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3 participants

    Chadli Bendjedid se dit la cible de « cercles malveillants

    dellyssien
    dellyssien


    Nombre de messages : 91
    Date d'inscription : 06/07/2010

    Chadli Bendjedid se dit la cible de « cercles malveillants  Empty Chadli Bendjedid se dit la cible de « cercles malveillants

    Message par dellyssien Jeu 21 Oct - 1:04

    Chadli Bendjedid, devant deux chercheurs japonais. La teneur de cespropos fut résumée dans plusieurs articles parus en Algérie, notamment dansEl-Watan et Liberté. Vous trouverez ci-dessous un autre article publié sur cespropos dans le site d’Algeria-Watch [lire texte no. 2]. Chadli Bendjedida réagi. Il dément le contenu de l’interview : « Tout ce qui a été donné,disait-il, en mon nom n’a aucune part de vérité. Ce ne sont pas mesdéclarations ; ce sont des contre-vérités, des mensonges et une déformation desvérités » et prétend être la cible de « cercles malveillants » (ilfait pitié, le pauvre !) qu’il n’identifie pas. Les chercheurs japonais, quantà eux, affirment le contraire : « l’interview, rétorquait l’un d’eux, aété réalisée le 4 mai 2008 au domicile du président Chadli […] On a faitl’interview directement en langue arabe […] Avec le consentement de MonsieurChadli, j’ai enregistré la totalité de l’interview » [lire texte no. 1]… Quidit vrai ?
    -------------------------------------------------------------------------------------------------------------
    Texte no. 1

    Il dément le contenu de son interview accordée à deux chercheurs japonais

    Chadli Bendjedid se dit la cible de «cercles malveillants »
    El Watan, 7 octobre 2010, Madjid Makedhi
    Source : http://www.elwatan.com/actualite/chadli-bendjedid-se-dit-la-cible-de-cercles-malveillants-07-10-2010-93569_109.php

    L’ancien président de la République, Chadli Bendjedid
    (1979-1992), réagit aux articles parus dans les quotidiens Liberté et El Watan
    qui ont repris ses propos publiés dans une revue scientifique japonaise, The
    Journal of Sophia Asian Studies (n° 27).

    Il tente tout simplement de démentir le contenu de l’interview accordée à deux
    chercheurs japonais, Masatoshi Kisaichi, docteur en histoire et professeur à
    l’université Sophia du Japon, et Shoko Watanabe, universitaire japonaise
    spécialisée dans les études d’anthropologie, de sociologie et d’histoire du
    Maghreb, dont nous avons obtenu une copie. « Tout ce qui a été donné en mon nom
    n’a aucune part de vérité. Ce ne sont pas mes déclarations ; ce sont des
    contre-vérités, des mensonges et une déformation des vérités », estime-t-il
    dans une déclaration faite au quotidien arabophone Echourouk, dans son édition
    d’hier.
    «Je connais les parties qui ont rapporté ces déclarations. Je connais également
    leurs objectifs et leur animosité à mon égard qui ne date pas d’aujourd’hui »,
    ajoute-t-il, en défendant son parcours à la tête de l’État. L’ancien président
    de la République, qu’El Watan avait tenté de contacter avant la publication du
    contenu de son interview, s’est contenté d’accuser la presse qui, à ses yeux,
    voulait juste « attenter à sa personne et à sa réputation ». Ainsi, il rappelle
    sa fameuse déclaration selon laquelle « l’Algérie est amazigh, arabisée par
    l’Islam ».
    «Je suis amazigh arabisé par l’Islam et ma position ne changera pas », avait-il
    lancé.
    Le reste de l’article n’est constitué que de commentaires de son auteur. Dans sa
    longue interview accordée aux deux chercheurs japonais qui maîtrisent la langue
    arabe, Chadli est revenu sur plusieurs questions relatives aux événements du 5
    octobre 1988, l’arrêt du processus électoral en 1992, sa démission de la
    présidence de la République en 1992 et l’amazighité à laquelle il a dénié le
    fait d’être une composante de l’identité algérienne.
    Professeur Masatoshi Kisaichi : « J’ai l’enregistrement… »
    Le professeur japonais, Masatoshi Kisaichi, auteur de l’interview de l’ancien
    président de la République, Chadli Bendjedid, confirme l’authenticité du
    document publié dans la revue scientifique, The Journal of Sophia Asian Studies
    (n° 27). Une revue de l’université Sophia de Tokyo. Contacté par email
    (Internet), le professeur affirme que « l’interview a été réalisée le 4 mai 2008
    au domicile du président Chadli ».
    « On a fait l’interview directement en langue arabe », nous déclare-t-il.
    Masatochi Kisaichi refuse de polémiquer à ce sujet. Il affirme que l’interview
    est totalement enregistrée. « Avec le consentement de monsieur Chadli, j’ai
    enregistré la totalité de l’interview », atteste-t-il.Madjid Makedhi
    Texte no. 2
    Événement
    du 5 octobre, processus électoral et question amazigh
    Les révélations choc de Chadli Bendjedid
    Par : Salim Koudil, Liberté, 4 octobre 2010
    Source : http://www.algeria-watch.org/fr/article/tribune/revelations_chadli.htm
    Un document historique et académique algérien a été
    récemment publié au Japon. Il s’agit d’une longue interview accordée par
    l’ex-président de la République, Chadli Bendjedid, à deux chercheurs japonais,
    Kisaichi Masatoshi et Watanabe Shoko. Ces deux derniers travaillent sur
    l’Algérie depuis plusieurs années et ont déjà publié le premier livre en japonais
    sur l’Algérie.Liberté a pu se procurer le document écrit en deux langues, arabe
    et japonaise. Chadli Bendjedid y aborde, parfois avec une légèreté
    déconcertante, des sujets aussi sensibles que l’arrêt du processus électoral,
    l’amazighité et les évènements du 5 octobre. Ses déclarations sont quasiment
    inédites. Ainsi à la question : le pouvoir algérien devait-il accepter un
    gouvernement du FIS ?, l’ex-président a eu cette réponse. “oui, c’est vrai. Si
    le pouvoir avait accepté les résultats des élections, on ne serait pas arrivé à
    cette dangereuse situation. J’ai voulu que le peuple algérien assume la
    responsabilité d’avoir choisi ses représentants en toute liberté (…) il aurait
    fallu que nous respections le choix du peuple algérien et donner une chance au
    Front islamique du salut (FIS) de constituer son gouvernement.” Se voulant plus
    explicite, il dira qu’“il fallait juger le FIS par les lois et la constitution
    qui régissent l’état, et le fait de ne pas avoir respecté le choix du peuple a
    été une très grande erreur.” Constant dans sa position, il affirma que “la
    démocratie a donné au peuple algérien le choix des islamistes en toute liberté,
    exactement comme cela s’est passé en Palestine quand le peuple palestinien a
    voté pour Hamas”. Sa “lecture” est d’ailleurs anecdotique. Alors qu’il était le
    président du pays, il a expliqué que c’était un vote sanction “pour se venger
    des responsables du FLN qui ont commis de grandes erreurs à l’encontre du
    peuple algérien et dilapidé son argent, c’est ça la vérité”. Sur sa démission
    du 12 janvier 1992, Chadli a nié avoir été démis de ses fonctions en relatant
    ce qui s’est passé. “j’étais pour le processus démocratique et comme le peuple
    algérien avait choisi l’autre camp, nous devions leur donner le pouvoir et la
    possibilité de gérer le pays, mais les membres du FLN ont eu peur et ils m’ont
    demandé d’annuler les résultats des élections et de les refaire. j’ai refusé
    par respect à la constitution et à la promesse que je m’étais donnée quand
    j’avais juré sur le Coran de respecter la volonté du peuple algérien (…) quelle
    aurait été la réaction de l’opinion nationale et internationale si je les avais
    annulées ? Ils auraient pensé que les réformes qu’avait réalisées Chadli
    n’étaient qu’une manœuvre pour rester au pouvoir et c’est pour cette raison que
    j’ai décidé de tout quitter. j’ai déposé ma démission par respect au peuple
    algérien.” D’ailleurs, il insista sur ce point pour affirmer que “celui qui
    prétend qu’il y a eu un coup d’état se trompe, parce que j’ai démissionné de
    mon plein gré sans pression d’une quelconque partie”.Sur la question amazigh,
    Chadli a exposé un point de vue très réducteur et qui va faire sans doute
    réagir plus d’un. Ainsi, pour celui qui a présidé aux destinées du pays pendant
    12 ans (1980-1992), “l’amazighité est une sorte de tradition et de langue de
    quelques tribus appartenant à des civilisations et cultures près-islamiques et
    il reste encore peu de tribus qui tiennent encore à ces origines”.
    S’improvisant anthropologue, l’ex-président va encore plus loin. “l’amazighité
    est une langue qui est dépassée par le temps et qui ne pourra pas se
    développer.” avant d’ajouter : “la langue amazigh a disparu.”
    Confirmant l’état d’esprit de nombreux représentants du système algérien, et en
    revenant sur le printemps berbère de 1980, Chadli n’a pas hésité à relier la
    question amazigh avec… la France. “je le dis sincèrement, il y avait un plan
    colonialiste de la part des services secrets français pour alimenter le
    sentiment d’appartenance à l’amazighité pour gagner la sympathie de ses groupes
    et les relier à la France afin de créer des problèmes internes dans le but
    d’exercer des pressions politiques sur le gouvernement algérien. et pour
    prouver ce que je dis, il faut voir ce que fait la France pour enseigner l’amazighité
    dans ses universités.” Il ajoutera que les évènements de 1980 étaient
    “politiques sous le couvert de la question amazigh et on peut dire qu’ils
    étaient politiques et culturels en même temps”.
    Mieux encore, continuant sur la question identitaire, il souligna qu’“il y a
    pas de spécificité à la nationalité algérienne ; les algériens appartiennent à
    la civilisation arabo-islamique”. Il soutiendra que, mis à part l’aspect
    politique, il n’y avait aucune différence entre les algériens, les tunisiens et
    les marocains. “du côté culturel, on appartient à la même histoire, culture et
    civilisation, qui est l’arobo-islamique. cette appartenance culturelle et
    civilisationnelle se prolonge de l’est du monde arabe jusqu’à l’Ouest et tous
    nous parlons la langue arabe, mais avec des dialectes différents, rien de
    plus”.
    à propos du 5 octobre 1988, l’homme de 91 ans insiste en précisant que
    “certains membres du FLN” étaient derrière “les évènements”. Selon lui, la
    cause des manifestations violentes (le bilan officiel était de 110 morts, alors
    que des sources médicales ont donné le chiffre de 500 morts et plusieurs
    milliers de blessés) était due au fait que “plusieurs responsables de
    l’appareil du FLN, et d’autres aussi, étaient contre la démocratie que
    j’essayais d’appliquer. la démocratie, la liberté de la presse et le fait de
    permettre au peuple de choisir ses représentants allaient mettre la lumière sur
    les erreurs des responsables. Tout cela mettrait en danger les avantages qu’ils
    avaient obtenus grâce au parti unique”.
    En plus de se présenter comme un démocrate, Chadli Bendjedid s’est aussi
    affiché comme un capitaliste convaincu. “je suis celui qui a changé le système
    du socialisme au capitalisme”, soutient-il, avant de revenir sur son parcours
    personnel. “À travers les longues expériences que j’ai vécues dans le système
    communiste de Ben Bella et le système socialiste de Boumediene, qui ont échoué
    totalement, j’ai eu une idée complète et claire sur la situation de l’Algérie.”
    Il expliquera sa “thèse” en affirmant que “c’est l’immobilisme qui m’a poussé à
    décider de changer le système et j’ai réalisé l’importance de léguer le pouvoir
    au peuple algérien, et ce, dans le cadre d’une véritable démocratie”.
    Cette longue interview publiée dans le n°27 du The journal Sophia Asian Studies
    est l’une des très rares interventions de Chadli Bendjedid depuis qu’il a
    quitté le pouvoir en janvier 1992. En 18 ans, il a donné deux interviews : en
    2006 à l’hebdomadaire algérien Al Mouhakik et en 2007 à El Khabar.
    il a également fait une intervention, le 27 novembre 2008, lors du colloque
    organisé à El-Tarf en hommage au moudjahid Amar Laskri, dit Amara Bouglez, et
    la dernière remonte au 4 décembre 2008 sur les colonnes de Liberté et
    d’El-Khabar.
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    Chadli Bendjedid se dit la cible de « cercles malveillants  Empty Re: Chadli Bendjedid se dit la cible de « cercles malveillants

    Message par PHOENIX Jeu 21 Oct - 17:46


    L'homme par qui le chaos et l'anarchie sont arrivés, ose ouvrir sa gueule, il a beaucoup de chance d'etre toujours en vie d'ailleurs et en plus, il se la coule douce, avec certainement une retraite bien d'orée, une grande villa, des voitures, des gardes de corps, des domestiques....etc.

    On l'avaient d'ailleurs completement oublié, qu'est ce qui lui prends de revenir et de remuer le couteau dans la plaie!.
    albatros
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    Chadli Bendjedid se dit la cible de « cercles malveillants  Empty Re: Chadli Bendjedid se dit la cible de « cercles malveillants

    Message par albatros Jeu 21 Oct - 18:16

    Bien dit phoenix, qu'il aille au diable lui et tous les responsables de la tragédie qui a endeuillé des centaines de milliers de familles. Eux et leurs enfants, ils ont toujours été à l'abri du besoin et de tous les problèmes que nous avons enduré et que nous endurons encore. Mes saluatations.

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