Une rencontre-débat sur le patrimoine millénaire de Dellys

L’association Casbah de Dellys a organisé, en collaboration avec l’APC, au centre culturel de Sidi Elmadjni, une rencontre-débat sur le patrimoine que recèle cette ville millénaire.

La conférence a été animée par M. Rachid Bougdal, sismologue à l’université d’Alger, et Mme Yasmina Chaïd, archéologue professeur chercheur à l’université d’Alger et auteure du livre Dellys aux mille temps. Lors de son intervention, Mme Chaïd s’est étalée sur le riche patrimoine et les sites historiques de cette ville de l’est de la wilaya.
Elle a cité le mur de soutènement de La Casbah qui a été érigé par les romains, le château fort construit par les Français et le tombeau du Sidi El Harfi, édifié pendant l’époque ottomane. Mme Chaïd parlera longuement sur la diversité culturelle de cette ville qui a été fondée par un chef de guerre romain Auguste.
La conférencière révèle que plusieurs sites archéologiques, notamment des cimetières couverts et des débris de céramique de l’époque préhistorique, avaient été découverts après le séisme de mai 2003 au sud-est et nord-ouest de la ville.
L’intervenante étaye son propos par des photos représentant diverses stèles, dont l’une illustrant la déesse Saturne est faite en marbre. Au IVe siècle avant J-C, Dellys disposait de sa monnaie et d’un réseau routier des plus denses. Cette région était alors un pôle incontournable pour les puissances de l’époque, à savoir celle des Phéniciens et des Carthaginois. Mme Chaïd souligne que les reliefs architecturals lybico-berbères de la plus ancienne Casbah en Algérie sont conçus avec une pierre solide qui avait résisté à toutes les catastrophes naturelles ayant secoué ladite contrée au fil du temps.
De son côté, M. Bougdal a mis en exergue les effets du séisme de 2003 sur les sites et les monuments archéologiques en insistant sur l’urgence de les réhabiliter afin de préserver la mémoire et le patrimoine de la région.

Liberte.

Semaine culturelle sur le patrimoine

A l’occasion du Mois du patrimoine, la direction de la culture de la wilaya de Boumerdès, a organisé au centre culturel Mohamed Cheikh, récemment rénové, en collaboration avec l’APC de Dellys, une semaine culturelle sous le thème « Patrimoine culturel vecteur d’identité ».




Tout le long de cette manifestation, plusieurs sujets ont été débattus par les conférenciers qui se sont succédés sur l’intervention de M. Hadj Kouider, cadre à la direction de la culture, qui a parlé de l’histoire de la culture de Dellys, ainsi que celle de M. Bennamane Smaïl, archéologue universitaire, qui a parlé de la maison à la casbah de Dellys et sur le personnage de Sid Ahmed Bensalem, un résistant de la région rarement cité dans les manuels d’histoire. En plus de ces interventions, une exposition de photos, d’objets traditionnels, de peinture et de sculpture a été ouverte aux artistes locaux. « En raison du riche patrimoine dont dispose notre ville, Dellys mérite bien un musée local », nous dit l’un des exposants.

Elwatan.com

On fouinons ailleurs sur le personnage historique en l'occurrence AHMED BENSALEM dont le nom a été associé à celui de l'émir Abdelkader lors de sa venue à Dellys.
voila ce que j'ai pu dénicher sur un autre forum, Bensalem dont un proche, était un dignitaire désigné par l'émir pour le représenter en Kabylie afin d’empêcher les autochtones de se rallier à la France comme l'ont fait avant, ceux de la Métidja. Quand l'émir est arrivé à Dellys, il a demandé à son hôte comment il arrivaient à dormir alors qu'il étaient exposés à tous les dangers, du fait qu'il habitaient au bord de la mer. Vous savez qu'elle a été la réponse de Bensalem. Nous avons deux marabouts (sidi-abdelkader et sidi-soussan) pour nous protéger. L'émir, en homme instruit et responsable, lui demanda s'il avait assisté quand les deux marabouts ont fait la promesse de les protéger, ce dernier lui répondait que non.... Le soir venu, l'émir demanda à ses compagnons d'atteler les chevaux et d'aller passer la nuit ailleurs, sous d'autres cieux, plus sûres.