Nous avons appris de sources concordantes que des démarches menées par des fondateurs du FIS avaient été entreprises pour son relancement sous une autre forme et appellation.
Ces démarches ont débuté selon cette sources il y’a six mois et ont consisté en des rencontres entre un nombre restreint d’activistes du courant salafiste au domicile d’une de ses personnalités, et qui avaient pour objectif au début la création d’une association à caractère sociale, caritatif et pédagogique dans un premier temps. Un dossier a d’ailleurs été constitué en ce sens pour l’obtention d’un agrément, pensant que le climat politique, leur position contre les marches du RCD et leur bonne volonté pourraient amener les autorités à soutenir la création de leur formation. Les participants à cette démarche, se sont limités aux personnes n’ayant pas d’antécédents judiciaires dans des affaires de terrorisme ou de son soutien, et qui font partie du groupe d’activistes du courant salafiste qui approuve l’idée d’une action politique contrairement à la majorité qui sont pour la prédication et l’obéissance à dieu ce qui a crée des dissensions en les deux parties. Les initiateurs de l’idée n’ont alors eu d’autres choix pour attirer plus de partisans, que de contacter les familles des repentis de différentes organisations terroristes, à leur tête les activistes de l’AIS, du GSPC et du GIA, la majorité de ceux-ci a néanmoins fait part de son refus d’y adhérer, alors qu’une vingtaine de repentis seulement se sont dit prêts à mobiliser un maximum d’adhérants, à commencer par leur famille. La liste des opposants à cette initiative a en outre compté les familles des détenus pour terrorisme, les détenus du FIS dissout ont pour leur part considéré que toute tentative d’entrainer leurs enfants dans une nouvelle aventure politique, les ramèneraient au point de départ et aux raisons qui les avaient amenées à prendre les armes et à aller en prison.
Nombre de repentis ont dans un autre contexte insisté sur la nécessité de donner la priorité au succès de la réconciliation avant de réfléchir à former un parti politique tel que le FIS dissout, considérant que la poursuite de la lutte armée seraient une entrave au succès d’une initiative telle que celle-ci, c’est pour cette raison que les initiateurs de cette idée se sont lancés dans une campagne auprès des repentis pour attirer leur attention et les sensibiliser à la priorité de convaincre les terroristes à descendre du maquis et à déposer les armes, avant toute autre initiative, que ce soit le renouveau d’un parti ou la demande de libération de détenus pour mobiliser leurs familles et leurs enfants dans ses rangs.
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