Salut
Nous souhaitons vous parler d'un temps où le ramadan était une fête. Au 19e s., à l'approche de ce mois sacré, les villes bouillonnait. « Ramadan arrive ! » claironne-t-on un mois auparavant dans les rues de la ville. C'est normal, car, le ramadan, était dépeint, dans toutes les bouches comme un invité de marque
Pour les ...ménagères, c'était l'occasion de faire le grand nettoyage. Elles savonnaient les murs, bichonnaient les cuivres et la grande vaisselle. De même, elles attachaient du raphia au bout d'un manche à balai pour enlever la poussière et les toiles d'araignées enfouies dans les «ghourfates».
L'extérieur n'était pas délaissé pour autant. Avec de la chaux, provenant du sud algérien, les hommes enduisaient les murs anciens de leurs maisons. Quant à la chaux extraite de la Carrière Jaubert, elle servait à blanchir les terrasses et l'extérieur des Douérettes
On y ajoutait de la poudre d'alun et des morceaux de figues de barbaries. Un enduit qui résiste aux intempéries.De plus, riches et pauvres, s'attelaient à s'approvisionner en denrées alimentaires non-périssables afin de constituer des réserves importantes. À cette époque, on mangeait ce qu'on avait pu stocker.
Aux souks ou chez l'épicier du coin, le mot «makache» n'avait point sa place. Les commerçants affirmaient «hadar» et veillaient à maintenir les prix alimentaires stables. Le voilà de nouveau ! Toute la Casbah le célébrait avec faste. En ce temps, les lampes électriques n'existaient pas.
On éclairait les maisons et les rues avec des lampes à huile. Pas de téléphone, pas de radio ni de télévision, les habitants de Casbah avaient un procédé astucieux pour connaître avec exactitude l'heure du ftour. Ils se mettaient aux terrasses des maisons pour apercevoir l'imam de la Grande Mosquée.
Celui-ci hissait deux drapeaux en haut du minaret. Le drapeau blanc annonçait l'approche de l'heure du ftour. Quelques minutes après, il le fit descendre pour hisser le drapeau vert annonçant officiellement la rupture du jeûne.
Cette pratique a disparu durant les années 40 pour céder la place au coup de canon !À cette époque, les habitants chantaient une litanie prémonitoire :ادن ادن يا شيخ با ش يضرب المدفعهو يعمل بم بمو انا نعمل هم همهو ما يضربشى و انا ما نكولشى

Source : Les mystères d’Alger
Nous souhaitons vous parler d'un temps où le ramadan était une fête. Au 19e s., à l'approche de ce mois sacré, les villes bouillonnait. « Ramadan arrive ! » claironne-t-on un mois auparavant dans les rues de la ville. C'est normal, car, le ramadan, était dépeint, dans toutes les bouches comme un invité de marque
Pour les ...ménagères, c'était l'occasion de faire le grand nettoyage. Elles savonnaient les murs, bichonnaient les cuivres et la grande vaisselle. De même, elles attachaient du raphia au bout d'un manche à balai pour enlever la poussière et les toiles d'araignées enfouies dans les «ghourfates».
L'extérieur n'était pas délaissé pour autant. Avec de la chaux, provenant du sud algérien, les hommes enduisaient les murs anciens de leurs maisons. Quant à la chaux extraite de la Carrière Jaubert, elle servait à blanchir les terrasses et l'extérieur des Douérettes
On y ajoutait de la poudre d'alun et des morceaux de figues de barbaries. Un enduit qui résiste aux intempéries.De plus, riches et pauvres, s'attelaient à s'approvisionner en denrées alimentaires non-périssables afin de constituer des réserves importantes. À cette époque, on mangeait ce qu'on avait pu stocker.
Aux souks ou chez l'épicier du coin, le mot «makache» n'avait point sa place. Les commerçants affirmaient «hadar» et veillaient à maintenir les prix alimentaires stables. Le voilà de nouveau ! Toute la Casbah le célébrait avec faste. En ce temps, les lampes électriques n'existaient pas.
On éclairait les maisons et les rues avec des lampes à huile. Pas de téléphone, pas de radio ni de télévision, les habitants de Casbah avaient un procédé astucieux pour connaître avec exactitude l'heure du ftour. Ils se mettaient aux terrasses des maisons pour apercevoir l'imam de la Grande Mosquée.
Celui-ci hissait deux drapeaux en haut du minaret. Le drapeau blanc annonçait l'approche de l'heure du ftour. Quelques minutes après, il le fit descendre pour hisser le drapeau vert annonçant officiellement la rupture du jeûne.
Cette pratique a disparu durant les années 40 pour céder la place au coup de canon !À cette époque, les habitants chantaient une litanie prémonitoire :ادن ادن يا شيخ با ش يضرب المدفعهو يعمل بم بمو انا نعمل هم همهو ما يضربشى و انا ما نكولشى

Source : Les mystères d’Alger