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Sonatrach touche le fond. L’image du groupe pétrolier public, déjà sérieusement écorchée par les scandales de corruption depuis 2010, est désormais définitivement ternie par le comportement du MCA lors de la finale de la Coupe d’Algérie de football.
Les joueurs et les dirigeants de ce club, propriété de Sonatrach, ont refusé d’accéder à la tribune officielle pour recevoir leurs médailles des mains du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en signe de « contestation de l’arbitrage de M. Haïmoudi ». Devant des milliers de spectateurs venus au stade et des millions de téléspectateurs qui ont suivi le match à la télévision.
Ce comportement unique dans les annales du football, à ce stade de la compétition, a choqué les Algériens. L’USM Alger a gagné la coupe sur le terrain et l’arbitre Haïmoudi a fait son travail. Il n’a favorisé aucune équipe. Et même si cela était le cas - un arbitre peut commettre des erreurs - le comportement des joueurs et des dirigeants du MCA, devant des millions de personnes, n’a aucune justification. Pour les enfants qui suivaient le match, ils ont donné un mauvais exemple de fair-play, d’éducation et surtout montré qu’en Algérie, la courtoisie républicaine n’existe pas !
D’autant que les amoureux de la balle ronde sont habitués au fair-play des grands clubs de football, lors de compétitions prestigieuses, comme la Ligue des champions d’Europe ou la Coupe du monde. On se souvient du but marqué de la main par Thierry Henry, lors du match barrage France-Eire, pour la qualification au Mondial 2010. En 1986, Maradona avait bien marqué de la main contre l’Angleterre, en quarts de finale du Mondial.
Gavés de pétrodollars, les joueurs et les dirigeants du MCA, dont le président du conseil d’administration du club, Kamel Amrouche, un cadre supérieur de Sonatrach, se permettent, désormais, de bafouer l’étiquette sportive et de manquer de respect aux institutions de la République et au Premier ministre, représentant du chef de l’Etat.
Le comportement des joueurs du MCA n’a suscité aucune réaction du propriétaire du club, désormais habitué aux scandales et qui ne se soucie plus de son image.
Le PDG de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine, et le ministre de l’Energie, Youcef Yousfi, gardent le silence. Une entreprise sans éthique ne peut en fait imposer des règles de bonne conduite au MCA. Le groupe Sonatrach, dont d’anciens et d’actuels dirigeants sont soupçonnés de corruption, ne peut imposer aux joueurs de football le respect de l’éthique sportive et le fair-play.
Source : TSA
Sonatrach touche le fond. L’image du groupe pétrolier public, déjà sérieusement écorchée par les scandales de corruption depuis 2010, est désormais définitivement ternie par le comportement du MCA lors de la finale de la Coupe d’Algérie de football.
Les joueurs et les dirigeants de ce club, propriété de Sonatrach, ont refusé d’accéder à la tribune officielle pour recevoir leurs médailles des mains du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en signe de « contestation de l’arbitrage de M. Haïmoudi ». Devant des milliers de spectateurs venus au stade et des millions de téléspectateurs qui ont suivi le match à la télévision.
Ce comportement unique dans les annales du football, à ce stade de la compétition, a choqué les Algériens. L’USM Alger a gagné la coupe sur le terrain et l’arbitre Haïmoudi a fait son travail. Il n’a favorisé aucune équipe. Et même si cela était le cas - un arbitre peut commettre des erreurs - le comportement des joueurs et des dirigeants du MCA, devant des millions de personnes, n’a aucune justification. Pour les enfants qui suivaient le match, ils ont donné un mauvais exemple de fair-play, d’éducation et surtout montré qu’en Algérie, la courtoisie républicaine n’existe pas !
D’autant que les amoureux de la balle ronde sont habitués au fair-play des grands clubs de football, lors de compétitions prestigieuses, comme la Ligue des champions d’Europe ou la Coupe du monde. On se souvient du but marqué de la main par Thierry Henry, lors du match barrage France-Eire, pour la qualification au Mondial 2010. En 1986, Maradona avait bien marqué de la main contre l’Angleterre, en quarts de finale du Mondial.
Gavés de pétrodollars, les joueurs et les dirigeants du MCA, dont le président du conseil d’administration du club, Kamel Amrouche, un cadre supérieur de Sonatrach, se permettent, désormais, de bafouer l’étiquette sportive et de manquer de respect aux institutions de la République et au Premier ministre, représentant du chef de l’Etat.
Le comportement des joueurs du MCA n’a suscité aucune réaction du propriétaire du club, désormais habitué aux scandales et qui ne se soucie plus de son image.
Le PDG de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine, et le ministre de l’Energie, Youcef Yousfi, gardent le silence. Une entreprise sans éthique ne peut en fait imposer des règles de bonne conduite au MCA. Le groupe Sonatrach, dont d’anciens et d’actuels dirigeants sont soupçonnés de corruption, ne peut imposer aux joueurs de football le respect de l’éthique sportive et le fair-play.
Source : TSA