Une référence sur la guerre d'Algérie. Yves Courrière, journaliste, biographe, écrivain et grand spécialiste de la Guerre d’Algérie est décédé mardi 8 mai à Paris à l’âge de 76 ans, a annoncé sa fille Caroline. Grand reporter à la radio à la fin des années 50, il a notamment travaillé pour Radio Luxembourg, devenue RTL, et animé la première édition des « Dossiers de l’Ecran » à la télévision.
Yves Courrière, de son nom de naissance, Gérard Bon, avait vu le jour à Paris le 12 octobre 1935. Au début de sa carrière, il a suivi de nombreux voyages du général de Gaulle en Afrique et couvert des conflits au Moyen-Orient et en Algérie. Ses reportages en Amérique Latine seront récompensés par le Prix Albert-Londres, en 1966.
Il publiera « La Guerre d’Algérie », quatre tomes édités entre 1968 et 1971, qui feront référence sur ce conflit meurtrier. Il réalise avec Philippe Monnier en 1972 le tout premier documentaire consacré à la guerre d’Algérie.
Ses quatre tomes, « Les Fils de la Toussaint », « Le Temps des léopards », «L’Heure des Colonels » et « Les Feux du désespoir » s’échangeaient discrètement en Algérie dans les années 1970 et 1980 parce qu’ils y étaient interdits par le pouvoir
Yves Courrière avait effectué plusieurs reportages en Algérie durant la guerre, interviewé de nombreux dirigeants algériens avec lesquels il a noué des amitiés.
« Il a donné toute sa vie à l’information, c’était sa ligne de vie », a confié sa fille Caroline. Plus tôt, couvrant le procès Eichmann à Jerusalem en 1961, il y rencontre Joseph Kessel, qui deviendra son maître à penser en journalisme, selon sa fille unique. Il en écrira une épaisse biographie, « Sur la piste du lion ».
l arrête le journalisme en 1968 pour se consacrer à l’écriture et sortira plusieurs romans et biographies sur des personnalités comme Jacques Prévert, Roger Vailland ou Pierre Lazareff. Sous le titre « Éclats de vie », il avait publié ses mémoires chez Fayard en 2003.
D.N.A DU 09.05.2012
Yves Courrière, de son nom de naissance, Gérard Bon, avait vu le jour à Paris le 12 octobre 1935. Au début de sa carrière, il a suivi de nombreux voyages du général de Gaulle en Afrique et couvert des conflits au Moyen-Orient et en Algérie. Ses reportages en Amérique Latine seront récompensés par le Prix Albert-Londres, en 1966.
Il publiera « La Guerre d’Algérie », quatre tomes édités entre 1968 et 1971, qui feront référence sur ce conflit meurtrier. Il réalise avec Philippe Monnier en 1972 le tout premier documentaire consacré à la guerre d’Algérie.
Ses quatre tomes, « Les Fils de la Toussaint », « Le Temps des léopards », «L’Heure des Colonels » et « Les Feux du désespoir » s’échangeaient discrètement en Algérie dans les années 1970 et 1980 parce qu’ils y étaient interdits par le pouvoir
Yves Courrière avait effectué plusieurs reportages en Algérie durant la guerre, interviewé de nombreux dirigeants algériens avec lesquels il a noué des amitiés.
« Il a donné toute sa vie à l’information, c’était sa ligne de vie », a confié sa fille Caroline. Plus tôt, couvrant le procès Eichmann à Jerusalem en 1961, il y rencontre Joseph Kessel, qui deviendra son maître à penser en journalisme, selon sa fille unique. Il en écrira une épaisse biographie, « Sur la piste du lion ».
l arrête le journalisme en 1968 pour se consacrer à l’écriture et sortira plusieurs romans et biographies sur des personnalités comme Jacques Prévert, Roger Vailland ou Pierre Lazareff. Sous le titre « Éclats de vie », il avait publié ses mémoires chez Fayard en 2003.
D.N.A DU 09.05.2012