par SALUT
Après l'annonce faite que l'état, via la Sonatrach, allait racheter quatre clubs de football (MCA, CSC,MCO, JSS) par le tout puissant groupe, lui-même, où par le truchement de ses filiales, il fallait nécessairement s'attendre à une réaction des 27 autres clubs laissés pour compte (hormis l'USMA qui a été privatisée en faveur du patron du groupe ETRHB).
Face à cette levée de boucliers qui fait désordre et produit déjà un mécontentement dans 25 villes (Oran et Constantine comptent 2 équipes chacune), il est fort à parier que les pouvoirs publics seront obligés, pour corriger cette énorme bourde qui dénote une fois de plus la faculté de nos autorités à anticiper sur l'avenir, de changer de fusil d'épaule pour s'extirper de ce panier à crabes où ils n'auraient jamais dû s'aventurer .
Pour ce faire, soit :
Les autorités font machine arrière toute : une solution qui corroborera la fâcheuse impression que la décision a été prise précipitamment, en l'absence de réflexion sérieuse. Cela aménera à reconnaître qu'elles se sont trompées. Impensable !
Ou alors, elles décident de sponsoriser généreusement les 27 clubs frondeurs. Certains trouveront avantage car ils continueront à présider aux destinées de leur club grâce à la générosité de l'état et en toute liberté.
Enfin, la 3ème hypothèse consiste à sommer Sonatrach de racheter les 27 clubs restants à travers ses innombrables filiales et sociétés affiliées (ce qui fera 31 équipes plus l'USMA).
Cette dernière hypothèse, si elle se concrétise, aura pour effet d'être innovante en la matière. On sera le seul pays au monde où le championnat de football professionnel sera organisé avec toutes les équipes appartenant à un seul propriétaire, en l'occurrence la Société Sonatrach, et une équipe en "guest star" (l'USMA).
Naturellement les mauvaises langues argueront que cette situation risque de générer des conflits d'intérêts et que les règles d'éthique sont susceptibles d'être bafouées.
J'imagine déjà la réaction des esprits mal pensants, toujours opposés à ce qui est d'essence algérienne et qui ne se priveront pas de rappeler que la Sonatrach organise déjà un championnat inter-unités regroupant des équipes composées de travailleurs de ses différentes unités et filiales.
Pourtant, grâce à cette décision innovante, l'Algérie sera le seul pays au monde à organiser un championnat corporatif professionnel.
En outre, cette résolution aura le mérite de loger confortablement nos équipes dans un championnat corporatif qui correspond à leurs valeurs réelles (footballistique et marchande).
Pour boucler la boucle, ces équipes devront, fatalement, s'affilier à la ligue sport et travail, domiciliée comme il se doit à Djenan el Malik, siège de la Sonatrach.
Ps: Ironie du sort, les équipes de Hassi Messaoud et Hassi R 'Mel ne sont pas concernées par cette récupération car elles évoluent dans le championnat amateur
Par Farid GH.
Après l'annonce faite que l'état, via la Sonatrach, allait racheter quatre clubs de football (MCA, CSC,MCO, JSS) par le tout puissant groupe, lui-même, où par le truchement de ses filiales, il fallait nécessairement s'attendre à une réaction des 27 autres clubs laissés pour compte (hormis l'USMA qui a été privatisée en faveur du patron du groupe ETRHB).
Face à cette levée de boucliers qui fait désordre et produit déjà un mécontentement dans 25 villes (Oran et Constantine comptent 2 équipes chacune), il est fort à parier que les pouvoirs publics seront obligés, pour corriger cette énorme bourde qui dénote une fois de plus la faculté de nos autorités à anticiper sur l'avenir, de changer de fusil d'épaule pour s'extirper de ce panier à crabes où ils n'auraient jamais dû s'aventurer .
Pour ce faire, soit :
Les autorités font machine arrière toute : une solution qui corroborera la fâcheuse impression que la décision a été prise précipitamment, en l'absence de réflexion sérieuse. Cela aménera à reconnaître qu'elles se sont trompées. Impensable !
Ou alors, elles décident de sponsoriser généreusement les 27 clubs frondeurs. Certains trouveront avantage car ils continueront à présider aux destinées de leur club grâce à la générosité de l'état et en toute liberté.
Enfin, la 3ème hypothèse consiste à sommer Sonatrach de racheter les 27 clubs restants à travers ses innombrables filiales et sociétés affiliées (ce qui fera 31 équipes plus l'USMA).
Cette dernière hypothèse, si elle se concrétise, aura pour effet d'être innovante en la matière. On sera le seul pays au monde où le championnat de football professionnel sera organisé avec toutes les équipes appartenant à un seul propriétaire, en l'occurrence la Société Sonatrach, et une équipe en "guest star" (l'USMA).
Naturellement les mauvaises langues argueront que cette situation risque de générer des conflits d'intérêts et que les règles d'éthique sont susceptibles d'être bafouées.
J'imagine déjà la réaction des esprits mal pensants, toujours opposés à ce qui est d'essence algérienne et qui ne se priveront pas de rappeler que la Sonatrach organise déjà un championnat inter-unités regroupant des équipes composées de travailleurs de ses différentes unités et filiales.
Pourtant, grâce à cette décision innovante, l'Algérie sera le seul pays au monde à organiser un championnat corporatif professionnel.
En outre, cette résolution aura le mérite de loger confortablement nos équipes dans un championnat corporatif qui correspond à leurs valeurs réelles (footballistique et marchande).
Pour boucler la boucle, ces équipes devront, fatalement, s'affilier à la ligue sport et travail, domiciliée comme il se doit à Djenan el Malik, siège de la Sonatrach.
Ps: Ironie du sort, les équipes de Hassi Messaoud et Hassi R 'Mel ne sont pas concernées par cette récupération car elles évoluent dans le championnat amateur
Par Farid GH.
Sport et fainéantisme... Où va l'Algérie