« Histoire secrète du pétrole algérien », de Hocine Malti.
Edition La Découverte (359 pages, 21 euros)
La captation de la manne pétrolière algérienne
Avec la « maladie hollandaise », les économistes savent combien une rente peut étouffer le dynamisme d'un pays. Ainsi en est-il du pétrole algérien, accaparé par ses dirigeants grâce au carcan d'un régime autoritaire et corrompu, et qui a longtemps nourri le désir de fuir de sa jeunesse.. Alors qu’il fut un jeune ingénieur de la Sonatrach, puis vice-président dans les années 1970, et enfin DG de la société libyenne Arab Petroleum Services Company, l’auteur raconte de l’intérieur la captation de la manne pétrolière par ses élites. Et ce, avec la complicité de la France, dont l’intérêt pour pétrole et le gaz algériens a toujours dicté sa diplomatie avec son ancienn colonie. C’est à travers un récit historique précis, retraçant chaque étape et chaque bataille des hydrocarbures, que l’auteur raconte, avec force anecdotes, les zones d’ombre de la puissance pétrolière. Lesquelles ne sont pas éclaircis, bien au contraire avec l’arrivée de Bouteflika à la tête del’Etat algérien en 1999. Pour Hocine Malti, il n’y a pas de doute : la seule manière de soigner ce grand corps malade qu’est la Sonatrach, et de sortir l’Algérie de la malédiction de la rente, est d’y instaurer une véritable démocratie.
La Tribune du 27/08/2010
Homer
Edition La Découverte (359 pages, 21 euros)
La captation de la manne pétrolière algérienne
Avec la « maladie hollandaise », les économistes savent combien une rente peut étouffer le dynamisme d'un pays. Ainsi en est-il du pétrole algérien, accaparé par ses dirigeants grâce au carcan d'un régime autoritaire et corrompu, et qui a longtemps nourri le désir de fuir de sa jeunesse.. Alors qu’il fut un jeune ingénieur de la Sonatrach, puis vice-président dans les années 1970, et enfin DG de la société libyenne Arab Petroleum Services Company, l’auteur raconte de l’intérieur la captation de la manne pétrolière par ses élites. Et ce, avec la complicité de la France, dont l’intérêt pour pétrole et le gaz algériens a toujours dicté sa diplomatie avec son ancienn colonie. C’est à travers un récit historique précis, retraçant chaque étape et chaque bataille des hydrocarbures, que l’auteur raconte, avec force anecdotes, les zones d’ombre de la puissance pétrolière. Lesquelles ne sont pas éclaircis, bien au contraire avec l’arrivée de Bouteflika à la tête del’Etat algérien en 1999. Pour Hocine Malti, il n’y a pas de doute : la seule manière de soigner ce grand corps malade qu’est la Sonatrach, et de sortir l’Algérie de la malédiction de la rente, est d’y instaurer une véritable démocratie.
La Tribune du 27/08/2010
Homer