Je n’aime pas la police lorsque le policier ne respecte pas le citoyen et ne vient pas à son secours pour assurer sa sécurité en cas de danger. Je n’aime pas la police lorsque le citoyen ne se sent pas en sécurité dans un commissariat. Je n’aime pas la police lorsque le policier sort du cadre de sa noble mission pour ensuite proférer des propos déplacés et malsains envers le citoyen.
Je n’aime pas la police lorsque le policier cherche des noises à des citoyennes qui ont eu le courage de s’émanciper pour conduire seules leur véhicule. Je n’aime pas la police lorsque Monsieur l’agent rit jusqu’aux molaires lorsqu’il vous attrape – gbadhtek – pour une banale infraction de conduite, parfois pour rien, et qui peut vous coûter le retrait du précieux document rose, si vous ne négociez pas au plus vite, à défaut d’avoir des épaules larges. Je n’aime pas la police lorsque le policier, en barrage officiel, tourne le dos dès l’approche d’un GBH transportant du sable pillé depuis nos plus belles plages. Je n’aime pas la police lorsque l’agent dégaine fait feu sans sommation sur sa cible, et ensuite mettre l’acte sous le coup de la légitime défense ou bavure policière. Il n’a pas été tout dit car la liste pourrait être longue. Si ma conscience m’a obligé de réprouver tous ces actes que je n’aime pas dans notre police et que je considère d’ailleurs, qu’ils n’engagent que leurs auteurs et non l’institution républicaine, je veux dire par là que j’aime beaucoup la police lorsque ses éléments se mettent au service du pays et du citoyen. Comment remédier à toutes ces anomalies qui rongent une institution stratégique de la République ? Il y a des hommes et des femmes, un parlement avec deux chambres, des partis politiques, des syndicats et en plus de l’argent, pourquoi ne pas élaborer une charte qui régirait les relations entre le citoyen et sa police et l’enseigner dès le primaire à nos enfants ? Je précise par là que la charte suppose débat populaire, donc culture citoyenne. Lorsque le citoyen saura que la police est vraiment à son service et qu’il aura des droits garantis, dédommagés en cas de dépassement, il applaudira des deux mains cette charte de la dignité qu’il défendra corps et âme dans son quotidien. Par la suite, et sans aucun doute, le policier sera vénéré, il trouvera chez le citoyen respect et soutien dans sa mission.
B. Amar
Lesoirdalgerie.com
Je n’aime pas la police lorsque le policier cherche des noises à des citoyennes qui ont eu le courage de s’émanciper pour conduire seules leur véhicule. Je n’aime pas la police lorsque Monsieur l’agent rit jusqu’aux molaires lorsqu’il vous attrape – gbadhtek – pour une banale infraction de conduite, parfois pour rien, et qui peut vous coûter le retrait du précieux document rose, si vous ne négociez pas au plus vite, à défaut d’avoir des épaules larges. Je n’aime pas la police lorsque le policier, en barrage officiel, tourne le dos dès l’approche d’un GBH transportant du sable pillé depuis nos plus belles plages. Je n’aime pas la police lorsque l’agent dégaine fait feu sans sommation sur sa cible, et ensuite mettre l’acte sous le coup de la légitime défense ou bavure policière. Il n’a pas été tout dit car la liste pourrait être longue. Si ma conscience m’a obligé de réprouver tous ces actes que je n’aime pas dans notre police et que je considère d’ailleurs, qu’ils n’engagent que leurs auteurs et non l’institution républicaine, je veux dire par là que j’aime beaucoup la police lorsque ses éléments se mettent au service du pays et du citoyen. Comment remédier à toutes ces anomalies qui rongent une institution stratégique de la République ? Il y a des hommes et des femmes, un parlement avec deux chambres, des partis politiques, des syndicats et en plus de l’argent, pourquoi ne pas élaborer une charte qui régirait les relations entre le citoyen et sa police et l’enseigner dès le primaire à nos enfants ? Je précise par là que la charte suppose débat populaire, donc culture citoyenne. Lorsque le citoyen saura que la police est vraiment à son service et qu’il aura des droits garantis, dédommagés en cas de dépassement, il applaudira des deux mains cette charte de la dignité qu’il défendra corps et âme dans son quotidien. Par la suite, et sans aucun doute, le policier sera vénéré, il trouvera chez le citoyen respect et soutien dans sa mission.
B. Amar
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