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    Trois livres gênants

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    ait


    Masculin Nombre de messages : 248
    Localisation : Alger
    Emploi/loisirs : Chomeur de luxe
    Humeur : humeur vitré
    Date d'inscription : 30/01/2011

    Trois livres gênants Empty Trois livres gênants

    Message par ait Mer 9 Nov - 20:51

    En quelques jours, trois livres ont été écrits par un philosophe amateur de diplomatie, un ancien président américain et un ex-officier des forces spéciales américaines. Un point commun entre les trois ouvrages : le fait de faire des révélations sur l’actualité.
    Autre point commun, celui de constituer une certaine gêne pour des présidents occidentaux en exercice, sur le point d’entamer une campagne électorale pour se faire réélire.


    Seal Target Geronimo, de Chuck Pfarrer

    Peu ou presque pas de couverture médiatique pour le dernier livre de Chuck Pfarrer, et pourtant, il lève le voile sur un évènement resté plein de mystère, celui de la mort d’Oussama Ben Laden. D’après l’auteur, le groupe d'intervention qui a conduit la mission n'avait pas pour mission de le tuer. C'est en tout cas ce que l'on peut lire dans l'ouvrage de Chuck Pfarrer "Seal Target Geronimo" (Seal, objectif Geronimo). Cet ancien de la Navy Seal y raconte l'opération
    Geronimo, au cours de laquelle Oussama Ben Laden a été abattu.
    L'auteur faisait lui-même partie de l'unité d'élite (la Navy Seal Team 6) qui a participé à l'opération au cours de laquelle l'ex-numéro un d'Al-Qaïda a été tué. Dans son livre, il fait parler les deux membres de ce groupe qui ont tiré les balles fatales. Ces derniers y racontent le déroulement des évènements avec force détails. Comment Ben Laden découvrant ces deux hommes en arme en ouvrant la porte de sa chambre à coucher, la referma brusquement.
    Comment ils durent forcer ladite porte pour tomber nez-à-nez avec la plus jeune femme de Ben Laden, criant en arabe et brandissant une couverture afin de leur masquer la vue. Selon leur récit, ils virent, malgré la couverture, Oussama Ben Laden se saisir d'une arme d'assaut (une AKSU, une version plus compacte de l'AK-47). Les hommes de la
    Navy Seal durent alors se défendre et tirer, racontent-ils. Toujours d'après les Seals, le milliardaire saoudien tenta alors d'utiliser sa femme comme bouclier humain. Malgré cela, les quatre salves de tirs des deux militaires américains le touchèrent mortellement. Le livre comporte également quelques "révélations", lesquelles constituent clairement des attaques concernant la gestion de ces évènements par l'administration Obama. On y apprend par exemple que la
    Navy Seal n'a pas reçu l'autorisation de la Maison- Blanche pour utiliser les hélicoptères les plus modernes de l'armée américaine et que l'idée d'une participation de F-18 à l'opération fut également abandonnée. Un des hélicoptères a d'ailleurs été perdu dans cette opération, suite à un problème technique. Beaucoup de membre de la Navy Seal critiquent également la décision du président américain Barack Obama d'annoncer presque immédiatement la mort du
    terroriste le plus recherché du monde. Avec les documents saisis lors de l'opération "Geronimo", il apparaît à certains de ces militaires qu'il eût été opportun de tenter de mettre la main sur d'autres responsables d'Al Quaîda, tant que la nouvelle de la mort de leur leader n'était pas encore connue. Des reproches auxquels les défenseurs du président
    Américain opposent plusieurs arguments. D'après eux, le fait que l'utilisation des chasseurs F-18 et des derniers hélicoptères n'ait pas été autorisée était dicté par la volonté de ne pas devoir communiquer des informations concernant ces appareils aux renseignements pakistanais. Et si la nouvelle de la mort d'Oussama Ben Laden a été communiquée
    Aussi rapidement, c'est pour qu'elle puisse être annoncée en bonne et due forme aux Américains avant que l'information ne fuisse. Autre révélation qui relève du commentaire : les Américains auraient agi sur des informations fournies par le numéro 2 de l’organisation, Aymen Al Zaouahiry.

    La guerre sans l’aimer, de BHL

    Contrairement au livre de Chuck, celui de Bernard Henry Levy est presque un bestseller avant même sa sortie officielle prévue aujourd’hui en France. Comment Bernard-Henri Lévy a-t-il bien pu se retrouver, en mars dernier, au
    Cœur de l’insurrection libyenne ? Comment a-t-il réussi à amadouer ses chefs au point d’en devenir le porte-parole, le conseiller, le souffleur et parfois même la plume ? Un début de réponse à la page 54 de son livre, La guerre sans
    l’aimer, le passionnant journal qu’il a tenu pendant ce conflit. Il est fourni par un professeur de français surnommé
    «Tournesol», qui servit de fixeur à BHL : «Vos habits…Juste vos habits… Personne, ici, n’est sapé comme ça…Et
    les journalistes encore moins». La guerre de Libye de BHL, une affaire de fringues ? La diplomatie de la chemise immaculée ? Et pourquoi pas ? Même si, ce que l’on voit à l’œuvre dans ce livre, c’est davantage le culot, l’entre-gens, la conviction et parfois même la culpabilité du narrateur. «Ce que l’on te reproche, cultive-le, c’est toi-même»,
    écrivait Cocteau.
    Bernard-Henri Lévy suit sans complexe ce précepte. Ceux qu’insupportent son lyrisme, sa fausse modestie et son manque d’autodérision trouveront du grain à moudre dans La guerre sans l’aimer. Les «souverainistes » fustigeront son manichéisme, et lui rétorqueront «tout ça pour la charia ?».
    Les anti-sarkozystes primaires diront qu’il est manipulé par le président de la République, dépeint dans son récit comme un homme d’Etat déterminé, courageux et efficace, le premier à faire triompher le «devoir d’ingérence» cher au militant des droits de l’homme.
    Sur un volet plus concret, le livre révèle comment la France a fourni directement ou indirectement de très importantes quantités d'armes aux rebelles libyens qui combattaient pour renverser Mouammar Kadhafi, des livraisons décidées lors de réunions pour certaines secrètes. Dans La guerre sans l'aimer (éditions Grasset, à partir de mercredi), l'intellectuel raconte comment il a convaincu Nicolas Sarkozy de s'engager, diplomatiquement puis militairement dans le conflit libyen.


    Back to Work, de Bill Clinton

    De l’autre côté de l’Atlantique, dix ans après son départ de la Maison-Blanche, Bill Clinton publie Back to Work : Why we need smart government for a strong economy. Un livre aux allures de programme dans lequel l’ancien président américain ne fait pas de cadeaux à Barack Obama.
    En effet, selon lui, le gouvernement Obama n’aurait pas réussi, en cette période de crise mondiale, à rassurer le pays, laissant l’Amérique "faible et confuse". A l’écouter, les Etats-Unis seraient dans une très mauvaise passe : "Il est réconfortant de voir que le rêve américain existe toujours aux yeux du reste du monde, mais troublant de constater que les autres subviennent mieux aux besoins de leur peuple que nous. Je comprends le pessimisme des jeunes. Nous
    sommes dans un sacré bourbier."
    Pour remonter la pente, l’ancien président ne manque pas d’idées. Mais avant
    toute chose, il faut écarter la menace des républicains : "Les démocrates n’ont pas contré le discours nationaliste des républicains […] Il n’y a eu aucune campagne de publicité pour expliquer et défendre les décisions du gouvernement" déplore-t-il. Obama sait ce qu’il lui reste à faire! "Je ne veux pas qu’il se décourage… et de toute évidence ce n’est pas le cas" a tout de même précisé Clinton. Bonne pâte.

    Synthèse : Y. C. Algérienews du mercredi 08 novembre 2011

      La date/heure actuelle est Sam 5 Oct - 21:34