par Homer Mar 22 Fév - 7:59
Bonjour les ami(e)s,
Quant à moi, je suis groggy, je ne comprends pas grand chose au chaos algérien. Est-ce démocratique de décréter qu'untel n'est pas démocrate, donc n'a pas le droit de donner son avis ? Selon quels critères doit-on juger la légitimité d'une revendication ?
Il y quelques années, j'étais bloqué en voiture (sur la route de Oued-Oubay) par un troupeaux de bovins. Comme ça commençait à durer, je me suis mis à klaxonner pour essayer de passer, alors le berger est venu me voir en gueulant qu'on étaient en démocratie, et que la route n'appartenait pas à mon père. Donc, j'ai suivi le troupeau qui trottinait gentiment sur l'asphalte, le temps que les animaux décident d'eux-même de se mettre en file indienne pour me laisser passer.
La démocratie est pour tous, même pour les vaches
Montrez-moi mon ennemi et je me battrai contre lui !
Ce n'est pas une variante de "qui tue qui", mais qui est l'adversaire du peuple algérien à part lui-même,? Pour certains, il est personnifié par Boutef, pour d'autres par cette définition vagues des "généraux"...Quels seraient les slogans en tête des manifs (boutef dégage, les généraux dégagez, dégagez tous?... )
L'algérien a plus la conscience du business que la conscience du politique, pour lui le long terme c'est la fin du mois. Il ne croit pas aux vertus du combat politique ni à celui des idées, et il n'a pas confiance en ces leaders sans vrais projets de société qui pourraient prétendre nous guider, sauf pour certains à passer par les extrêmes en exaltant la haîne et la colère. Trop facile
Quelles sont nos alternatives ? Peut-être faudrait-il prendre le temps d'inventer un autre combat, en pensant différemment, utiliser la toile et les TIC...
Homer