Les habitants de quatre villages - Ichakalen, Aït Chelmoun, Akbou et Abla- de la commune de Tadmaït, située à 20 km à l’ouest de Tizi Ouzou, ont coupé, dimanche 2 mai, la RN 12 reliant la ville de Tizi Ouzou à Alger.
Plus de mille personnes sont descendues dans la rue pour bloquer la circulation automobile créant ainsi un immense bouchon sur la Nationale 12. Dès le matin, les manifestants ont procédé à la fermeture de la route près du carrefour menant au centre-ville de l’ex-camp Maréchal Randon. Menés par leurs comités respectifs, les manifestants ont crié leur colère face à l’abandon par les pouvoirs publics des localités concernées.
Les citoyens demandent depuis des années la prise en charge de certaines revendications liées au cadre de vie. Il s’agit notamment de l’alimentation en eau potable, le bitumage des routes, le réseau d’assainissement, de l’éclairage public et autres commodités.
Vers midi, après des négociations avec la police, les manifestants ont accepté de rouvrir la route à la circulation. Ils se sont dirigés au siège de l'APC pour engager des discussions avec les autorités locales.
La population a eu déjà de par le passé à manifester sa colère dans la rue. Il y a quelques mois, elle a procédé à l’occupation du siège de la mairie de Tadmaït pour les mêmes motifs. Un procédé qui semble bien rôdé en Kabylie où la population, pour se faire entendre, recourt à ce genre d’actions face à l’inaction des autorités publiques.
TSA
Plus de mille personnes sont descendues dans la rue pour bloquer la circulation automobile créant ainsi un immense bouchon sur la Nationale 12. Dès le matin, les manifestants ont procédé à la fermeture de la route près du carrefour menant au centre-ville de l’ex-camp Maréchal Randon. Menés par leurs comités respectifs, les manifestants ont crié leur colère face à l’abandon par les pouvoirs publics des localités concernées.
Les citoyens demandent depuis des années la prise en charge de certaines revendications liées au cadre de vie. Il s’agit notamment de l’alimentation en eau potable, le bitumage des routes, le réseau d’assainissement, de l’éclairage public et autres commodités.
Vers midi, après des négociations avec la police, les manifestants ont accepté de rouvrir la route à la circulation. Ils se sont dirigés au siège de l'APC pour engager des discussions avec les autorités locales.
La population a eu déjà de par le passé à manifester sa colère dans la rue. Il y a quelques mois, elle a procédé à l’occupation du siège de la mairie de Tadmaït pour les mêmes motifs. Un procédé qui semble bien rôdé en Kabylie où la population, pour se faire entendre, recourt à ce genre d’actions face à l’inaction des autorités publiques.
TSA