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    L'UGTA demande un SNMG de 20 000 DA

    PHOENIX
    PHOENIX
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    L'UGTA demande un SNMG de 20 000 DA Empty L'UGTA demande un SNMG de 20 000 DA

    Message par PHOENIX Jeu 29 Sep - 15:32



    Les opérateurs économiques se préparent pour le rendez-vous. C'est aujourd'hui que débuteront les travaux de la tripartite sociale. C'est décidé, et même l'ordre du jour a été rendu public. La tripartite (Ugta-gouvernement-patronat) tournera principalement sur les huit dossiers proposés par le gouvernement. Comme annoncé par Salah Djenouhat, membre du secrétariat national de l'Union générale des travailleurs algériens, récemment sur les ondes de la Radio nationale, il y sera question d'aborder, des dossiers relatifs aux retraités, des conventions et de leur élargissement au secteur privé, ainsi que de la redéfinition du Salaire national minimum garanti (Snmg). La tripartite abordera également la question de l'article 87 bis du Code du travail, l'impôt sur le revenu global (IRG) et la promotion de la production nationale. Pour sa part, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, a affirmé à propos que «les dossiers proposés par le gouvernement vont à l'évaluation et l'examen des conclusions des groupes de travail issus de la dernière tripartite économique (du 28 mai 2011) destinés à l'amélioration de l'environnement économique ». Il est aussi question des dossiers ayant fait l'objet, avant la dernière tripartite, d'examen et de décisions, à savoir le Pacte national économique et social et les mutuelles sociales, ainsi que le dossier relatif à l'amélioration et la promotion de la production nationale. En somme, ce sont huit dossiers qui seront soumis au débat à cette rencontre qui prendra fin demain, vendredi. Une opportunité, assurément, de revenir sur les sujets brûlants qui alimentent les différents mouvements de protestation que connaît la scène sociale, depuis la rentrée. L'Union générale des travailleurs algériens (Ugta) négociera, lors de la prochaine tripartite, l'augmentation du Snmg en se battant pour obtenir 20 000 dinars, sinon un minimum de 18 000 dinars, a indiqué, hier à l'APS, le secrétaire national chargé de la communication, Abdelkader Malki. Cette proposition figure dans le dossier pouvoir d'achat qui fait partie des huit dossiers programmés pour la prochaine tripartite. Pour sa part, Abdelmadjid Sidi-Saïd, secrétaire général de l'Ugta, estime que cette même tripartite est un moment fort pour la stabilité du pays ayant toujours réussi à faire avancer les fronts social et économique, même durant les périodes dures et incertaines. Abdelmadjid Sidi-Saïd a souligné, hier dans un bref entretien à l'APS, que la tripartite a été, depuis sa première réunion, en novembre 1991, un réel espace de démocratie où s'expriment des divergences qui finissent par un consensus dans l'intérêt général du pays, selon ses propos. Rappelant que la tripartite d'aujourd'hui était la vingtième du genre, il pense que cette rencontre, à trois, garde encore cette particularité d'intervenir dans des moments précis, comme une opportunité et un moment fort pour la stabilité sociale du pays. Depuis que l'annonce ait été faite par le Premier ministre, en marge de l'ouverture de la session d'automne de l'APN, concernant la tenue d'une tripartite sociale «vers la fin septembre, début octobre 2011», la tripartite a alimenté toutes les discussions, notamment celle de la classe ouvrière. Il n'est un secret pour personne, les travailleurs misent sur une revalorisation du Snmg ainsi que l'amélioration du pouvoir d'achat, qui, faudrait-il le noter, est en constante détérioration ces dernières années. Laquelle détérioration était même l'une des causes principales ayant mis le feu aux poudres en janvier dernier, lors des émeutes généralisées qu'a connues l'Algérie à travers la quasi-totalité des villes. De leur côté, les organisations patronales, partie prenante de la sphère économique nationale, se sont à maintes fois exprimées à ce sujet. Des divergences sont de mise.

    LE FCE ESPÈRE UNE HAUSSE «MESURÉE» DU SALAIRE MINIMAL Le Forum des chefs d'entreprises (FCE) s'est dit favorable à une hausse du Salaire minimum (Snmg) «pour des questions sociales, des questions de rattrapage par rapport à des prix qui ont connu une ascension, par rapport à des hausses généralisées qui sont intervenues dans d'autres secteurs». «Le Snmg va être valorisé, cela va pousser certaines entreprises à ajuster leurs marges. Nous considérons que l'impact n'est pas décisif puisque dans les grilles des salaires rares sont les entreprises privées qui payent au niveau du Snmg. Il s'agit essentiellement de gardiens, d'agents de sécurité et de femmes de ménage», a t-il déclaré son président, Réda Hamiani, lors d'une intervention sur les ondes de la Radio nationale. Toutefois, cette hausse du Snmgdoit être, selon lui, mesurée dans l'intérêt même de l'entreprise. Ce dernier a déploré le climat économique désastreux des entreprises, dont l'amélioration de l'environnement s'impose, selon lui.

    LA CAP RAPPELLE LE PACTE ÉCONOMIQUE ET SOCIAL De son côté, le président de la Confédération algérienne du patronat (CAP), Boualem M'Rakach, a insisté dans un point de presse, sur «la nécessité de reconduire le pacte économique et social adopté en 2006 et de l'officialiser pour en faire un texte législatif». Il a, dans ce cadre, rappelé son appel à la participation des acteurs économiques comme membres actifs dans la réflexion économique au sein des institutions locales et nationales, mettant l'accent sur l'importance d'encourager le dialogue et les rapports d'échange entre l'administration et les organisations représentatives des opérateurs économiques et présenter de nouvelles propositions pour en assurer la pérennité.

    LA CNPA INSISTE SUR LE POUVOIR D'ACHAT Sans pour autant avancer une quelconque valeur précise, Mohand-Saïd Naït Abdelaziz, président de la Confédération nationale du patronat algérien (Cnpa), s'est dit favorable pour une revalorisation du Salaire national minimal garanti (Snmg) quoique la décision de cette même revalorisation revient au gouvernement. Cependant, Mohand-Saïd Naït Abdelaziz, pense que le fond du problème ne réside pas dans les augmentations salariales, mais dans le pouvoir d'achat. «Nous allons nous pencher, lors de cette tripartite, sur l'amélioration du pouvoir d'achat des travailleurs», a déclaré Mohand- Saïd Naït Abdelaziz, lors d'une réunion de travail avec les présidents des Unions professionnelles affiliées à son organisation et dédiée à la présentation du mémorandum de cette rencontre.

    LES EXCLUS DE LA TRIPARTITE Se trouver écartés de la tripartite, d'aujourd'hui, n’a pas été du tout du goût des syndicats autonomes. Le Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp), à titre d'exemple, par la voix de son SG Lyès Merabet, a dénoncé l'exclusion des plus de 1,8 million de travailleurs algériens, affiliés aux syndicats autonomes. Le Dr Merabet, tout en regrettant cette attitude du gouvernement, s'interroge, d'autre part, sur la marginalisation des syndicats autonomes du dialogue social qui s'inscrit, pourtant, dans une tripartite dite sociale. Le Snpsp rejoint, ainsi, les autres syndicats autonomes qui sont unanimes à dire que leur exclusion de cette tripartite sociale constitue un déni, voire un mépris, envers le droit syndical et le dialogue social.Même son de cloche chez le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) qui y voit une attitude de marginaliser les syndicats autonomes bien qu'ils soient invités et consultés sur les réformes politiques de la commission Bensalah. La colère des syndicats autonomes est soutenue par le fait que le gouvernement, selon eux, privilégie un seul syndicat, à savoir l'Ugta, au détriment des autres syndicats autonomes, pourtant très présents dans tous les secteurs. Sauf que Abdelmadjid Sidi-Saïd n'est pas du même avis. Interrogé, hier, par l'APS, sur l'absence à cette réunion des syndicats autonomes, ce dernier considère que l'Ugta reste représentative, estimant que cette question relève des autorités politiques et non pas d'une organisation syndicale.

    VERS L'ABROGATION DU L'ARTICLE 87 BIS DU CODE DU TRAVAIL ? Outre, proposer une baisse de l'impôt sur le revenu global (IRG) l'Ugta, insistera, selon son SG, sur l'abrogation de l'article 87 bis du Code de travail, dans l'objectif d'améliorer le pouvoir d'achat des travailleurs. Ainsi, la Centrale syndicale pourrait répondre à l'une des plus anciennes revendications de la classe ouvrière de même cératines formation politiques qui n'ont cessé d'appeler à l'abrogation, pure et simple, dudit article. Pourquoi donc insister sur ce point d'abrogation ? C'est parce que l'article 87 bis stipule que le Snmg comprend le salaire de base, les indemnités et les primes, à l'exclusion des indemnités versées au titre de remboursement de frais engagés par le travailleur. Le Snmg ne devrait compter que le salaire de base sans les autres primes dans le souci de préserver le pouvoir d'achat, at- il dit.

    Farid Houali. (Le courrier d'Algerie).
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    L'UGTA demande un SNMG de 20 000 DA Empty Re: L'UGTA demande un SNMG de 20 000 DA

    Message par FEDERER Ven 30 Sep - 15:23

    salut
    Le patron de l’UGTA (Sidhoum said) a obtenu ce qu'il est venu défendre. L'augmentation des salaires des cadres dirigeants toutes catégories confondues, ceux dont le salaire est indexé au SNMG. Ce sont des K x SNMG, la moyenne est 15 fois le SNMG c'est à dire qu'il passe de 15 x 15000 à 15 x 18 000. augmentation nette de 15 x 3000 = 45 000 DA. sans compter les diverses avantages (voiture sans aucun frais, téléphone gratis, chauffeur pour la famille sans aucun frais, villa ou appartement de luxe sans aucun frais à payer). ce qui fait un salaire du dirigeant algérien entre 300 000 et 600 000 DA. Ajoutez la prime variable qui oscille entre 60 et 120 % du salaire de base (15 x 18 000) et vous aurez un salaire définitif qui frôle le million de dinars...pour emmener le pays à la dérive. flagdz flagdz

    Les autres salariés, de différentes secteurs publics et privés, ne profiteront pas de cette mesure. Souvent les salaires sont supérieurs à 15 000 DA, selon la définition du SNMG contenue dans l’article 87 bis du code du travail. Cet article, qui précise les composants du SNMG, décompose ainsi ce dernier : le salaire de base, les indemnités et primes de toute nature, à l'exclusion des indemnités versées au titre de remboursement de frais engagés par le travailleur. cry

      La date/heure actuelle est Jeu 28 Mar - 8:12