L'accès à la plage de Tassalast a été fermé durant la journée de jeudi passé, par les riverains, en l'occurrence les habitants des villages El-Azaieb, Ifighou et Abla. Le coup de force de ces citoyens a été provoqué par « les dépassements constatés dans la gestion de la plage, par un privé, suite à la concession faite par l'APC de quatre solariums et d'un parking ». Une délégation issue des villageois en colère a été reçue par le maire Ferhat Ighilahriz mais elle a quitté l'enceinte de l'APC sans désamorcer la crise. De nouveau, les villageois ont bloqué l'accès à la dite plage durant la matinée de vendredi. Une autre délégation s'apprête à aller à la rencontre du chef de daïra pour tenter de trouver une solution au bras de fer. Retour sur les faits. Selon le comité de village d'El-Azaieb, le concessionnaire s'est rendu coupable de nombreux dépassements dont « le non-respect des limites de la concession, en squattant la quasi-totalité de la plage, en intimidant les jeunes chômeurs riverains pour les chasser des espaces qui ne lui sont pas réservés ainsi qu'en les obligeant à payer une taxe sur la voie piétonnière, non incluse également dans le cahier des charges de la concession ». Les rédacteurs du document remis à la presse, et dont nous détenons une copie, accusent le P/APC d'avoir « fermé les yeux sur l'existence d'un container aménagé en gargote par le concessionnaire ». Un type d'exploitation qui a été refusé « aux jeunes chômeurs riverains sur leurs propres terres ». Le chapelet des dépassements du dit concessionnaire se poursuit encore avec « la taxation du passage, de 20 dinars, à toute personne véhiculée à partir de la rivière Tassalast ». D'ailleurs, les citoyens, auteurs de coup de force du près week-end dernier, étaient, «après avoir maintes fois sollicité l'intervention du P/APC avant que les choses ne s'enveniment », contraints d'agir, « de se réapproprier leurs terres en fermant l'accès à la plage et ce afin de défendre le pain quotidien d'une trentaine de chômeurs du village » En guise de conclusion, le comité de village El-Azaieb espère l'intervention urgente de toutes les autorités concernées, pour trouver «une solution juste, équitable » de la gestion de la plage en question et « pour le droit à un travail honorable des jeunes chômeurs». La crise qui touche cette plage vitrine de la ville de Tigzirt-sur-mer risque de durer et de réveiller d'autres causes latentes du conflit. Enfin, à noter que c'est à l'issue de la réunion de la délégation avec le chef de daira que se dessinera la suite à donner à cette action. Le comité de gestion de cette crise se réunira avec ses citoyens, selon nos informations, dans la soirée du vendredi pour discuter et analyser les événements de la journée. Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions.
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Tigzirt: La plage Tassalast fermée par les riverains
PHOENIX- Admin
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L'accès à la plage de Tassalast a été fermé durant la journée de jeudi passé, par les riverains, en l'occurrence les habitants des villages El-Azaieb, Ifighou et Abla. Le coup de force de ces citoyens a été provoqué par « les dépassements constatés dans la gestion de la plage, par un privé, suite à la concession faite par l'APC de quatre solariums et d'un parking ». Une délégation issue des villageois en colère a été reçue par le maire Ferhat Ighilahriz mais elle a quitté l'enceinte de l'APC sans désamorcer la crise. De nouveau, les villageois ont bloqué l'accès à la dite plage durant la matinée de vendredi. Une autre délégation s'apprête à aller à la rencontre du chef de daïra pour tenter de trouver une solution au bras de fer. Retour sur les faits. Selon le comité de village d'El-Azaieb, le concessionnaire s'est rendu coupable de nombreux dépassements dont « le non-respect des limites de la concession, en squattant la quasi-totalité de la plage, en intimidant les jeunes chômeurs riverains pour les chasser des espaces qui ne lui sont pas réservés ainsi qu'en les obligeant à payer une taxe sur la voie piétonnière, non incluse également dans le cahier des charges de la concession ». Les rédacteurs du document remis à la presse, et dont nous détenons une copie, accusent le P/APC d'avoir « fermé les yeux sur l'existence d'un container aménagé en gargote par le concessionnaire ». Un type d'exploitation qui a été refusé « aux jeunes chômeurs riverains sur leurs propres terres ». Le chapelet des dépassements du dit concessionnaire se poursuit encore avec « la taxation du passage, de 20 dinars, à toute personne véhiculée à partir de la rivière Tassalast ». D'ailleurs, les citoyens, auteurs de coup de force du près week-end dernier, étaient, «après avoir maintes fois sollicité l'intervention du P/APC avant que les choses ne s'enveniment », contraints d'agir, « de se réapproprier leurs terres en fermant l'accès à la plage et ce afin de défendre le pain quotidien d'une trentaine de chômeurs du village » En guise de conclusion, le comité de village El-Azaieb espère l'intervention urgente de toutes les autorités concernées, pour trouver «une solution juste, équitable » de la gestion de la plage en question et « pour le droit à un travail honorable des jeunes chômeurs». La crise qui touche cette plage vitrine de la ville de Tigzirt-sur-mer risque de durer et de réveiller d'autres causes latentes du conflit. Enfin, à noter que c'est à l'issue de la réunion de la délégation avec le chef de daira que se dessinera la suite à donner à cette action. Le comité de gestion de cette crise se réunira avec ses citoyens, selon nos informations, dans la soirée du vendredi pour discuter et analyser les événements de la journée. Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions.
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normalement la priorite doit etre offerte aux citoyens de cette comune surtous les jeunes c est vrais ces jeunes pour toute une annee en chomage si c est pas les touriste pour en profiter de gagner un peut de sou dans une petite periode de trois mois d'ete leurs avenir les jettes a la delinquence allor le p/apc est responsable de ses citoyens
comme partous dans les villes cotieres
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