Le livre de Saïd Sadi sur le colonel Amirouche « Une vie, deux morts, un testament » sera édité en France. Le président du RCD a donc entamé une tournée de promotion de son ouvrage dans les médias hexagonaux. Mardi, il était l'invité de la radio d'information continue France Info. L'occasion de parler du colonel Amirouche bien sûr, mais surtout d'évoquer la situation politique en Algérie et de dénoncé le régime coupable d'avoir « confisqué et falsifié » l'histoire pour légitimer son pouvoir depuis l'Indépendance.
«On a pris le sens interdit de l'histoire dès le départ. Il y a peu de chance qu'on se retrouve sur l'autoroute politique. Il ne faut donc pas s'étonner qu'il y ait des fraudes électorales qui mènent inévitablement à la prédation du pouvoir », a ainsi déclaré Saïd Sadi.
M. Sadi a également critiqué le président de la République Abdelaziz Bouteflika et sa politique. « Le pouvoir algérien est dans une sorte de sas de réanimation, où on extrait le patient une fois ou deux fois tous les mois, tous les deux mois. Il n'y a pas vraiment de dirigeant. Le pays est dans un coma politique après que Bouteflika l'a mis dans un couvre-feu médiatique ». Il a dénoncé la mauvaise gestion économique actuelle. « On liquide les affaires courantes. Il y a 150 milliards de dollars, le pouvoir picore dans cette cagnotte, il n'y a pas de mise en perspective ».
Enfin, interrogé sur l'avenir de l'Algérie, le leader du RCD a préconisé « une rupture générationnelle ». Il a également conditionné toute amélioration de la situation dans le pays à l'engagement de la communauté internationale. « Il ne faut plus que le pouvoir algérien bénéficie de ce statut d'enfant gâté dans le Tiers-monde, qui veut que quand c'est Bouteflika qui est élu avec moins de 25% de participation on envoie des télégrammes de félicitations de Paris. Lorsque c'est Ben Ali qui triche on proteste contre la fraude, quand c'est l'Egypte c'est pareil, il faut que l'Algérie soit traitée de manière adulte et responsable », a-t-il dénoncé.
Parce que « lorsqu'on a volé la voix du citoyen, on va voler la Sonatrach, on va voler le pétrole et le gaz », a-t-il ajouté.
«On a pris le sens interdit de l'histoire dès le départ. Il y a peu de chance qu'on se retrouve sur l'autoroute politique. Il ne faut donc pas s'étonner qu'il y ait des fraudes électorales qui mènent inévitablement à la prédation du pouvoir », a ainsi déclaré Saïd Sadi.
M. Sadi a également critiqué le président de la République Abdelaziz Bouteflika et sa politique. « Le pouvoir algérien est dans une sorte de sas de réanimation, où on extrait le patient une fois ou deux fois tous les mois, tous les deux mois. Il n'y a pas vraiment de dirigeant. Le pays est dans un coma politique après que Bouteflika l'a mis dans un couvre-feu médiatique ». Il a dénoncé la mauvaise gestion économique actuelle. « On liquide les affaires courantes. Il y a 150 milliards de dollars, le pouvoir picore dans cette cagnotte, il n'y a pas de mise en perspective ».
Enfin, interrogé sur l'avenir de l'Algérie, le leader du RCD a préconisé « une rupture générationnelle ». Il a également conditionné toute amélioration de la situation dans le pays à l'engagement de la communauté internationale. « Il ne faut plus que le pouvoir algérien bénéficie de ce statut d'enfant gâté dans le Tiers-monde, qui veut que quand c'est Bouteflika qui est élu avec moins de 25% de participation on envoie des télégrammes de félicitations de Paris. Lorsque c'est Ben Ali qui triche on proteste contre la fraude, quand c'est l'Egypte c'est pareil, il faut que l'Algérie soit traitée de manière adulte et responsable », a-t-il dénoncé.
Parce que « lorsqu'on a volé la voix du citoyen, on va voler la Sonatrach, on va voler le pétrole et le gaz », a-t-il ajouté.