SALUT
Des établissements scolaires anciens, construits en matériau préfabriqué (fibrociment), présentent par leur vétusté avancée un certain danger pour ne pas dire un danger certain aux personnes qui les fréquentent quotidiennement.
Ce risque est non seulement lié à l’éventualité d’un incendie de la structure inflammable, mais surtout à la présence réelle d’amiante. Outre les structures d’enseignement, plusieurs constructions en préfabriqué dans nos villes et villages font également courir cette menace aux habitants. L’amiante est un terme désignant certains matériaux à texture fibreuse utilisés dans l’industrie. Mais ce matériau est toxique. L’inhalation de fibres d’amiante est à l’origine de l’asbestose (fibrose pulmonaire) ; de cancers broncho-pulmonaires, ainsi que des cancers de la plèvre (mésothéliome) et de cancers des voies digestives. Les victimes de ces pathologies sont les travailleurs de l’amiante, bien sûr, mais aussi des personnes exposées de manière environnementale, et souvent à leur insu. Bien que les dangers de l’amiante aient été identifiés clairement dès les années 1890, il faudra attendre près d’un siècle, soit les années 1980 et 1990, pour que l’utilisation de l’amiante soit interdite dans de nombreux pays, retard qui a été et sera encore la cause de la mort de dizaines de milliers de personnes. Dans notre pays, depuis plusieurs années, les directeurs des établissements scolaires renfermant de l’amiante n’ont pas manqué d’alerter les services concernés en soulignant le risque d’empoisonnement qui guette les travailleurs et les élèves fréquentant ces lieux. Or, jusqu’à aujourd’hui, aucune mesure efficace n’est encore envisagée. Sous d’autres cieux, la révélation du danger que comporte la présence d’amiante dans des constructions en préfabriqué a mobilisé pouvoirs publics et citoyens pour préserver la santé des personnes. Qu’en est-il chez nous ? Peut-être que nos Maures vivants attendent de voir des vivants morts pour intervenir
Des établissements scolaires anciens, construits en matériau préfabriqué (fibrociment), présentent par leur vétusté avancée un certain danger pour ne pas dire un danger certain aux personnes qui les fréquentent quotidiennement.
Ce risque est non seulement lié à l’éventualité d’un incendie de la structure inflammable, mais surtout à la présence réelle d’amiante. Outre les structures d’enseignement, plusieurs constructions en préfabriqué dans nos villes et villages font également courir cette menace aux habitants. L’amiante est un terme désignant certains matériaux à texture fibreuse utilisés dans l’industrie. Mais ce matériau est toxique. L’inhalation de fibres d’amiante est à l’origine de l’asbestose (fibrose pulmonaire) ; de cancers broncho-pulmonaires, ainsi que des cancers de la plèvre (mésothéliome) et de cancers des voies digestives. Les victimes de ces pathologies sont les travailleurs de l’amiante, bien sûr, mais aussi des personnes exposées de manière environnementale, et souvent à leur insu. Bien que les dangers de l’amiante aient été identifiés clairement dès les années 1890, il faudra attendre près d’un siècle, soit les années 1980 et 1990, pour que l’utilisation de l’amiante soit interdite dans de nombreux pays, retard qui a été et sera encore la cause de la mort de dizaines de milliers de personnes. Dans notre pays, depuis plusieurs années, les directeurs des établissements scolaires renfermant de l’amiante n’ont pas manqué d’alerter les services concernés en soulignant le risque d’empoisonnement qui guette les travailleurs et les élèves fréquentant ces lieux. Or, jusqu’à aujourd’hui, aucune mesure efficace n’est encore envisagée. Sous d’autres cieux, la révélation du danger que comporte la présence d’amiante dans des constructions en préfabriqué a mobilisé pouvoirs publics et citoyens pour préserver la santé des personnes. Qu’en est-il chez nous ? Peut-être que nos Maures vivants attendent de voir des vivants morts pour intervenir