par Salut
Quatre minutes. Pas une seconde de plus. En septembre dernier, sur les bandes de vidéo surveillance du musée Audemars Piguet, à Brassus, dans la "watch valley" genevoise, on distingue deux hommes qui s'acharnent à coups de masse sur les vitrines les plus "bankable". À l'intérieur, des montres de grand luxe, évaluées entre 30000 et plusieurs centaines de milliers d'euros. Parmi elles, celle portée par Arnold Schwarzenegger dans l'une de ses superproductions, Terminator 3, la Royal Oak T3.
Aussitôt arrivés, aussitôt disparus, avec une quarantaine des plus belles pièces d'une des marques les plus prestigieuses de l'industrie horlogère suisse.
"L'accent marseillais"
Jusqu'à mardi. Jusqu'à ce que la police judiciaire marseillaise passe à l'action aux côtés de ses homologues helvètes pour interpeller deux hommes et une femme, entre la Suisse et Gémenos. Les suspects s'apprêtaient à négocier une partie du butin volé avec le grand horloger, en échange d'une forte somme d'argent. À la tête de cette opération, un homme de 48 ans, déjà connu des services de police pour escroquerie, comme son complice présumé, 37 ans, domicilié aux Pennes-Mirabeau. À la mi-mars, les deux individus avaient contacté les dirigeants d'Audemars Piguet par téléphone pour mettre en place le marché. Les victimes s'étaient alors empressées d'alerter les autorités et avaient évoqué "l'accent marseillais"de l'interlocuteur.
Après quelques jours d'investigations, la brigade de répression du proxénétisme et des trafics, l'une des divisions de la police judiciaire, finissait par identifier et localiser les suspects, avec l'aide de la Brigade de recherche et d'intervention, ainsi que de la police du canton de Vaud. Dans la soirée du 29 mars, le plus jeune des deux hommes, suivi de près, prend le train à destination de Genève. Il va rejoindre la soeur de son complice, qui vit dans la capitale économique. La PJ ne le lâche pas d'une semelle.
Lorsqu'il arrive sur place, qu'il monte dans une voiture, accompagné de la jeune femme, les policiers lancent le coup de filet. Sur eux, ils trouvent six montres, le premier lot qui devait être négocié avec l'horloger, ainsi que des bijoux et des Rolex, également volés. En perquisitionnant la cave de l'appartement, ils mettent la main sur le reste du butin, dont celle de "Schwarzy". Enfin, à Gémenos, se joue l'autre partie de l'opération. Les enquêteurs arrêtent le cerveau présumé, chez lui. Là encore, le succès est au rendez-vous : l'homme cachait le butin d'un autre cambriolage commis en juillet dans une bijouterie de Sion (Suisse). Hier soir, les trois suspects étaient en cours de mise en examen pour recel. La suite de l'instruction, confiée au juge Christophe Perruaux, devra démontrer s'ils sont aussi les auteurs du cambriolage.
Source: la Provence.com
Quatre minutes. Pas une seconde de plus. En septembre dernier, sur les bandes de vidéo surveillance du musée Audemars Piguet, à Brassus, dans la "watch valley" genevoise, on distingue deux hommes qui s'acharnent à coups de masse sur les vitrines les plus "bankable". À l'intérieur, des montres de grand luxe, évaluées entre 30000 et plusieurs centaines de milliers d'euros. Parmi elles, celle portée par Arnold Schwarzenegger dans l'une de ses superproductions, Terminator 3, la Royal Oak T3.
Aussitôt arrivés, aussitôt disparus, avec une quarantaine des plus belles pièces d'une des marques les plus prestigieuses de l'industrie horlogère suisse.
"L'accent marseillais"
Jusqu'à mardi. Jusqu'à ce que la police judiciaire marseillaise passe à l'action aux côtés de ses homologues helvètes pour interpeller deux hommes et une femme, entre la Suisse et Gémenos. Les suspects s'apprêtaient à négocier une partie du butin volé avec le grand horloger, en échange d'une forte somme d'argent. À la tête de cette opération, un homme de 48 ans, déjà connu des services de police pour escroquerie, comme son complice présumé, 37 ans, domicilié aux Pennes-Mirabeau. À la mi-mars, les deux individus avaient contacté les dirigeants d'Audemars Piguet par téléphone pour mettre en place le marché. Les victimes s'étaient alors empressées d'alerter les autorités et avaient évoqué "l'accent marseillais"de l'interlocuteur.
Après quelques jours d'investigations, la brigade de répression du proxénétisme et des trafics, l'une des divisions de la police judiciaire, finissait par identifier et localiser les suspects, avec l'aide de la Brigade de recherche et d'intervention, ainsi que de la police du canton de Vaud. Dans la soirée du 29 mars, le plus jeune des deux hommes, suivi de près, prend le train à destination de Genève. Il va rejoindre la soeur de son complice, qui vit dans la capitale économique. La PJ ne le lâche pas d'une semelle.
Lorsqu'il arrive sur place, qu'il monte dans une voiture, accompagné de la jeune femme, les policiers lancent le coup de filet. Sur eux, ils trouvent six montres, le premier lot qui devait être négocié avec l'horloger, ainsi que des bijoux et des Rolex, également volés. En perquisitionnant la cave de l'appartement, ils mettent la main sur le reste du butin, dont celle de "Schwarzy". Enfin, à Gémenos, se joue l'autre partie de l'opération. Les enquêteurs arrêtent le cerveau présumé, chez lui. Là encore, le succès est au rendez-vous : l'homme cachait le butin d'un autre cambriolage commis en juillet dans une bijouterie de Sion (Suisse). Hier soir, les trois suspects étaient en cours de mise en examen pour recel. La suite de l'instruction, confiée au juge Christophe Perruaux, devra démontrer s'ils sont aussi les auteurs du cambriolage.
Source: la Provence.com
