Salut

Après avoir passé huit ans dans le coma, l'ex-Premier ministre israélien s'est éteint samedi, a annoncé l'hôpital Tel Hashomer.
Ariel Sharon est mort. Ce sont les médias israéliens qui l'ont annoncé samedi. Un décès qui ne faisait plus de doute depuis la première alerte lancée le 1er janvier sur la radio militaire israélienne. L'hôpital Sheba indiquait alors que Sharon souffrait de "graves problèmes rénaux" à la suite d'une intervention chirurgicale. Depuis, l'hypothèse d'un décès imminent de Sharon se faisait chaque jour plus précise. "Ces deux derniers jours, nous avons assisté à une baisse graduelle dans le fonctionnement de plusieurs organes centraux d'Ariel Sharon, essentiels à sa survie", déclarait jeudi dernier Zeev Rotstein, le directeur de l'hôpital Sheba. "Son état est défini comme critique, ce qui signifie que le pronostic vital est engagé", soulignait-il.
Dimanche, le directeur de l'hôpital Sheba indiquait que Sharon était "toujours en danger de mort imminente". "Son coeur résiste mieux que nous le pensions, mais il est toujours en danger de mort imminente [...] et je suis plus pessimiste qu'auparavant", déclarait Zeev Rotstein. Lundi, même tonalité. "En l'absence d'un fait qui relèverait du miracle, son état va empirer de jour en jour", déclarait Zeev Rotstein, définissant sa condition comme "critique, avec un danger immédiat pour sa vie".
Jeudi, l'hôpital se montrait encore plus clair : "Au cours des dernières heures, il y a eu une détérioration de l'état de l'ancien Premier ministre Ariel Sharon. Son état est considéré comme désespéré et sa famille est à son chevet en permanence", selon un communiqué de l'hôpital Sheba. La radio militaire a indiqué qu'il ne lui restait plus que "quelques jours, sinon quelques heures, à vivre".
Ariel Sharon restera dans l'histoire comme celui qui a préparé et conduit en 1982 l'invasion du Liban alors qu'il était ministre de la Défense, mais aussi comme le premier chef d'un gouvernement d'Israël à avoir procédé à un retrait d'une partie des Territoires palestiniens occupés depuis 1967. Une commission d'enquête officielle avait conclu à sa responsabilité pour n'avoir ni prévu ni empêché les massacres des camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila à Beyrouth en septembre 1982, perpétrés par une milice chrétienne alliée d'Israël. Il a été contraint à la démission, ce qui ne l'a pas empêché de devenir Premier ministre en 2001, poste auquel il a été reconduit en 2003.
En 2005, alors qu'il était considéré comme le champion de la colonisation, il a procédé à l'évacuation de la bande de Gaza et des 8 000 colons qui s'étaient installés avec ses encouragements dans cette région. Cette décision lui a valu d'être sévèrement critiqué par une grande partie de la droite et le lobby des colons. Le 18 décembre 2005, il avait été hospitalisé à la suite d'une "légère attaque cérébrale", dont il s'est rapidement remis. Mais, quelques jours après, le 4 janvier 2006, une "grave attaque cérébrale" le précipitait dans un coma profond, dont il n'a jamais émergé.
Source :Le Point.fr (avec AFP) le 11/01/2014 à 13:29

Après avoir passé huit ans dans le coma, l'ex-Premier ministre israélien s'est éteint samedi, a annoncé l'hôpital Tel Hashomer.
Ariel Sharon est mort. Ce sont les médias israéliens qui l'ont annoncé samedi. Un décès qui ne faisait plus de doute depuis la première alerte lancée le 1er janvier sur la radio militaire israélienne. L'hôpital Sheba indiquait alors que Sharon souffrait de "graves problèmes rénaux" à la suite d'une intervention chirurgicale. Depuis, l'hypothèse d'un décès imminent de Sharon se faisait chaque jour plus précise. "Ces deux derniers jours, nous avons assisté à une baisse graduelle dans le fonctionnement de plusieurs organes centraux d'Ariel Sharon, essentiels à sa survie", déclarait jeudi dernier Zeev Rotstein, le directeur de l'hôpital Sheba. "Son état est défini comme critique, ce qui signifie que le pronostic vital est engagé", soulignait-il.
Dimanche, le directeur de l'hôpital Sheba indiquait que Sharon était "toujours en danger de mort imminente". "Son coeur résiste mieux que nous le pensions, mais il est toujours en danger de mort imminente [...] et je suis plus pessimiste qu'auparavant", déclarait Zeev Rotstein. Lundi, même tonalité. "En l'absence d'un fait qui relèverait du miracle, son état va empirer de jour en jour", déclarait Zeev Rotstein, définissant sa condition comme "critique, avec un danger immédiat pour sa vie".
Jeudi, l'hôpital se montrait encore plus clair : "Au cours des dernières heures, il y a eu une détérioration de l'état de l'ancien Premier ministre Ariel Sharon. Son état est considéré comme désespéré et sa famille est à son chevet en permanence", selon un communiqué de l'hôpital Sheba. La radio militaire a indiqué qu'il ne lui restait plus que "quelques jours, sinon quelques heures, à vivre".
Ariel Sharon restera dans l'histoire comme celui qui a préparé et conduit en 1982 l'invasion du Liban alors qu'il était ministre de la Défense, mais aussi comme le premier chef d'un gouvernement d'Israël à avoir procédé à un retrait d'une partie des Territoires palestiniens occupés depuis 1967. Une commission d'enquête officielle avait conclu à sa responsabilité pour n'avoir ni prévu ni empêché les massacres des camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila à Beyrouth en septembre 1982, perpétrés par une milice chrétienne alliée d'Israël. Il a été contraint à la démission, ce qui ne l'a pas empêché de devenir Premier ministre en 2001, poste auquel il a été reconduit en 2003.
En 2005, alors qu'il était considéré comme le champion de la colonisation, il a procédé à l'évacuation de la bande de Gaza et des 8 000 colons qui s'étaient installés avec ses encouragements dans cette région. Cette décision lui a valu d'être sévèrement critiqué par une grande partie de la droite et le lobby des colons. Le 18 décembre 2005, il avait été hospitalisé à la suite d'une "légère attaque cérébrale", dont il s'est rapidement remis. Mais, quelques jours après, le 4 janvier 2006, une "grave attaque cérébrale" le précipitait dans un coma profond, dont il n'a jamais émergé.
Source :Le Point.fr (avec AFP) le 11/01/2014 à 13:29