leur fille s'est enlevé la vie.
The Atlantic raconte l'histoire de la famille de la jeune Kainat, aujourd'hui âgée de 17 ans, qui a refusé de la tuer, et qui tente tant bien que mal de faire arrêter et condamner ses agresseurs. Les Soomro ont essayé d'intenter des poursuites mais ont perdu le procès à la Cour municipale, parce que les autorités refusaient de rechercher des preuves.
Le Daily Times rapporte que la famille a été victime de plusieurs attaques; le frère aîné de Kainat a été assassiné l'an dernier. Selon les Soomro, on l'aurait tué parce que la jeune fille a osé parler publiquement de son viol, devenant dès lors une célébrité locale. Régulièrement harcelés et battus par des hommes affiliés aux agresseurs de la jeune fille, ils sont aussi victimes de menaces de mort, mais désirent tout de même obtenir réparation.
Ils iront jusqu'en Cour Suprême, s'il le faut, dit Kainat: «Je veux la justice, et je n'arrêterai pas tant qu'elle n'aura pas été faite.»